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Pourquoi Israël n'a d'autres choix que de se soumettre au Hezbollah?

Le drone Hassan appartenant au Hezbollah libanais. (Photo d'archives)

Le duo Gantz/Lapid dit ne pas accepter les conditions libanaise concernant Karish et affirme être près à la guerre. Vraiment? les faits montrent que l'entité fait la une grossière fuite en avant! Le négociateur en chef d'Israël pour les pourparlers sur la frontière maritime du Liban a démissionné. Le négociateur en chef d'Israël pour la démarcation de la frontière maritime avec le Liban, Udi Adiri, a démissionné la semaine dernière en raison de la manière dont le conseiller à la sécurité intérieure Eyal Hulata a mené les pourparlers après que la responsabilité en a été transférée au bureau du Premier ministre, a rapporté hier le site Internet israélien Maariv.

Le site a cité des sources proches d'Adiri disant qu'il s'opposait également aux termes de l'accord émergent. « Adiri ne s'intéresse qu'à la question énergétique et ne connaît pas les aspects sécuritaires et politiques de l'accord, et le gouvernement étudie le texte de l'accord d'un point de vue juridique et examine ses derniers détails » ajoute Maariv.Citant des proches de ce responsable israélien, Maariv a rapporté que la raison de la démission de ce responsable puisait dans le fait qu’il s’opposait à l'accord conclu avec le Liban.Depuis le début de 2020, Udi Adiri était à la tête de l'équipe de négociatrice israélienne chargée de mener des pourparlers indirects avec le Liban.

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La démission est intervenue quelques jours avant que l'envoyé américain à l'énergie Amos Hochstein ne présente sa proposition finale pour régler un différend frontalier maritime entre Tel-Aviv et Beyrouth.

Au fait à Karish, le Hezbollah s’impose et avec lui le Liban. Les menaces brandies par Seyyed Hassan Nasrallah, Secrétaire général du mouvement de la Résistance libanais, Hezbollah, ont contraint le régime sioniste et les Américains à proposer un plan en fonction de leur échéance, ce qui a obligé les sionistes à s’abstenir d'extraire du gaz de la plateforme Karish.

Le président libanais Michel Aoun et le Premier ministre par intérim Najib Mikati ont reçu le samedi matin 1er octobre la proposition écrite de l'envoyé américain Amos Hochstein sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël. Aoun et Mikati ont rencontré l'ambassadrice américaine au Liban, Dorothy Shea, qui leur a présenté la proposition. Le président du Parlement, Nabih Berri, a déclaré que le projet d'accord final soumis par le médiateur américain Amos Hochstein pour la démarcation de la frontière maritime avec Israël était positif et « répond en principe aux exigences libanaises qui refusent tout impact de l'accord maritime sur la frontière terrestre ».Berri a déclaré au journal Asharq al-Awsat que le projet se compose de « 10 pages en anglais et nécessite un examen avant qu'une réponse finale puisse être donnée ».Berri a également déclaré que l'accord serait signé au poste frontière de Naqoura.

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Nasrallah a salué la proposition, la décrivant comme « une étape très importante ».« L'importance de ce qui s'est passé, c'est qu'il y a maintenant un texte écrit », a-t-il dit.« Les prochains jours seront cruciaux », a ajouté Nasrallah, alors que les autorités libanaises préparent leur réponse à une offre qui pourrait « ouvrir de larges horizons au peuple libanais. Si l’affaire de démarcation atteint un bon résultat, alors ce sera le fruit de l'unité, de la coopération et de la solidarité nationale », s’est-il félicité.

En Israël, le climat est en effet très tumultueux et affecté par l'ambiance électorale. Bien que les sionistes aient voulu reporter le plan jusqu'aux élections, mais les menaces de Nasrallah les ont forcés à le présenter.

Dans la foulée de rendre le terrain propice à la signature de l’accord sur la démarcation maritime entre le Liban et Israël la conseillère juridique du cabinet israélien a confié toute décision sur cette affaire au cabinet de sécurité du régime de Tel-Aviv. Avec cette décision, elle a annulé les pétitions présentées par les associations de droite à la Cour suprême du régime sioniste qui planifient d’enrayer la signature de l'accord avec Beyrouth avant la tenue des élections.

Le procureur général Gali Baharav-Miara a changé sa position sur le processus d'approbation de l'accord émergent entre Israël et le Liban concernant le champ de gaz naturel de Karish. Une source diplomatique de haut rang a récemment déclaré à des correspondants diplomatiques que Baharav-Miara avait donné son feu vert pour que l'accord soit approuvé uniquement par le cabinet de sécurité, sans qu'il soit nécessaire de le porter devant le « gouvernement » au complet ou la Knesset. Un nouveau sondage d'opinion a montré que 43% des Israéliens soutiennent la signature d'un accord pour délimiter les frontières maritimes avec le Liban.

Et 16% des Israéliens ont exprimé leur objection à la signature de l'accord, tandis que 41% ont déclaré qu'ils n'avaient pas encore d'opinion, ou qu'ils ne savaient rien de l'accord.

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61% des sondés issus des partis de gauche en Israël ont déclaré soutenir l'accord, tandis que 29% des Partis de droite y sont favorables. L'ancien chef du renseignement israélien Amos Yadlin a affirmé que les paramètres de l'accord concernant la démarcation des frontières maritimes n'avaient pas été publiés, ni en Israël ni au Liban. Une hypothèse, qui peut être proche de la vérité, est que Nasrallah a obtenu tout ce qu'il voulait et qu'il est donc satisfait. Dans une série de tweets le lundi 3 octobre visant à qualifier du Premier ministre Yaïr Lapid de faible en matière de sécurité, le Parti Likud de Netanyahu a écrit que le Premier ministre « remettait une énorme réserve de gaz israélien au Hezbollah ». Dans ses efforts pour remporter les élections du 1er novembre, le chef de l'opposition Benjamin Netanyahu est prêt à torpiller l'accord entre Israël et le Liban sur la démarcation des frontières maritimes.

Ibrahim al-Amin, PDG et rédacteur en chef du journal Al-Akhbar, a écrit dans un article que le Hezbollah n'est lié à rien au-delà du cadre général qui protège les droits du Liban.

« Quiconque dit qu'il n'y a aucune garantie qu'un nouveau cabinet israélien respectera l'accord, doit savoir que la Résistance libanaise a des capacités de magie et de force - ce qui oblige d'autres à entendre et à obéir. » La ministre israélienne de l’Energie a rejeté les critiques formulées à l’adresse du cabinet après l'accord sur les frontières maritimes avec le Liban.

«  Il y a un avantage pour le Liban à avoir une plateforme d'extraction de gaz, car cette action rétablira le calme dans la région et l'empêchera de se procurer en énergie iranien. Les déclarations de Benjamin Netanyahu contre cet accord portent atteinte à la sécurité d’Israël », a-t-elle dit.L'un des points principaux et importants était la performance du Hezbollah dans cette condition où l’instabilité économico-sociale règne au Liban. Malgré les différends et les défis, la performance a renforcé plus que jamais la solidarité au Liban pour concrétiser les intérêts nationaux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV