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Qu’est ce qu’exige l’Iran aux Américains ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général adjoint du Service européen pour l'action extérieure Enrique Mora (2e G) et le négociateur en chef nucléaire iranien Ali Bagheri Kani (2e D) attendent le début d'une réunion du Plan d'action global conjoint ( PGAC) à Vienne, Autriche, le 3 décembre 2021. ©Reuters

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kan'ani, a annoncé vendredi 2 septembre que Téhéran a envoyé son avis sur la réponse des États-Unis à un projet de texte proposé par l'UE pour un éventuel accord sur la levée des sanctions contre l'Iran et la relance de l'accord nucléaire de 2015.

"Après avoir reçu la réponse des États-Unis, l'équipe d'experts de la République islamique d'Iran l'a examinée attentivement et les réponses de l'Iran ont été compilées et soumises au coordinateur de l'UE", a déclaré M. Kan'ani vendredi.

Il a souligné que le texte, envoyé par l'Iran, avait une approche constructive visant à finaliser les discussions, ajoutant que la réponse de l'Iran a été préparée "après une évaluation à différents niveaux".

Hier, jeudi, immédiatement après la fin du processus d'examen détaillé de la réponse de la partie américaine, l'Iran a soumis sa réponse écrite avec soin et rapidité au coordinateur européen des pourparlers.

"L'Iran a démontré sa bonne volonté et son sérieux pour parvenir à un accord solide et stable", a noté le chef de la diplomatie iranienne concernant la réponse de l'Iran. 

Rappelons que le 8 août dernier, l'Union européenne (UE), qui coordonnait les pourparlers de Vienne, a soumis aux parties "un texte final" non négociable, demandant à Téhéran et à Washington de l'accepter, dans l'espoir de conclure les pourparlers engagés il y a un an et demi.

L'Iran avait exprimé son point de vue sur les propositions de l'Union européenne et soumis sa réponse écrite au coordinateur européen des pourparlers le mardi 14 août au matin. L'UE avait considéré la réponse de l'Iran pour relancer le JCPOA comme constructive.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères avait déclaré, mercredi 24 août, que l'Iran avait procédé à un examen par des experts de la réponse reçue des États-Unis aux amendements de Téhéran au texte de l'UE sur la relance de l'accord de 2015 et qu'il donnerait une réponse aux Américains une fois cet examen terminé.

"L'Iran n'acceptera en aucun cas que, même lorsque toutes les parties sont susceptibles de revenir au JCPOA, certaines accusations politiques et sans fondement des responsables de l'AEIA contre l'Iran subsistent, et qu'ils mettent en avant de telles allégations sans fondement provenant du régime sioniste pour perturber le processus de négociation nucléaire de Vienne", a noté le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran lors d'un rassemblement d'Iraniens résidant en Tanzanie à Dar es Salaam.

Faisant référence aux négociations nucléaires en cours à Vienne, le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a exprimé l'espoir, mercredi 31 août, qu'un accord sur la levée des sanctions pourrait être trouvé dans les prochains jours.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a qualifié de "raisonnable" la réponse de l'Iran et des États-Unis au texte proposé par l'UE.

"Il est clair pour moi qu'il existe un terrain d'entente entre les parties et que nous pouvons parvenir à un accord qui tienne compte des préoccupations de chacun. Nous ne gâcherons pas cette situation positive et nous conclurons l'accord", a-t-il ajouté.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV