Les députés français ont voté, lundi, une résolution anti-iranienne condamnant avec « la plus grande fermeté » ce qu’ils appellent la répression à l’égard des « manifestants ».
Unanime, l’Assemblée nationale a adopté, lundi 28 novembre, une résolution en « soutien au peuple iranien », condamnant notamment la présumée « restriction des libertés et des droits des femmes ». Le député Renaissance Hadrien Ghomi avait appelé à « envoyer un message fort » par le vote de ce texte de la majorité, au menu d’une semaine dédiée aux initiatives parlementaires.
En outre, la résolution « demande la libération immédiate des ressortissants français détenus arbitrairement », au nombre de sept.
Auparavant, soulignant les déclarations interventionnistes et les actions non constructives de certains pays occidentaux, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Nasser Kanaani, a déclaré que les allégations des Occidentaux sur les développements en Iran sont hypocrites.
Selon lui, ceux qui parlent des droits des femmes, pourquoi ne parlent-ils pas du fait que les sanctions inhumaines contre la nation iranienne nuisent à chaque femme iranienne ?
Par ailleurs, le retrait de l’Iran de la Commission de la condition de la femme de l’ONU sera mis au vote le 14 décembre à la demande des États-Unis, ont déclaré des diplomates lundi 28 novembre.
Washington est allé plus loin en appelant à faire pression sur l’Iran pour ce qu’il prétend être le déni des droits des femmes et la répression des manifestations.
Les États-Unis ont également fait circuler lundi 28 novembre, un projet de résolution, vu par l’agence de presse Reuters, qui dénonce la politique de la République islamique d’Iran comme étant « manifestement contraire aux droits fondamentaux des femmes et des filles et à la Commission de la condition de la femme ».
La RII vient d’entamer un mandat de quatre ans au sein de cette commission de 45 membres, qui se réunit chaque année en mars et vise à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
La résolution rédigée par les États-Unis pourrait avoir pour effet de « retirer la République islamique d’Iran de la Commission de la condition de la femme pour le reste de son mandat 2022-2026 ».
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