A-t-on une quelconque idée de ce qui se passe en ce moment même sur le premier front de combat ouvert OTAN/Résistance ? Alors même qu’en Ukraine, l’armée ukrainienne et les agences de renseignement de l’OTAN, une fois la phase HIMARS et MLRS passé sans succès escompté travaille déjà à la phase suivante à savoir l’injection d’une bonne dose de F-16, de F-15 au sein de l’armée de l’air ukrainienne, puis aller un peu plus loin et tenter, dixit les sources russes de détourner des bombardiers Su-24, Su-34, Tu-22, M3 russes et ce, de la pire des manières, soit en cherchant à monnayer et à soudoyer les pilotes russes, à quelques milliers de km de là, en Irak, la Turquie atlantiste en est à subir sa sixième frappe d’envergure en moins de six jours et à activer déjà ses HIMARS contre la Résistance : trois frappes massives aux missiles tactiques ciblant les bases de Zlikan dans la province de Mossoul en moins de 48 heures combinées à deux raids aux essaims de drones et tout ceci sur fond de plusieurs opérations d’interception de Bayraktar, dont la toute dernière datant de ce même lundi…
Avouons que la Résistance irakienne, dont les attaques anti US se font depuis quelque temps rares, les Yankee ayant choisi de faire profil bas, vient de prendre de court par sa puissance de feu visant droit au cœur ni plus ni moins OTAN. Car à regarder de plus près cette base de Bashiqa à Mossoul que cible la Résistance irakienne à l’heure qu’il est avec une extraordinaire capacité de synchroniser drone-roquette, Mossoul dont l’aéroport intéresserait beaucoup la France au point même qu’elle compte y investir des milliards de dollars vu que l’aéroport équivaut au contrôle aérien et le contrôle aérien, aux capacités de disposer du ciel d’un pays, et bien cette base de Bashiqa en Irak renvoie droit à Tell Raafat ou à Manbij dans le Nord de la Syrie si on se rappelle qu’en Irak l’armée tuque s’est infiltrée à une profondeur de 400 km à l’intérieur du pays à l’effet d’y faire place nette en faveur de l’axe US/OTAN qui cherche depuis 10 ans à couper la prolongation géographique entre l’Irak et la Syrie, et qu’à Mossoul à Sinjar ou à Zakho c’est très exactement le même objectif qui motive le Sultan Erdogan et ses prétendues opérations anti PKK.
Aussi ce dimanche, presque au moment où les terroristes à la solde d’Ankara pilonnaient sauvagement et à coup d’artillerie lourde la ville d’Abou Rassin dans la banlieue nord ouest de Hassake, l’armée turque elle usait et abusait des MLRS et de HIMARS à Bashiqa contre les forces irakiennes.
Mais que risque-t-il de se passer dans les jours et les semaines à venir ? Plus d’un analyste estiment que ce premier front de combat direct OTAN/Résistance derrière lequel se retranchent évidemment les Etats Unis ont toutes les chances de s’étendre et de déboucher dans les semaines à venir sur une action militaire directe irakienne sur le territoire turc. Cette bataille aura-t-elle une répercussion sur le front syrien ? Evidemment, et l’effet en sera immédiat. D’ores et déjà les heurts Syrie/Turquie otaniste se multiplient à Alep, à Hama et tout laisse croire que les choses iront amplifiant.
Avia.pro écrit : « Sur la partie orientale de la mer Méditerranée, l'activité de l'aviation militaire russe a été remarquée. Cet après-midi, une étrange activité de l'aviation militaire russe a été remarquée au-dessus des côtes syriennes. Il est rapporté que des avions militaires russes ont suivi des trajectoires étranges, tandis que le but de l'apparition d'avions militaires des forces aérospatiales russes au-dessus de la mer Méditerranée orientale reste inconnu. Selon l'observateur militaire syrien de SAA News, d'étranges vols d'avions militaires russes ont été enregistrés au-dessus des côtes syriennes vers midi. Il n'y a pas d'autres détails à ce sujet, cependant, ce qui est très remarquable, cela peut être dû au bombardement matinal par des militants pro-turcs du territoire contrôlé par les troupes syriennes."Vols intenses d'avions de combat russes dans le ciel au-dessus des côtes syriennes" - a déclaré dans le message. Pour le moment, l'agence de presse Avia.pro ne dispose d'aucune donnée officielle du commandement du groupement des forces aérospatiales russes en Syrie à ce sujet. Dans le même temps, les vols des installations de l'aviation militaire ne pouvaient pas être suivis à l'aide des ressources disponibles qui assurent la surveillance de la situation aérienne.
Décidément il semblerait qu'il y ait un effet de balançoire, Russie et Résistance embrasant parallèlement le franc sud de l'OTAN ... Et dire que la Turquie abrite aussi Incirlik.