L'ancien conseiller américain à la sécurité a estimé que la politique de Biden enverrait un message de faiblesse à l'Iran, que Téhéran exploiterait en sa faveur.
John Bolton, l'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a déclaré que son pays avait été "pratiquement mis à genoux à Vienne" en ce qui concerne la relance de l'accord nucléaire, baptisé également le Plan global d’action commun (PGAC).
« Je pense que le retour dans cet accord mettrait en danger la sécurité américaine », a-t-il allégué au micro de la chaîne d'information MSNBC, en référence aux efforts du gouvernement de Joe Biden de revivifier l’accord de 2015.
Quant au nouveau complot du gouvernement Biden au milieu des négociations sur le PGAC, Bolton a fait part de l'annonce de mercredi du département américain de la Justice selon laquelle un Iranien avait été inculpé pour avoir offert de verser 300 000 dollars à des individus aux Etats-Unis afin d'assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Un plan selon Bolton, destiné à venger le lâche assassinat du général Qassem Soleimani , le 3 janvier 2020 en Irak par une frappe ordonnée par le président de l'époque, Donald Trump.
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Les allégations du département américain de la Justice ont été soulevées dans cette conjoncture où les parties occidentales ont prétendu que l'Union européenne avait fourni aux parties un "texte final" et déclaré qu'il était nécessaire que l'Iran en décide « dès que possible ».
Contrairement aux allégations des parties occidentales, les autorités iraniennes ont souligné que les notions présentées par la partie européenne ne sont en aucun cas le texte final et que les décisions nécessaires sont censées être prises dans les capitales.
La République islamique d'Iran a souligné qu'elle n'accepterait qu'un accord qui garantisse les droits et les intérêts de la nation iranienne assurant la levée stable et effective des sanctions.
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La République islamique d'Iran a fait des deux catégories de « la mise à l’épreuve de la levée des sanctions » et « obtention de garanties concernant la durabilité du PGAC » ses principales revendications dans les négociations pour la levée des sanctions.
Téhéran a souligné qu'il considérait comme raisonnable de revenir à un accord bilatéral qui apporte des avantages économiques concrets à la nation iranienne.