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Première attaque à la bombe à fragmentation contre l'armée sioniste signée Cisjordanie/Résistance maghrébine

Première attaque à la bombe à fragmentation contre l'armée sioniste à Ramallah, 4 septembre 2022/Twitter

Est-ce de la plombe algérienne ?! Dans la nuit de 4 à 5 septembre, à peine quelques heures après qu’un commando palestinien eut pris pour cible de son arme automatique merveilleusement manié un car bourré d’officiers sionistes qu’il attendait au tournant quelque part dans la vallée du Jourdain, soit cette zone bordée par la JordanieIsraël, et les territoires palestiniens occupés de la Cisjordanie que les coopérations militaires armée sioniste/armée jordanienne avait permis jusqu’à ce fatidique dimanche d’être l’une des rares localités cisjordanienne à ne pas être embrasé dans la foulée de la bataille balistique du début aout, Unité des tranchées », une nouvelle attaque eut lieu, ciblant toujours les officiers sionistes mais cette fois en plein Ramallah, le siège d’une AP si longtemps servi d’obstacle à une guerre de libération de la Palestine.

Vidéo: l'attaque anti israël dans la vallée du Jourdain/twitter 

Au fait encore groggy par ce qu’il venait de leur arriver à la vallée du Jourdain où selon toute vraisemblance quelque chose est changé, un rempart est sauté puisque sans « complicité «  des éléments au sein de l’armée jordanienne », jamais le commando n’aurait pu pénétrer la zone si tranquillement, armes et équipements à l’appui et ouvrir le feu si facilement sur le bus, les Sionistes ont du alors se pencher sur un « cas » parfaitement » nouveau, aussi terrifiant que l’attaque de la vallée du Jourdain à savoir l’usage pour la première fois de bombe « à fragmentation » ou de « diablo »  contre l’armée d’occupation.

Toute la journée de dimanche, la censure militaire a tenté de jouer avec le bilan des « blessés » de l’opération historique de la vallée du Jourdain en allant de « 5 colons touchés » aux « 7 soldats blessés dont plusieurs dans un état grave », mais en vain. C’est clair, la traînée de poudres allumée à Jénine il y a un an  puis à Naplouse à Tulkarem et qui depuis le 7 août, date de l’entrée en vigueur d’une trêve avec Israël qui n’en porte que le nom puisque tout ce qui se produit en ce moment en Cisjordanie est la prolongation de ces 950 roquettes du Jihad islamique de la Palestine tirés entre 5 et 7 août contre 58 colonies et villes israéliens du sud et de centre  avec en toile de fond la décolonisation complète de Sderot et partielle d’Ashkelon pour la première fois depuis la création de l’entité, a désormais gagné la vallée du Jourdan, le lac Tibériade, le golfe d’Aqba, le mont Hermon, soit toutes ces régions où Américains, Israéliens et normalisateurs rêvent ensemble de pipelines, de projets hydrauliques, de projets énergétiques. Et comme si cela ne suffisait pas le coup de Ramallah est tombée.

Vidéos: l'attaque à la bombe à fragmentation contre les militaires sionistes à Ramallah/twitter 

Que s’est-il passé au juste?

Quatre, là encore, militaires sionistes ont été « grièvement » blessés alors qu’il circulait dans le village « Nabi Saleh » quand les « assaillants palestiniens » lui ont lancé « une bombe artisanale, selon Ynet. C’est donc un bilan de 12 « blessés graves » en 24 heures si on se fie à l’intégrité des médias israéliens pour qui un « Sioniste ne meurt jamais » ! Mais ce n’est pas le plus important dans cette histoire : le plus important c’est l’apparition après des dizaines d’opération commandos à l’arme M-16 ou à l’armée automatique que l’entité affirme avoir été trafiqué depuis la Jordanie de la « bombe artisanale » sur le champ de bataille, bombe que la censure bégaie à en éclaircir la nature puisque déjà les Sionistes désertent en masse les rangs de l’armée israéliennes de peur des armes blanches et des coups de feu cisjordaniens. On se demande quelle sera leur réaction quand ils sauront que des bombes en plombe les attendent désormais en Cisjordanie.

Hier soir, l’heure était à la panique généralisée dans le QG de l’armée sioniste au point tel que le chroniqueur de Ynet, Amos Harel s’est livré à des aveux croisés :

Le danger potentiel en Cisjordanie est plus élevé que le danger dans la bande de Gaza. (…) la difficulté critique à laquelle sont confrontés les services de sécurité israéliens est liée à l'incapacité d'empêcher les Palestiniens (auteurs des opérations) de franchir les brèches du mur de séparation, ou entre les deux côtés de la soi-disant ligne verte. (…) il est impératif que les services de sécurité palestiniens s'emploient à freiner les opérations armées contre l'armée israélienne et contre les colons en Cisjordanie, dont le nombre a atteint environ 700 000. Sans cette Autorité, Israël ne saurait venir à bout de la crise. (…) le casse-tête dont souffre l'appareil de sécurité en Israël ces jours-ci n'est pas dû uniquement à la grève de faim des prisonniers, mais plutôt à la faiblesse de l'Autorité palestinienne elle-même. (…) Les services de sécurité de l'Autorité ont du mal à opérer dans différentes zones de Cisjordanie, et ces zones englobent rapidement des hommes armés travaillant pour frapper des cibles israéliennes ; au début c'était Jénine, puis le centre s'est déplacé vers le Kasbah de Naplouse et les villages environnants…",

Qu’y a-t-il de nouveau dans ces aveux ? L’AP à titre de symbole du Palestinien humilié est morte, ses membres ayant massivement ralliés les rangs de la Résistance armée. A partir de là personne ne peut oublier un très curieux épisode daté pas plus tard que de mois juin où l’Algérie, membre maghrébin de l’axe de la Résistance a tenu à convier à la parade militaire marquant le soixantième anniversaire de l’indépendance du pays du colonialisme français à la fois le Hamas et l’Autorité autonome, Haniyeh et Mahmoud Abbas.

Beaucoup y ont vu un pont qui venait de ne se faire non pas seulement entre les palestiniens mais aussi entre l’armée algérienne Gaza et la Cisjordanie. Ces gens-là n’avaient peut-être pas trop tort. Car une Résistance palestinienne ayant renoncé à la Turquie pour se rapprocher de l’Algérie cela veut dire la fin de tout compromis Israël/Palestine.

Signe des temps, le gourou Gantz a annoncé il y a deux jours avoir placé sur la liste de ses sanctions l’entreprise Cedar, spécialiste dans le domaine du fer et de l’acier et disposant de 7 branches dans la production de barres d’armature, de plaques d’acier et de tuyaux. N’est-ce pas du matériel propre à servir dans des bombes artisanale genre ce qui vient d’exploser à Ramallah ? il semblerait que l’entité a trop tardivement réagi. Disons que c’était une très mauvaise idée que de normaliser avec Rabat et de chercher à retourner les Maghrébins contre les Maghrébins pour en tirer profit. Mais ce n’est qu’un début …

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV