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Irak: l'opération commando contre la base US à Erbil?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Irak: l'opération commando contre la base US à Erbil? (Photo à titre d'illustration)

L’opération commando en pleine base US à Erbil au bout de 15 jours d’attaques aux drones, aux missiles et à l'artillerie incessantes signés l'Irak contre les terroristes de PEJAK dans le Kurdistan irakien ? Peu d'information ont infiltré pour le moment sur cette attaque produite au cœur de Harir, base abritant les troupes US-otaniennes et d'Israël. Qu'en sait-on ?

Les médias irakiens ont rapporté jeudi 6 octobre un violent conflit armé près de la base militaire américaine dans la ville d'Erbil, annonçant que le conflit se poursuivait avec différents types d'armes et avait laissé quatre morts et des dizaines de blessés.

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Aucun rapport n'a encore été publié sur la nature de ces affrontements près de la base militaire Harir appartenant à l'armée américaine.

Pourquoi l'Iran attaque le Kurdistan irakien ?

S’exprimant sur les attaques de drones iraniens contre le Kurdistan irakien, Seyyed Reza Sadr al-Husseini, l’expert iranien des questions d'Asie occidentale a affirmé : « Il existe dans la région du Kurdistan irakien des groupes séparatistes qui ont des liens avec l'Amérique et Israël. »

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La semaine dernière, les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique ont lancé une attaque de drones et d’artillerie sur le quartier général des forces séparatistes kurdes dans le Kurdistan irakien. Ce n’est pas une première, le CGRI avait précédemment ciblé le même quartier général avec des missiles indigènes. En interaction avec le gouvernement central et régional, le CGRI se doit depuis deux décennies de contenir les agissements des groupes séparatistes sur les frontières pour protéger les intérêts nationaux de l’Iran.

Les attaques de missiles et de drones iraniennes des dernières semaines ont été menées puisque le gouvernement régional n’était pas sensible aux avertissements de la République islamique.

L’Iran ne considère pas le gouvernement régional du Kurdistan comme un gouvernement indépendant, mais comme faisant partie du gouvernement central de Bagdad, pour cette raison, toutes les opérations d’envergure de sécurité sont menées en coordination avec le gouvernement central irakien.

Étant donné que le gouvernement régional du Kurdistan avait obtenu une licence d'autonomie limitée dans divers domaines à l'époque de Saddam Hussein, il sait très bien qu'il doit se coordonner avec Bagdad dans les domaines sécuritaires.

En raison de son manque de contrôle sur les questions liées à l'Amérique et au régime sioniste, le gouvernement régional semble avoir opté pour le silence face aux activités des mouvements séparatistes.

Durant les dernières semaines, le gouvernement régional du Kurdistan n'a pris aucune mesure contre l’Iran et n’a jamais montré du mécontentement face aux opérations sécuritaires du CGRI. Les responsables kurdes sont conscients du fait que la du Kurdistan dépend directement de celle de l’Iran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV