Les avions turcs AWACS ont commencé à espionner la Crimée que le président turc annonce régulièrement être "ukrainienne". des avions turcs sont utilisés, selon des sources russes pour effectuer des reconnaissances au-dessus de la partie centrale de la mer Noire et de la Crimée comme en témoigne, toujours dixit ces sources le récent vol d'un Boeing E-7T d'alerte avancée au-dessus des côtes roumaines. : "Selon le service d'échange ADS-B, l'avion turc d'alerte avancée Boeing E-7T a effectué une reconnaissance au-dessus des eaux de la mer Noire pendant environ trois heures. La trajectoire de vol de l'avion militaire turc indique que ce dernier surveillait la Crimée et la partie centrale de la mer Noire, bien que la Turquie n'ait pas auparavant aidé l'OTAN à mener des missions de reconnaissance." A ceci s'ajoute cette usine de Bayraktar que le Sultan Erdogan veut ériger en Ukraine ou encore ces lance-roquettes avancé TRLG-230 qu'Ankara veut livrer à l'armée ukrainienne, quelques 200 lance-roquettes à longue portée TRLG-230 une arme qui a montré de bonnes performances dans la guerre du Haut-Karabakh en combinaison avec des véhicules aériens sans pilote.
Et pourtant et malgré toutes ces manifestations de bienveillance à l'encontre de Washington qui relève de l'atlantisme inné de l'AKP, Ankara se fait régulièrement taper dessus, que ce soit pour ses liens avec la Russie ou que les F-16 que l’Amérique refuse de lui livrer sous prétexte des S-400 turcs. Pire, la presse turque fait état d'un vaste réseau d'espionnage de la CIA en Turquie, réseau dont la fonction consiste sous le prétexte de lien Turquie-Russie à miner les fondements de l'économie turque, à faire secouer la livre à en provoquer les chutes successives, car l'Amérique et l'exemple européenne est là pour nous le prouver, ruine davantage ses alliés que ses adversaires, la guerre en Ukraine étant un moyen pour que les Etats Unis, pays le plus endettés du monde détruisent l'UE, une zone économique potentiellement adverse. Mais que font les espions de la CIA en Turquie?
Ce vendredi, 26 août, un journal turc a déclaré que la CIA ciblent des hommes d'affaires turcs liés au commerce avec la Russie. Le journal turc Yeni Safak a rapporté ce vendredi 26 août que le chef de la Central Intelligence Agency (CIA) en Turquie a appelé et « ouvertement menacé » des responsables d'entreprises de construction impliquées dans le commerce avec des entreprises et des ressortissants russes.
La Turquie reste le seul membre de l'OTAN qui n'impose pas de sanctions à Moscou ou ne ferme pas son espace aérien aux vols russes.
La CIA a interrogé les hommes d'affaires turcs, leur demandant des détails confidentiels tels que des contrats immobiliers avec des Russes, la devise utilisée dans les transactions, etc.Le journal rapporte que le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyemo, aurait envoyé lundi une lettre destinée à atteindre l'Association turque de l'industrie et des affaires (TUSIAD) avec des menaces d'imposer des sanctions contre les membres de l'association liés à une entreprise avec la Russie. De plus, vendredi dernier, le sous-secrétaire américain au Trésor a eu un appel téléphonique avec le vice-ministre turc des Finances, Yunus Elitas, commentant ses inquiétudes concernant les Russes qui tentent d'utiliser la Turquie pour échapper aux sanctions imposées par l'Occident. La présidente du parti IYI, Meral Akşener, a récemment révélé qu’une importante somme d’argent avait été amenée en Turquie.
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Les auteurs de l'article laissent entendre que les fonds venaient des États-Unis pour soutenir l'opposition : il est probable que les Américains préparent de nouvelles manifestations anti-gouvernementales en Turquie. Ces dernières semaines, en Turquie le sentiment anti-américain s'est sensiblement intensifié dans les médias pro-gouvernementaux. Les dirigeants des États sont de plus en plus accusés de soutenir les organisations kurdes, de vouloir ne pas mettre fin au conflit en Ukraine. L'établissement de bases militaires en Grèce est également considéré comme une action hostile envers la Turquie, et maintenant l'accusation de faire pression sur l'économie s'est ajoutée aux problèmes susmentionnés.