Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré que l'adoption d’une résolution contre l’Iran au Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) était une mesure non constructive visant à maintenir la politique de pression maximale sur l’Iran.
« Nous avons tous dit auparavant que l’adoption d’une résolution est clairement une mesure non constructive pour maintenir une pression maximale sans aider les autres parties à résoudre les problèmes existants », a déclaré Mohammad Eslami, président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.
En écho avec le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, qui lui aussi est d’avis que l’adoption d’une résolution n’aiderait en rien à faire avancer les choses, Eslami a poursuivi : « Il semble que les trois pays européens et les États-Unis soient habitués à utiliser diverses méthodes de pression, y compris l’adoption de résolutions et l’imposition de sanctions. Il est clair que de telles pressions seront inutiles. »
Le président de l’OIEA a souligné que l’Iran donnerait certes une réponse décisive à cette action, ajoutant que les programmes nucléaires de la République islamique d’Iran progressent conformément à la loi du Parlement iranien et que l’adoption de multiples résolutions contre le pays n’empêcherait pas leurs avancées.
Cela intervient alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue omanais Sayyid Badr Albusaidi samedi 19 novembre que Téhéran prendrait des mesures de représailles contre la dernière résolution « non constructive » du Conseil des gouverneurs l’AIEA.
Il a déploré que le Conseil des gouverneurs de l’AIEA ait pris cette décision « non constructive » alors que la délégation composée de responsables du ministère iranien des Affaires étrangères et de l’OIEA a mené des entretiens « constructifs » avec le directeur général de l’agence, il y a environ deux semaines.
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