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Le commandant en chef du CGRI? le général Salami décrit comment sera menée la première offensive terrestre du Nord et du Sud contre Israël

Des combattants de Saraya al-Qods, branche armée du Jihad islamique (Photo via Info-Palestine.eu)

Tal Lev Ram, le Sioniste qui se fait passer pour un expert militaire a bien tort de conseiller à celui qui  succédera dès janvier 2023 au gourou Kochavi lequel gourou propulsé sous Netanyahu à la tête de l’armée d’occupation compte à son actif deux méga défaites militaires , la première datée de mai 2021 face à Gaza où l’entité a capitulé au bout de 11 jours et 4200 missiles et roquettes, la seconde remontant au début août courant , où la mise au pas d’Israël par Gaza  est survenu non pas face à toute la Résistance palestinienne mais à l’une de ses 14 composantes, JIP et ce, au terme de trois jours et de seulement 950 projectiles dont deux tiers des roquettes de garage,  que de ne s’occuper que de à 4 défis. Selon Ram, le candidat au « périlleux poste de chef de l’état-major » devra primo se soucier de l’Iran et de la perspective d’un possible accord avec les Occidentaux qui pourrait le placer hors ligne de mire du Pentagone et partant « rendre la tache bien ardue pour une armée israélienne dans ce qu’il qualifie de « confrontation militaire directe avec l’Iran ».  « Le nouveau chef d’état-major devra rehausser le niveau des préparatifs militaires en vue de cette confrontation ».

Et d’ajouter dans les colonnes de Maariv : « Mais l’Iran c’est le défi à l’externe.  S’ajoute à l’Iran, poursuit le sioniste, « le Hezbollah bien plus dangereux que l’Iran puisque limitrophe d’Israël et surtout puisqu’il est déterminé à empêcher l’exploitation de Karish dans un contexte où tout manquement à cette exploitation équivaut à perdre une occasion historique ». « Or ces deux défis se présentent au successeurs de Kochavi à l’une des moments les plus difficiles de l’histoire de l’armée israéliennes dans la mesure où son armée de l’air ne dominent plus totalement le ciel de la région et n’opère pas en supériorité absolu dans la mesure où il y a des drones et il y en a beaucoup et que ces drones sont anti Israël et partout présents ». Pour Ram la liste des défis à relever se complète d’un toute dernière mention, celle qui porte sur le manque d’effectifs au sein d’une armée israélienne de moins en moins attrayante pour les jeunes ».
 

 

Mais est-ce tout ? Force est de constater que le Sioniste fait volontairement impasse sur la « menace la plus immédiate, la plus fatale » qui pèse sur l’armée avec laquelle elle est au prise très exactement depuis le mois d’avril date à laquelle il a cru n’avoir plus jamais à y faire face à la faveur de la normalisation et du sommet qu’il a consacré au sujet au Néguev :  

Entre avril et juin 2022 puis le 8 à 18 août, l’armée sioniste a prouvé par A plus B qu’il lui manque l’essence de toute armée digne de ce nom : des hommes prêts à se battre. Car ces opérations commandos qui en début d’état sont partis de Jénine pour aller jusqu’à Tel Aviv et qu’Israël a cru avoir maté dans le sens à renfort de 30 000 effectifs de l’armée de la Police et se faisant aidé par des lances roquettes et des Apache et qui ont repris de plus bel dès le 8 aout, pour s’étendre tranchée par tranchée de Jénine à Tulkarem, à Naplouse puis à Qods occupé, comme s’il s’agissait  créer un cercles de feu à l’intérieur d’Israël, et bien c’est le genre de guerre pour laquelle l’armée de terre sioniste a été créée formées financées, et pour lequel elle dépense des millions de dollars par ans dans le cadre des exercices spéciales à se dérouler à Chypre, en Grèce et ailleurs : combat de rue, l’entité prétend même pourvoir l’enseigner aux alliés, aux partenaires et elle se targue d’en être un as inaccessible. Mais les commandos palestiniens isolés ou pas c’est cette réputation autoproclamée de guérilla à toute épreuve qu’ils ont piétinée et piétinent tous les jours à Silvan, à Khan Youness ou encore à Jénine que les soldats sionistes craignent comme de la peste.

C’est une guerre d’usure basée sur le principe de collection des tranchées qui broie la stratégie de séparation israélienne derrière laquelle l’armée factice a toujours tenté de cacher sa grande faille, celle de ne pas avoir de vrais soldats. Car le contingent terrestre d’une armée, ses soldats naissent d’une « terre » qui leur appartient et la Palestine occupée n’appartient pas aux Sionistes qui n’y sont que de passage et qui se savent condamnés. C’est ainsi que les  rounds de combat que déclenchent savamment le Hamas et le Jihad contre l’armée d’occupation émaillés continuellement d’opérations en Cisjordanie pousse à chaque fois à un degré plus avancé de détérioration cette armée de terre de façade qui si en mai 2021 n’a pas osé en dépit de ses 50 000 effectifs la moindre  incursion à Gaza, en août 2022 n’en a même pas évoqué l’hypothèse se cachant derrière un ridicule prétexte, celui de vouloir diviser les rangs de Hamas et de Jihad islamique.

La question qui se pose est la suivante : le prochain round, est-il nécessaire à Gaza de tirer les missiles et les roquettes contre Israël pour en provoquer l’effondrement ? Ou ce qui revient au même la seule Cisjordanie ne suffit-elle pas pour bouter définitivement hors des territoires occupés les Colons ? Après quelques 5 0000 colons ont quitté l’enveloppe de Gaza au J+2 de l’attaque balistique du Jihad islamique le 7 août et Sderot est pratiquement tombé entre les mains des Palestiniens. A cette question c’est l’Iran qui répond par commandant en chef du CGRI… pas besoin de missiles ni de bombe nucléaire pour rayer l’entité de la carte.

Le général de division, Hossein Salami a affirmé ce vendredi :

 "Ceux qui connaissent la logique de sécurité des Sionistes, savent bien qu'ils ont tout fait pour rendre impénétrables les frontières de la Cisjordanie, en assiégeant complètement les régions de peuplement palestinien et en confinant des colonies dans des murs, mais que malgré le siège extrêmement complexe, la Cisjordanie se réarme et une multitude d’armes y sont fabriquées et distribuées. Une telle capacité a germé à l'intérieur des terres palestiniennes ou autrement dit, elle n'est pas transmise de l'extérieur, mais les Palestiniens ont réussi à atteindre ce stade grâce à leurs propres potentiels. Et c'est cela le plus mortel pour Israël. 

Et de poursuivre : " En effet, la Résistance palestinienne et le Hezbollah libanais  disposent de piliers très solides. Pourquoi?  Aujourd'hui car dotée de force terrestre. C'est cette force terrestre en Palestine et au Liban qui a la capacité de contrôler complètement l'équation et de décider de la survie et de la mort d'Israël dans une bataille venir; Le Hezbollah libanais, s'appuyant sur l'expérience, la confiance en soi, les connaissances, les compétences, l'équipement et les techniques qu'il a acquis lors de la bataille en Syrie contre les takfiris, peut mener une guerre terrestre à grande échelle avec à la clès une victoire franche. C'est ce qui est arrivé face aux Takfiristes qui se battaient avec foi et qui étaient difficiles à vaincre et qui ont été vaincus.  

Qu'en est-il de la Palestine? Et bien les Palestiniens sont eux aussi prêts à une bataille terrestre d'envergure. Le talon d'Achille de l'entité c'est cette bataille au sol. Les tirs de missiles sont loin d'être la bataille décisive. Une terre devra être libérée par les soldats au sol. Les missiles sont parfaits pour la dissuasion et la conduite de guerres statiques mais loin d'être libératrice de la terre? Ce sont les bataillons d''infanterie qui devront mettre pied à terre et la libérer parcelle par parcelle . A quoi pourra ressembler une guerre Israël/Palestine?  Lorsque la bataille sera engagé au sol et que les combattants palestiniens et du Hezbollah se déplaceront en formation militaire sur le terrain, au Nord et au Sud, et bien ce sera là que le sort de la bataille sera joué. Et comment? de façon à ce que la géographie, la politique et la chose militaire se superposent complètement. Voici ce qui se produira : Dès le début, une opération terrestre signée Palestine/Hezbollah provoquera les vagues migratoires massives de civils et de militaires comme ce que nous avons vu le 7 aôut à Sderot . Cette confusion rompra  l'équilibre du système de commandement et de gestion de la guerre sioniste qui en sera désintégré. Ne vous fiez pas à ce que les affaires marchent sous les missiles en Israel.

 

Et de conclure : " Au fait elles marchent parce que les conditions ne sont pas de vraies conditions de guerre, les avions de ce régime volent régulièrement, les transports sont debout, les centrales électriques et les raffineries fonctionnent, l'ordre administratif prévaut et le régime peut gérer l'environnement dans le calme et la basse- processus de tension. Or quand les conditions de la vraie guerre se produiront, le système ne pourra se tenir car la Palestine occupée est petite et densément peuplée par des gens venus chercher  une vie confortable. Les Sionistes n'appartiennent pas à cette terre, certains d'entre eux sont d'origine européenne, certains d'entre eux sont d'origine africaine, certains d'entre eux sont venus d'Asie de l'Est, d'Amérique et d'autres endroits, et c'est un amas hétérogène, incohérents divisés en îlots de nationalités avec différentes langues, cultures, coutumes et traditions, et d'origines nationales différentes. Il n'y a pas une identité nationale qui donne l'intérêt pour prendre des armes et se battre ... bref les Sionistes ne sont pas des gens qui restent dans les tranchées. Même lorsqu'ils ont fui le sud du Liban en 2000, ils avaient laissé derrière eux des poêles allumés, des téléphone allumé . C'est dire à quel point ils cherchaient d'enfuir"..  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV