La récession économique au Royaume-Uni, alimentée par la guerre en Ukraine, pousse les plus démunis à se nourrir d'aliments pour animaux de compagnie.
La crise économique et la vie chère au Royaume-Uni ont contraint certains Britanniques à se nourrir de nourriture pour animaux de compagnie.
Selon un média anglais, les personnes démunies « mangent de la nourriture pour animaux de compagnie » parce qu'ils n'ont plus les moyens d'acheter de la vraie nourriture.
La chaîne BBC, média affilié au système royal britannique, a révélé dans un reportage que les habitants de certains quartiers de la ville de Cardiff, la capitale du Pays de Galles, ont été contraints de manger de la nourriture pour animaux de compagnie en raison des coûts de la vie élevés. Certaines régions du Pays de Galles ont été si durement touchées par la pauvreté que leurs habitants sont contraints de s'abaisser et de se contenter du minimum pour simplement nourrir leur famille.
Selon de nouvelles données de recensement, six des quartiers les plus défavorisés du Pays de Galles se trouvent à Cardiff.
Le mois dernier, les prix des denrées alimentaires ont de nouveau augmenté, les prix en magasin des produits d'épicerie ayant augmenté de plus de 12% par rapport à l'année précédente, selon le rapport.
« Je suis toujours choqué par le fait que nous avons des gens qui mangent de la nourriture pour animaux de compagnie », a déclaré à la BBC Mark Seed, qui dirige un projet alimentaire communautaire à Trowbridge, Cardiff.
« [Il y a] des gens qui essaient de chauffer leur nourriture sur un radiateur ou une bougie », a-t-il déclaré. « Les gens ne sont pas suffisamment payés pour subvenir aux besoins de base et aux produits essentiels auxquels tous devraient avoir accès », a-t-il ajouté.
Il est d'avis que pour lutter contre la pauvreté, le gouvernement devait changer sa politique pour se concentrer sur les personnes et non sur les lieux.
À mesure que le coût de la vie progresse, l'inflation a atteint un nouveau sommet de 11,1 % en 41 ans – les experts avertissant du pire à venir.
Londres continue de critiquer la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19 comme les principaux facteurs à l'origine de la récession économique en Grande-Bretagne.