Mercredi, le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a déclaré que la semaine dernière, une délégation composée de membres de l’OIEA et du ministère iranien des Affaires étrangères a rencontré le Directeur général et l'équipe technique de l'AIEA lors d'un déplacement à Vienne.
Une délégation de l'AIEA devrait se rendre en Iran, a annoncé son Directeur général, Rafael Grossi.
Si le projet de résolution proposé par les États-Unis et trois pays européens est approuvé, il n'est pas évident que la visite de la délégation de l'AIEA en Iran serait utile et fructueuse, a estimé Mohammad Eslami.
La diplomatie iranienne dénonce le projet d’iranophobie de l'Occident
En réaction à l'adoption par la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies d’une résolution sur la situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté la proposition de cette résolution présentée par le Canada et certains pays occidentaux. Il a estimé que cette initiative faisait partie d'une campagne de désinformation.
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« De telles actions sont non constructives et ne contribuent pas à l’amélioration de la situation des droits de l'homme au niveau mondial. Au contraire, c'est une instrumentalisation de la politique à l’encontre des pays indépendants », a-t-il précisé.
Image: le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani ©Mizan
En allusion au projet d'iranophobie, Nasser Kanaani a déclaré : « Ces pays qui ont un long antécédent en matière de violation des droits de l'homme et qui ont marqué l'histoire du colonialisme, ne sont pas en mesure de donner des leçons sur les droits de l'homme au gouvernement et au peuple iraniens.»
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a également qualifié d’unilatérale et d’irréaliste l'action du gouvernement canadien et de certains pays occidentaux ayant proposé cette résolution anti-iranienne au sein de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies avant de la condamner.
Cette démarche est un exemple évident d’abus des concepts et des valeurs sublimes des droits de l'homme pour promouvoir des politiques à courte vue, a-t-il ajouté.
« La République islamique d'Iran est un Ordre basé sur la démocratie religieuse. Elle a toujours pris très au sérieux la promotion des droits de l'homme et le respect de ses engagements à l'international. Elle est prête à engager un dialogue et une coopération constructive avec les pays intéressés et à améliorer le statut des droits de l'homme dans le monde, dans le cadre du respect mutuel, de l'égalité, de la justice et de l'équité, loin des objectifs politiques à l’appui de tous les mécanismes internationaux » , a-t-il conclu.
