Alors que les sionistes et les médias occidentaux admettent ouvertement que la énième tentative de "révolution de couleur" US/Israël contre l'Iran a échoué et que grâce à la vigilance des Iraniens le projet occidental de l’instrumentalisation du décès d’une jeune femme iranienne n'a pas eu le résultat escompté, la riposte US tombe : Washington annonce une nouvelle série de sanctions contre l’Iran.
Selon l’agence de presse américaine Bloomberg, citant deux sources bien informées, le gouvernement Biden cherche à imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran afin de ramener Téhéran à la table des négociations pour relancer le Plan globale d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC).
Bloomberg a annoncé l'imposition de nouvelles sanctions pétrolières contre l'Iran alors que le président Ebrahim Raïssi a souligné que tout accord conclu dépendra de la décision de Washington sur la manière de lever les sanctions et de respecter ses engagements.
Les nouvelles sanctions américaines visent 10 sociétés iraniennes basées aux Émirats arabes unis, en Chine, à Hong Kong et en Inde.
Les noms des sociétés et pétroliers sanctionnés sont les suivants :
1. Clara Shipping LLC, basé aux Émirats arabes unis
2. Iran Chemical Industries Investment Company basé en Iran
3. Middle East Kimiya Pars Co, basé en Iran
4. ML Holding Group Limited, basé à Hong Kong
5. Sierra Vista Trading Limited basé à Hong Kong
6. Tibalaji Petrochem Private Limited basé en Inde
7. Virgo Marine, basé aux Émirats arabes unis
8. WS Shipping Co. Ltd basé à Hong Kong
9. Zhonggu Storage and Transportation Co. Ltd basé en Chine
10. Le petrolier Gasalor, sous pavillon panaméen
Dans ce droit fil, il est à noter que le journal américain Washington Free Beacon citant le lobby israélien anti-PGAC United Against Nuclear Iran (UANI) a déclaré que le gouvernement chinois ignore non seulement les sanctions pétrolières américaines contre l'Iran, mais depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, il a augmenté son achat de pétrole à l'Iran à plus de 2,5 fois.
Selon ce rapport, la vente de pétrole à la Chine a été la source de revenus la plus importante pour le gouvernement iranien pendant les années difficiles des sanctions, notamment au cours des 4 dernières années. Les exportations de pétrole iranien à la Chine ont dépassé les chiffres de l'ère pré-sanctions.