« Si l'Iran continue à nous tester, il découvrira le bras long et les capacités d'Israël », a prétendu le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid lors d’une visite du mardi 6 septembre de la base aérienne de Nevatim dans le sud d'Israël, qui abrite la flotte d'avions de combat F-35, une base qui soit dit en passant a fait l'objet d'une opération commando en février 2021 à peine quelques semaines avant que l'opération historique "Épee de Qods" ne commence, opération au terme de quoi le F-35 à été hacké.
La question qui se pose est donc d'emblée de savoir si le régime sioniste qui menace depuis au moins 20 ans de mener des frappes aériennes directe contre l'Iran en est il capable?
Au fait cela fait 20 ans que les F-35 en ont été là où ils étaient et on se rappelle comment a Karish ils ont raté des drones du Hezbollah. Or ce n'est pas le cas de la DCA iranienne de longue portée Bavar-373! Et justement c'est le commandant en chef de la DCA iranienne qui vient de lancer un défi à Israël. Le commandant vient de déclarer ce vendredi 9 septembre que le test final du système de défense antiaérienne Bavar-373 sera effectué dans les prochains jours et que la portée du système dépassera 300 km.
S'adressant à la télévision nationale iranienne vendredi, le général de brigade Alireza Sabahi Fard, commandant de la Force de défense aérienne de l'armée iranienne, a déclaré que tout équipement et expertise nécessaires à la fabrication du système de la défense aérienne Bavar-373 étaient indigènes.
« Après avoir réalisé un travail scientifique compliqué avec la coopération de la Force de défense aérienne de l'armée, des universités et du ministère de la Défense, nous avons réalisé le puissant système Bavar-373 », a déclaré le général Sabahi Fard. et de poursuivre : « Nos scientifiques sont allés jusqu'à mettre à jour notre propre équipement en fonction des menaces, cela s'est également fabrique le système Bavar-373. Lorsque le système a été dévoilé, sa portée n'était pas aussi élevée qu'elle l'est à présent ».
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Il a en outre souligné que le système de défense iranien a la capacité de cibler les menaces et les avions de chasse ennemis au-delà des frontières nationales, notant que la portée du Bavar- 373 a augmenté.
Le commandant de la Force de défense aérienne de l'armée a également déclaré que « le système de défense aérienne Bavar- 373 a passé avec succès tous ses tests initiaux.
« Le test final de ce système sera effectué dans les prochains jours et nous augmenterons sa portée à plus de 300 kilomètres », s’est-il félicité. Et de conclure : « Après ce test, il entrera à nouveau dans le réseau de défense aérienne avec des changements fondamentaux et avec une supériorité sur les menaces d'aujourd'hui ».
Cette remise à niveau semble destiné très exactement à ce coup de bluff de Lapide. Le Bavar-373 est capable d'intercepter au delà des frontières iraniennes. Sa portée a-t-elle été élargie? Sans doute. Mais il y a une autre possibilité : le déploiement de Bavar-373 en Syrie une perspective qui rend complètement dingue Israël. Mais à ceci s'ajoute un autre défi, celui de voir le F-35 Adir se trouver nez à nez dans le ciel même du Levant avec le su-35... le su-35 russe? Non iranien... que la Russie a l'intention de livrer à l'Iran dans un rapport donnant donnant.
Que cherche l'Iran? Décidément il est en quête de quoi mener des combats du corps à corps dans le ciel, tout en ayant la capacité de manœuvre contre les objectifs au sol ou en mer. Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour ses adversaires américains ou israéliens dans la mesure où jamais aucune partie n'a tenté des combats aériens contre eux mais que l'Iran le tentera. C'est déjà bien visible à travers ces incidents qui se multiplient dans le golfe Persique où la marine iranienne cherchent pour un oui ou pour un non, à prouver qu'elle domine son environnement.
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« Le Sukhoi-35 peut vraiment changer l'équation [pour l’Iran]. L'acquisition de Su-35 aiderait l'Iran à moderniser son armée de l’air et à constituer une amélioration significative par rapport à son stock actuel de F-14 des années 1970. Certes ce n'est pas un chasseur russe parfait ni furtif, mais c'est une plateforme pour des combats du corps à corps.
L'acquisition des avions de chasse plus avancés serait probablement un défi pour les États-Unis dans les années à venir. Une armée iranienne mieux équipée et des liens plus étroits avec le Kremlin pourraient rendre les négociations nucléaires beaucoup plus difficiles. Quant aux Israéliens qui craignent déjà des missiles de 2 000 km de portée de l'Iran, cela pourrait tout bonnement les pousser à revoir les grandes lignes de leur stratégie aérienne car cela mettra très probablement un terme à l’ère « bombardons et ne craignons rien ».
