Ce que l’Algérie vient de faire à l’occasion du 60e anniversaire de son indépendance c’est bien plus que de fêter l’historique liberté retrouvée, l’Algérie a fait de cet événement une manifestation politico-militaire anti-Israël. Sur le plan militaire la DCA S-300, les Sukhoi et les Kilo étaient au rendez-vous vous, mais plus fort que cela a été Gaza, Syrie et Cisjordanie largement présents au cours de ce défilé. N’est-ce pas le ralliement matériel des forces armées algériennes aux combattants de Jénine de Naplouse de la Palestine historique et de Qods. Alger a embrassé Épée de Qods... Mais il y a plus encore.
En visite en Algérie, Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, qui s’est rendu en Algérie, a rencontré Saleh Goudjil, président de l’Assemblée nationale algérienne, a rapporté Al-Araby Al-Jadeed ce jeudi 7 juillet.
Le chef du Hamas a souligné qu’il n’avait pas hésité un instant à répondre positivement à l’invitation de l’Algérie à mener cette action pour l’unité entre ceux qui se battent pour la cause palestinienne, indiquant que la libération de la Palestine ne peut se faire que par la résistance et l’unité.
Saleh Goudjil a, quant à lui, souligné l’importance de l’unité dans la lutte contre le colonialiste, à l’instar de l’expérience algérienne. Il a considéré la question palestinienne comme une question centrale pour la nation et le gouvernement algériens et a déclaré que les Algériens insistent sur le droit de la nation palestinienne à créer un État indépendant centré dans la ville de Qods.
Goudjil a également souligné l’engagement de l’Algérie à soutenir la cause de la Palestine et son aide inconditionnelle à la nation palestinienne pour qu’elle puisse maintenir l’unité nationale de la Palestine en tant qu’une arme active contre les projets coloniaux et de colonisation sioniste.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a organisé une rencontre entre Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, et Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité autonome dans la soirée du mardi 5 juillet. Alger TV a qualifié cette rencontre d’historique, mais n’a pas annoncé son contenu. Selon le rapport, Tebboune et Abbas ont signé un document pour donner à une rue de Ramallah le nom d’Al-Alger.
Les différends entre le Fatah et le Hamas ont commencé en 2007 suite à la victoire du Hamas aux élections législatives avec 74 sièges contre 45 pour Fatah. Ce dernier, dirigé par Mahmoud Abbas, a initialement accepté les résultats des élections, mais a fait revirement lors que les États-Unis et l’Europe se sont opposés aux résultats des élections sous prétexte que le Hamas est un groupe « terroriste ».