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Des missiles "intelligents" de la Résistance irakienne de type "tir et oubli" s'abattent sur la base ultra protégée d'Aïn al-Asad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Hellfire iranien, Qaem.(Twitter)

McKenzie qui reconnaissait il y a une semaine qu’avec les drones de la Résistance, l’US Air Force est entrée pour la première fois depuis la guerre de Corée dans un rapport de force égal à égal, devrait à l’heure qu’il est d’en mordre les doigts d’avoir affirmé peu après que les troupes US ne se retireraient pas de sitôt de la Mésopotamie : une toute dernière information fait état d’une deuxième frappe au drone en l’espace d’a peine trois semaines contre la super base US à al-Anbar, la fameuse Ain al-Asad.

Vendredi 7 mai, cela faisait pourtant trois jours que le pentagone avait mis ses troupes à al-Anbar en état d’alerte maximal puisque ses taupes lui avaient fait part « d’une cata à venir » ! Le 4 mai déjà une salve de roquettes intelligentes avait visé la base mais la coalition s’était précipitée pour confirmer la « non létalité de l’attaque ». Elle ne pourrait en dire autant cette fois, vu les informations en provenance de l’Irak : la base située à l’est d’al-Anbar est depuis quelques heures totalement bloquée et les sirènes d’alarme se font par intermittence retenir et ce, sur fond des vols continus de drones et d’avions de reconnaissance qui cherchent sans doute l’origine du tir dans un al-Anbar aux vastes régions désertiques que les USA croient avoir entièrement sous leur contrôle par terroristes daechistes interposés.  

Outre les portes d’entrée hermétiquement fermées aux forces irakiennes, la base, selon la chaîne d'information saoudienne Al-Arabiya, a aussi barricadé son ciel, une démarche totalement insensée dans la mesure où la nuée de drones qui s’est royalement infiltrée à l’intérieur de la base, a distrait les radars d’une DCA multicouche qui compte outre les Patriot, les batteries de C-Ram, d’Avenger voire même Dôme de fer israélien. C’est donc confirmé : les roquettes irakiennes, pour la plus part de 107 et de 122 mm, et qui selon les sources proches de la Résistance, sont « intelligentes » à la faveur des kits-miracle « Labayk-1 » tendent à se faire remplacer par des drones, ce qui n’augure rien de bon pour l’US Air Force ni pour l’US Army. En effet, depuis plus d’un an le Pentagone travaille à la fortification d’Ain al-Asad et des postes de contrôle et de surveillance et des stations radars n’ont cessé de se multiplier mais la facilité, la précision et la furtivité avec laquelle les UAV irakiens ont franchi les murs de la base, devrait pousser les Yakee à re-revoir leurs plans. 

"Car ne croyons surtout pas que l’occupant est resté les bras croisés, le commandement secret des opérations spéciales conjointes et d'autres entités gouvernementales américaines opérant en coopération avec l'US Army, rapporte The Drive, ont mis au point un LEAP Long Endurance Aircraft Program), en Irak conçu pour être extrêmement silencieux et avoir une apparence extérieure inoffensive. Mais le drone qui s’en est dérivé a connu son premier échec en 2020 quand il a été activé à Erbil. L’appareil dérivé du planeur propulsé par Pipistrel Sinus, s'est écrasé à l'aéroport international d'Erbil en Irak l'année dernière. Le drone a percuté le sol, a rebondi dans les airs, puis est redescendu pour finalement s'immobiliser le long de la piste. L'accident a fait que l'hélice montée à l'avant, a heurté le sol et que le train d'atterrissage s'est effondré. Il a également causé des dommages suffisamment importants à l'aile droite pour que du carburant fuit au sol."

Or ce sont des choses qui n’arrivent presque jamais aux drones de la Résistance qui comme le reconnaissait le 4 mai lors d’un entretien  télévisé le commandant en chef du CGRI, le général Salami, « dispose d’une double particularité in concurrentiel, la portée et la précision. Ces drones à très faible surface radar, sont fait pour atteindre un tout petit point dans un vaste espace ».

Toujours est-il que la nuée de drones activés ce samedi contre Ain al-Asad avec ses trois pistes d’atterrissage chacun de plus de 3000 mètres, ses hangars d’avions espion, de chasseurs et d’hélicoptères, ses QG et ses salles d'entraînement, ses entrepôts, ses dortoirs de soldats, ses magasins d'armes et de munitions le tout d'une superficie de 3 kilomètres carrés et surtout ses 5 000 soldats, aurait compté en son sein et ceci pour la première fois, non pas des drones kamikazes, mais des drones dotés de missiles intelligentes. C’est donc plus qu’un simple Loitering munition à l’œuvre. Cela pourrait être du même type que le drone qui a attaqué début avril un navire logistique israélien, Hyperion Ray au large de Fujairah et qui a fait regretter à Israël son comportement de pirate de mer.

Les drones ont-ils pu gagner leur base, une fois l’opération accomplie ? Combien de pertes et quel genre de dégât ? On en sera davantage dans les heures à venir ; Mais ce coup au drone, une deuxième ayant été infligé à Ain al-Asad et une quatrième ayant visé une base US en Irak n’augure rien de bon pour une Amérique dont les convois logistiques, régulièrement attaqués à travers tout l’Irak, les voit désormais aussi visés au-delà du territoire irakien, en l’occurrence au Koweït. Pour le reste, aucune source n’a rapporté quel type d’engin intelligent a été utilisé contre Ain al-Asad ce samedi. Un engin de type « tir oublie » ? Peut-être...

Lire plus : L’ambassade-base US a Bagdad attend-elle une attaque au drone simultanée ?

L'arsenal de la Résistance compte en effet ce genre de  missiles air-sol « Tire et Oublie », à vol autonome ou semi-autonome, et qui figurent parmi les missiles les plus performants qui peuvent être embarqué même par des hélicoptère d’assaut. Mais la Résistance irakienne n'en est pas encore là. Or ce missile autonome, une fois lancé,   se passe des moyens de localisation classiques de la cible tels que l’illumination par laser ou le guidage radar semi-actif. Notamment, pour un missile surface-surface ou surface-air, le tireur n’a plus besoin de voir ou d’observer la cible après le lancement : sa vulnérabilité au contre-feu diminue - ce qui n’est pas le cas quand il illumine la cible avec, par exemple, un désignateur laser puisqu’il ne peut pendant ce temps se déplacer -, tandis qu’il peut se consacrer immédiatement à d’autres tâches.

 Qaem est le " tir et oublie" favorite de la Résistance, irakienne en l'occurence,  qui présente des similarités avec le missile antichar AGM-114 Hellfire, fabriqué par l’Américaine Lockheed Martin. C'est une bombe à guidage optique, équipés d’une variété de système de guidage thermique et cylindrique avec une meilleure précision de demi-pointage.

Qaem est bien pénétrant (capable de perforer le blindé de 1000 mm), et embarquable sur différents types de drones notamment les drones Shahed 129, Hémasseh, Mohajer-6...Mais la Résistance irakienne pourrait avoir doté ses drones d'autres types d'engins intelligents, Balaban (Epervier) par exemple qui dispose d’ailes repliables  lui permettant d’augmenter sa portée ainsi d’un système de guidage par INS et GPS qui élargit sa précision. Une autre bombe téléguidée qui pourrait avoir été embarqué par les drones irakiens est Yassin, capable d'être larguée à plus de 50 kilomètres d’altitude et doté qu'il est d'une portée de 60 kilomètres, de viser sa cible avec précision. C'est un engin particulièrement performant puisqu'il opère en toute condition météorologique, de jour comme de nuit, et a la capacité à être monté sur des aéronefs avec ou sans pilote, ce qui accroît la sécurité du système et lui permet de participer à des opérations à courte et longue portée. Sur le type de l'engin ayant frappé Aîn al Asad on ignore tout mais une chose est évidente: en 2019 la Rasistance se faisait liquider par les drones, en 2021, la donne est inversée. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV