L'exercice militaire des forces terrestres du CGRI a commencé lundi matin dans le nord-ouest iranien.
Les forces terrestres du CGRI ont lancé un exercice militaire à grande échelle dans le nord-ouest de l'Iran.
Diverses unités des forces terrestres du CGRI ont lancé un exercice militaire à grande échelle dans les régions frontalières du nord-ouest de l'Iran. La tenue de cet exercice à grande échelle a pour but d’améliorer la préparation au combat des forces terrestres du CGRI.
L'exercice, baptisé "Autorité des forces terrestres du CGRI", a commencé le lundi 17 octobre dans la région d'Aras, qui couvre les secteurs nord des provinces de l'Azerbaïdjan de l'Est et d'Ardabil et s'étend le long des frontières nord-ouest du pays.
Selon le commandant des forces terrestres du CGRI, le général de brigade Mohammad Pakpour, l’exercice militaire à grande échelle vise à mener des opérations basées sur une routine annuelle afin de renforcer la préparation au combat.
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Il a indiqué que des opérations de parachute héliporté, des opérations de raid nocturne, des opérations de combat par hélicoptère et des opérations de drone suicide doivent être menées pendant l'exercice.
« La construction d'un pont temporaire sur la rivière Aras, la saisie et le contrôle des routes d'approvisionnement et des hauteurs, ainsi que les opérations de ciblage font partie de l'exercice », a ajouté le général de brigade Pakpour.
L'exercice militaire transmet un message de paix, d'amitié et de sécurité durable aux pays voisins et il représente une réponse potentiellement dure aux ennemis.
Les forces militaires iraniennes organisent des exercices de routine selon un calendrier détaillé dans diverses parties du pays afin de tester leurs armements et évaluer leur préparation au combat.
Les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que le pays n'hésitera pas à renforcer ses capacités militaires, y compris sa puissance de missiles, qui sont entièrement destinées à la défense, et que les capacités de défense de l'Iran ne feront jamais l'objet de négociations.
Cet exercice se déroule alors qu’un haut commandant iranien continue de mettre en garde l’axe US/Otan/Israël contre toute ingérence dans les affaires intérieures iraniennes.
Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale du CGRI, a déclaré que la République islamique d'Iran avait réussi à infliger la défaite à l'ennemi à l'aide de l'intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité d'entreprendre des recherches spatiales et de mener à bien des projets pertinents.
Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh l’a annoncé lors d'une cérémonie à l'Université de technologie Khajeh Nasir al-Din Toosi à Téhéran, le mercredi 12 octobre. La République islamique a franchi des pas géants dans le domaine de l'aérospatiale et est désormais un acteur fort et redoutable dans la région.
« La coopération entre les universités [nationales] et le secteur de la défense du pays a été initialement établie au début de la Défense sacrée (la guerre imposée par l'Irak dans les années 1980) », a-t-il précisé.
Grâce à l'intelligence artificielle, l'Iran a réussi à vaincre l'ennemi qui se trouve à plus de mille kilomètres. Les experts et techniciens militaires iraniens ont fait ces dernières années des progrès significatifs dans la fabrication locale d'un large éventail d'équipements et sont devenus autosuffisants.
L'Iran a mis plusieurs satellites en orbite. Le 9 août dernier, l'Organisation spatiale iranienne a lancé le satellite Khayyam de fabrication nationale, doté de plusieurs fonctions en faveur de l'environnement. Le satellite a été mis en orbite par une fusée russe Soyouz depuis la station spatiale Baïkonour au Kazakhstan.