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Une vaste bataille "aérienne" s'annonce dans le ciel syrien : S-400/Bavar 373 contre F22/F35

SU-57 de l'armée de l'air russe. (Archives)

Le samedi 4 avril dans la soirée, plusieurs camions militaires américains avec à leur bord du logistique, des canons d'artillerie lourde, des véhicules blindés et d'autres munitions ont débarqué au sud de Hassaké, en transitant via le  point de passage de Semalka situé sur les frontières avec le Kurdistan irakien. La crise de Covid-19 aidant, peu de médias, à part ceux appartenant aux terroristes  comme Anab ont couvert l'information. Dans le même temps, le site libanais Southfront a fait état du largage des cargaisons d'armes à partir d'un C-130 à l'est de Deir ez Zor, soit tout près des frontières irakiennes. 

Evidemment ces informations évoquent toutes une volonté américaine de consolider ses positions tout près des champs pétroliers que les forces US occupent à Hassaké ou encore à Deir ez-Zor mais il semblerait que les agissements américains vont au-delà de simples velléités énergétiques. Dans un mouvement homogène les Etats-Unis sont sur le point de créer un front uni le long de l'est de la Syrie qui s'étendrait depuis Hassaké à Deir Ez Zor, soit le long des frontières avec l'Irak. Il s'agit en effet de deux province où sont situées deux des bases les plus importantes de l'armée syrienne et de la Russie et de la Résistance, à savoir Hassaké et T4. Et tout ceci sur fond du possible déploiement des batteries de Patriot en Irak voisin, à Erbil et à al-Anbar. 

Le schéma se précise presque : les USA s'apprêtent à engager une épreuve de force aérienne avec la Syrie et ses alliés destinés à restituer la pleine fonctionnalité de son armée de l'air, désormais presque inexistante à la faveur des batteries de missiles S-400 et autres pièces de la DCA intégrée syro-russe et des éléments de la DCA de la Résistance déployés à Qamichli, à T4 entre autre. 

D'où, l'arrivée en masse des équipements militaires à la base de Qasrk (25 km au nord de Hassaké) et à la base d’al-Chadadi (60 km au sud de Hassaké et les efforts américains de fournir de grosse quantité d'armes à ses éléments à l'est de Deir ez-Zor et tout ceci sous couvert à avoir à protéger le réseau de la contrebande du pétrole syrien qui se poursuit de plus belle depuis trois ans avec Aramco et même Exxonmobil sur place. 

Et la réaction du camp d'en face? Un militaire américain a été tué dimanche 5 avril, à peine quelques heures après ces nouveaux agissements militaires américains dans la banlieue sud de Hassaké, sur les frontières avec Deir ez-Zor par ce que les sources pro-US qualifient d'"individus armés inconnus". Comme on pourrait s'y attendre "les détails sur les circonstances de l'attaque ne sont pas divulgués et ne risquent pas d'être divulgués de sitôt". Dans le même temps, un attentat à la voiture piégée a eu lieu près d’un poste de sécurité des miliciens pro-Ankara à Mabrouka, dans le sud de la ville de Ras al-Aïn dans le rif de Hassaké. Et tout ceci sur fond d'un déploiement rapide et intensif d'armes et de munitions russes à l'est d'Alep, entre Hassaké et Idlib. 

Il s'agit des dizaines de véhicules blindés russes, bourrés de munitions qui s'ajoutent à de gros convois d'armes syriennes déployés depuis le 5 mars à Manbij et à Aïn al-Arab. Tout en ayant en vue les agissements US, l'armée syrienne et ses alliés s'apprêtent à la bataille finale à Idlib. Des dizaines de véhicules blindés russes se sont déployés donc à Manbij et Aïn al-Arab. Une rude bataille s'annonce: une bataille aérienne dont l'objectif consiste à briser définitivement la puissance de l'armée de l'air US qui a trop longtemps duré au Levant avec d'un côté les éléments de la DCA syro-irano-russe avec les S-400, le Bavar 373 entre autres et de l'autre une aviation US qui ne cesse de brandir ses F-35 et ses F-22.

Le champ de bataille aérien se situe sur les frontières syro irakiennes mais aussi à Idlib où l'OTAN a armé l'armée turque de ses batteries de la DCA MIM-23 Hawk. Pour la petite histoire, les agences viennent de rapporter l'apparition d'un premier MQ-9 de l'US Air force dans le ciel d'Alep. Il s'agit en effet de ce type de drone dont un prototype a été intercepté et abattu en juin dernier par la puissante batterie de missile iranienne Khordad 3. Le site militaire russe Avia.pro affirme que exactement comme dans le cas "iranien", un Boeing P-8A Poseidon accompagnait le drone. "Le P-8 s'est rapproché autant que faire se peut de la base aérienne russe, soit à seulement 1 ou 2 kilomètres de l'espace aérien syrien et à seulement 40 à 45 kilomètres de la base de "Hmeimim". Mais qu'est-ce qui pourrait spécifiquement intéresser un avion militaire américain à Hmeimim? Mais les Américains planifient-ils des attaques ou cherchent-ils à provoquer la Russie? Rien n'empêche l'armée russe d'activer des moyens de suppression électroniques et de "conduire" la partie américaine dans l'espace aérien syrien et de le détruire avec succès. Surtout que cette mission du P-8 s'effectue sur fond de l'arrivée du groupe aéronaval américain en Méditerranée orientale". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV