Mercredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné et rejeté le récent communiqué du Groupe des Sept (G7) sur les dernières évolutions en Iran.
Il a déclaré que le communiqué du G7 sur les évolutions intérieures iraniennes contredisait la Charte des Nations unies, incitait à des troubles et à des attaques terroristes à l'intérieur de l'Iran, et que ses auteurs devraient en répondre au peuple iranien.
En ce qui concerne le communiqué émis par les ministres des Affaires étrangères du G7 en Allemagne le 4 novembre, dont une partie avait été consacrée à l'Iran, il s’est exprimé en ces termes : « L'étendue de la fabrication et le vide des allégations et les accusations dans la partie de ce communiqué relatif à l'Iran sont surprenantes. Nous condamnons et rejetons fermement ce communiqué concernant la République islamique d'Iran. Toutes ces allégations sont infondées et le communiqué contredit la Charte des Nations unies. »
Les membres du G7 se sont soustraits à condamner l'attaque terroriste contre le sanctuaire de Shah Cheragh
« L'ingérence dans les affaires intérieures de la République islamique d'Iran se produit dans une conjoncture où la plupart des membres du G7, contrairement à leurs responsabilités internationales dans la lutte contre le terrorisme, ont évité de condamner l'attaque terroriste contre le sanctuaire de Shah Cheragh qui a fait des morts et des blessés parmi nos compatriotes dont des femmes et des enfants. Cela prouve clairement qu'ils distinguent dans l'acte terroriste le bon et le mauvais. Leurs paroles et leurs actes sont totalement contradictoires », a-t-il expliqué.
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Et il a poursuivi : « Le communiqué du G7 sur les évolutions intérieures iraniennes contredit la Charte des Nations unies et il est en fait un catalyseur de troubles et provoque des attaques terroristes à l'intérieur de l'Iran. Ses auteurs doivent répondre au peuple iranien pour cette prise de position ».
Allégations sur une livraison par l’Iran de drones et de missiles à la Russie
« Des allégations sur la livraison par l'Iran de drones et de missiles à la Russie pour un usage contre l'Ukraine, sont infondées et le ministre des Affaires étrangères a déjà réagi à ces accusations », a-t-il réaffirmé.
« Mais je souligne qu'il n'est pas admissible de donner une interprétation trompeuse de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU par ceux qui l’ont violée. Les transgresseurs de la résolution 2231 et à l'accord nucléaire ne peuvent accuser la partie la plus engagée de ne pas respecter l'accord. En plus de respecter ses obligations, la République islamique a toujours été présente dans les négociations pour relancer l'accord que d'autres ont abrogé, des négociations logiques et constructives qui garantissent les droits légitimes des Iraniens dans le cadre d'un bon accord qui soit bon, fort et durable », a-t-il réitéré.
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La République islamique joue un rôle important dans la stabilisation et le renforcement de la sécurité dans la région
« Le communiqué du G7 porte également des accusations à la République islamique concernant des affaires régionales. C'est alors que l'Iran joue un rôle de premier plan dans le renforcement de la stabilité et de la sécurité dans la région. Ces campagnes d’intoxication sont exclues. Le gouvernement de la République islamique poursuit une politique de bon voisinage au profit de la promotion de ses relations régionales », a-t-il conclu.
Les ministres des Affaires étrangères du G7, qui regroupe le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Grande-Bretagne et les États-Unis, ont publié un communiqué à la suite de leur réunion en Allemagne le 4 novembre, condamnant l'Iran pour ce qu'ils disent « la répression des manifestations » qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, jeune femme de 22 ans qui s'est évanouie dans un poste de police de la capitale, Téhéran, et a été déclarée morte trois jours plus tard dans un hôpital.
Un rapport officiel de l'Organisation iranienne de médecine légale a conclu que la mort de Mahsa Amini était due à une maladie plutôt qu'aux prétendus coups à la tête ou à d'autres organes vitaux du corps.
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