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E-Press du 24 décembre 2022

Au sommaire :

1- Repose en paix PGAC

L’accord sur le nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de plan d’action global conjoint (JCPOA), est désormais, à toutes fins utiles, mort. Cet accord n’est plus. Il est parti à la rencontre de son créateur. Il s’agit d’un ancien accord.

Le fossoyeur, de manière significative, n’est autre que le personnage sénile qui se fait actuellement passer pour le « leader du monde libre ».

Il s’appelle peut-être Joe Biden, mais « Biden » est en fait un combo à l’arrière-plan qui dicte chaque ligne du script que le mannequin d’essai de choc en question essaie de délivrer de façon hésitante, soit en imitant les mots murmurés dans son oreillette, soit en s’efforçant de lire un téléprompteur.

Une nouvelle vidéo, tournée début novembre, a fait surface en début de semaine. On y voit « Biden » déclarer que le PGAC est mort. « Mais nous n’allons pas l’annoncer. Longue histoire ».   

C’est une longue histoire en effet. Lorsqu’il était relativement moins sénile, sur son chemin de campagne il y a plus de deux ans, Biden avait promis que Washington rejoindrait le PGAC, qui a été déchiré unilatéralement par son prédécesseur Donald Trump en 2018.

Après son arrivée à la Maison-Blanche, Biden a nommé Robert Malley comme envoyé spécial en Iran, chargé de superviser l’ensemble du processus, notamment les discussions en vue d’un renouvellement de l’accord nucléaire.

Malley a joué le rôle de trouble-fête à la perfection. L’obsession des sanctions a prévalu sur toute tentative sérieuse de relancer le PGAC.

Le PGAC initial conclu à Vienne en 2015 convenait très bien à l’époque à l’administration de Barack Obama, aux trois pays de l’UE (France, Royaume-Uni et Allemagne) et même à la Russie et à la Chine. Obama pensait qu’un accord amènerait Téhéran à se montrer plus conciliant envers Washington.

Aujourd’hui, l’échiquier géopolitique a complètement changé. L’Union européenne et les Brexiters ont été réduits à une satrapie démesurée de l’empire américain.

Le partenariat stratégique Russie-Chine est considéré par les Américains comme une menace existentielle. Et pour couronner le tout, l’Iran a été admis comme membre à part entière de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS).

Les straussiens et néolibéraux qui contrôlent la politique étrangère de Washington n’ont donc aucun intérêt à relancer le PGAC.  

(…)

Les dirigeants de Téhéran ont parfaitement compris que l’avenir est en Eurasie, qu’il s’agisse de rejoindre pleinement l’OCS ou de devenir membre des BRICS+, peut-être dès l’année prochaine. Des partenariats stratégiques imbriqués avec la Russie, la Chine et l’Inde, membres des BRICS, sont en cours.

L’Iran participe à l’effort de multipolarité dans tous les domaines. Le dernier exemple en date est le lancement par la deuxième plus grande banque russe, VTB – sanctionnée par l’ensemble de l’Occident – d’un nouveau service de transfert d’argent vers les particuliers et les entreprises iraniens, sans passer par le dollar américain.

L’accord nucléaire ne manquera à personne. Ce qui compte en fait dans cette saga de longue haleine, c’est la précieuse leçon apprise par l’ensemble du Sud mondial : il est désormais évident que l’Empire en décomposition est incapable de conclure un accord et qu’il est une entité éminemment indigne de confiance.

par Pepe Escobar

Source : Press TV

2- Echauffourées sur les lieux des tirs meurtriers à Paris

Des tensions ont éclaté à Paris entre les forces de l'ordre et des manifestants, non loin de l'endroit où est survenue une fusillade mortelle ce 23 décembre. Dans la matinée, trois personnes avaient été tuées à proximité d'un centre culturel kurde.

Comme le montrent notamment des vidéos diffusées par le journaliste indépendant Clément Lanot et BFM TV, des tensions ont éclaté entre les forces de l'ordre et des individus, aux alentours de 16h30 ce 23 décembre, près des lieux de la fusillade qui a fait trois morts plus tôt dans la journée, à proximité d'un centre culturel kurde à Paris.

« Il y avait des cris lorsque Gérald Darmanin s'exprimait » sur place, selon un journaliste de BFM TV, qui ajoute que la situation semble s'être « agitée sérieusement » juste après la prise de parole du ministre de l'Intérieur.

L'AFP rapporte que des membres de la communauté kurde s'étaient rassemblés à 100 mètres du lieu des tirs meurtriers, aussitôt après ces derniers, afin de «crier leur colère et chagrin».

En milieu d'après-midi, le rassemblement a dégénéré en échauffourées avec la police. Les incidents ont débuté lorsque la foule s'est heurtée à un cordon de policiers qui protégeait le ministre de l'Intérieur, venu sur place pour faire le point sur l'enquête et s'adresser aux journalistes. Les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes sur les manifestants, qui ont en retour lancé des projectiles dans leur direction, brûlé des poubelles et érigé des barricades dans la rue, selon l'agence de presse.

Peu avant midi ce 23 décembre, un homme a ouvert le feu à plusieurs reprises rue d'Enghien, dans un quartier animé du Xe arrondissement de Paris, à proximité du centre culturel kurde Ahmet Kaya.

Trois personnes ont été tuées par balle et trois autres ont été blessées.

L'assaillant présumé a été interpellé par la police peu de temps après et placé en garde à vue. Selon Gérald Darmanin, l'homme souhaitait « manifestement s'en prendre à des étrangers ». « Il n'est pas sûr que le tueur qui a voulu assassiner ces personnes [...] l'ait fait spécifiquement pour les Kurdes », a-t-il ajouté.

Source : RT

3- L'UE refuse 22 milliards d'euros à la Hongrie

La Hongrie ne recevra pas les 22 milliards d’euros de l'UE en raison de son refus de se joindre aux sanctions contre la Russie.

À l'heure actuelle, on sait que l'UE a décidé de refuser d'allouer un montant de 22 milliards d'euros à la Hongrie, affirmant que Budapest ne s’est pas plié aux conditions relatives à l'indépendance de la judiciaire, les libertés académiques, les droits LGBT et le système d'asile.

Cependant, les experts notent qu'en réalité le refus est dû au fait que la Hongrie a refusé de soutenir les sanctions contre la Russie concernant l'installation d'un plafond sur le pétrole et le gaz.

Ainsi, l'UE envisage de faire pression sur la Hongrie et d'autres pays qui envisageaient de refuser de nouvelles sanctions contre la Russie. Cela n'exclut pas la possibilité que l'Occident se prépare à imposer des sanctions dans d'autres domaines d'interaction avec la Russie, notamment sur les engrais et les produits agricoles. Cependant, aucune déclaration officielle n'a pas été faite.

Source : Avia-pro

4- Le Sénat américain a approuvé la saisie des avoirs des oligarques russes en faveur de l'Ukraine

Les avoirs des oligarques russes situés aux États-Unis seront gelés et confisqués au profit de l'Ukraine. On peut parler de montants de plusieurs dizaines de milliards de dollars. La règle correspondante entrera en vigueur dans une semaine.

Les sénateurs américains ont décidé que tous les comptes courants des oligarques russes détenus sur des comptes américains seront gelés, après quoi les fonds seront retirés puis fournis à l'Ukraine. Jusqu'à présent, on ne sait pas si cela concerne uniquement les personnes sous sanctions ou tous les oligarques russes.

Il convient de noter que les fonds retirés ne seront pas transférés directement à Kiev, cependant, ils peuvent être utilisés par l'Ukraine pour acheter des équipements, des armes, etc.

Moscou n'a pas encore réagi à cette décision du Sénat américain.

Source : Avia-pro

5- Le Patriot sera déployé en Ukraine en février

Le déploiement des systèmes de défense aérienne américains Patriot en Ukraine aura lieu en février.

Ils seront intégrés à ceux déjà en service en Ukraine, fournis par les pays de l'OTAN, afin d'augmenter l'efficacité de sa DCA.

Les États-Unis ont fourni à l'Ukraine une batterie de défense aérienne Patriot, qui peut comprendre 9 lanceurs, ce qui, compte tenu de la longue portée du système, permet de contrôler un vaste secteur de l'espace aérien.

Selon les experts, le système de défense aérienne Patriot sera déployé initialement dans la partie occidentale de l'Ukraine, et jouera à la fois le rôle de moyen de couverture du territoire de l'OTAN et de moyen de couverture des principales installations des Forces armées ukrainiennes, où les armes sont stockées, le personnel militaire est formé et diverses types d'armes sont transportés.

Après les États-Unis, l'Allemagne a également annoncé son intention de reconsidérer sa décision de fournir à l'Ukraine des systèmes de défense aérienne Patriot dans un avenir proche - il est plus que probable que cela se produise conjointement avec les États-Unis. Ainsi, les forces armées de l'Ukraine disposeront de 18 systèmes de défense aérienne en 2023.

Source : Avia

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SOURCE: FRENCH PRESS TV