Lors d’une conversation avec son homologue azerbaïdjanais, Jeyhun Bayramov, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a discuté et échangé des opinions sur les questions importantes dans les domaines bilatéral, régional et international.
Le MAE iranien a considéré, ce dimanche 16 octobre, la présence des forces étrangères dans le Caucase comme une préoccupation commune des pays de la région et a annoncé l’opposition de la République islamique d’Iran au déploiement de toute force étrangère.
En soulignant les récents développements dans la région du Caucase, Amir-Abdollahian a mis l’accent sur le soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des pays, dont l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et a considéré cette approche comme la politique permanente de la République islamique d’Iran.
Le site Web Commonspace a rapporté que les observateurs de l’Union européenne (UE) devraient être déployés à la frontière arméno-azerbaïdjanaise avant la fin de ce mois.
Selon ce rapport, une mission d’évaluation technique de l’UE est arrivée à Erevan, ce vendredi 14 octobre, et les ministres des Affaires étrangères de l’UE devraient discuter de cette question et approuver un mandat et un budget pour la mission lundi 17 octobre.
Dans ce droit fil, en publiant un communiqué, l’UE a annoncé que suite à la demande de l’Arménie, une mission d’évaluation technique de l’UE est arrivée aujourd’hui à Erevan.
Le communiqué prétend que le déploiement de ces observateurs est considéré comme un développement important dans la normalisation des relations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et est étroitement lié aux pourparlers d’un traité de paix et aux travaux d’une Commission de démarcation des frontières. « En tant que principal médiateur entre Bakou et Erevan, la Russie a proposé le déploiement d’une mission de l’Organisation du traité de sécurité collective, OTSC», ajoute le rapport.
Pour rappel, la tension frontalière entre la République d’Azerbaïdjan et l’Arménie s’est intensifiée ces dernières semaines sur fond des accusations mutuelles de violations du cessez-le-feu précaire qui était conclu avec la médiation de la Russie. Chaque partie rend l’autre responsable de l’escalade des tensions.