Dans le contexte de menaces croissantes de l'OTAN et d'un certain nombre de pays occidentaux, l'armée russe prévoit de mettre, avant la fin de l'année, au service de la marine le dernier missile hypersonique Zircon qui a passé avec succès les tests et est actuellement en phase de production massive.
L'information communiquée par l'agence de presse russe TASS qui cite une source proche du département militaire de la Fédération de Russie, précise qu'il s'agit pour le moment de missiles pour porte-avions de surface, car, selon des données préliminaires, des tests de missiles hypersoniques Zircon pour sous-marins sont toujours en cours mais que néanmoins, des spécialistes russes travaillent actuellement à augmenter la portée des missiles Zircon.
« Les tests d'état du produit sont terminés, il est prévu que dans les cinq prochains mois, la surface Zircon soit adoptée par la Marine », précise la même source.
Selon l'interlocuteur de l'agence, NPO Machinostroïenia (entreprise russe spécialisée dans le domaine des missiles et de l'astronautique) poursuit la production en série de Zircons, et des travaux sont également en cours pour augmenter la portée du missile en parallèle.
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Dans ce cadre, le site web russe Avia.pro a annoncé ce dimanche 17 juillet qu’un Boeing E-3F Sentry, utilisé par l'OTAN pour guider des missiles de croisière et régler des frappes, avait été repéré au-dessus de la partie ouest de la mer Noire. L'apparition de cet avion dans cette région suscite de très sérieuses inquiétudes, car l'avion militaire est capable de guider des missiles de croisière lorsqu'ils sont lancés depuis le sol à des distances allant jusqu'à 400-500 kilomètres, et l'apparition même de l'avion de l'OTAN a été associée à une récente déclaration de Kiev sur sa volonté d'utiliser les armes de l'OTAN contre la Russie.
Selon le service d'échange ADS-B fourni par le compte Twitter Last Defender, hier matin, un Boeing E-3F Sentry appartenant à l'armée de l'air néerlandaise a décollé d'une base aérienne en Turquie et s'est dirigé vers l'espace aérien bulgare, puis dans l'espace aérien neutre sur les eaux internationales de la mer Noire. À l'approche de l'espace aérien de la Roumanie, l'équipage du conseil militaire a éteint les transpondeurs et l'avion a cessé d'être suivi par les ressources publiques, commençant ainsi à effectuer une certaine tâche.
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L'apparition de cet avion au-dessus de la mer Noire est particulièrement préoccupante car il est utilisé comme moyen de désignation de cibles pour les missiles de croisière et balistiques, et bien que ces armes ne soient pas officiellement en service avec l'Ukraine, il existe certains risques, surtout dans le contexte des récentes menaces de Kiev d'utiliser des armes américaines contre la Crimée.
D’autre part, selon les informations, un navire de guerre a également été repéré au large de la côte ouest de la Crimée.
Le satellite avait également enregistré l'activité d'un navire de guerre inconnu au large de la côte ouest de la Crimée. Selon le service de la circulation maritime, le navire de guerre se déplaçait sans répondeur allumé, cependant, à en juger par certaines preuves, le navire patrouillait dans la partie sud-ouest de la Crimée.
Dans l'image présentée, vous pouvez voir la zone de déploiement du navire de guerre russe. Il n'a pas encore été possible de préciser le type de navire. Cependant, on estime qu’il s’agit d’un 11356R Admiral Essen russe, qui se déplace le long de la côte de la Crimée.
Selon certaines hypothèses, le navire de guerre russe peut protéger la Crimée d'éventuelles attaques de l'Ukraine, puisque, selon des informations non confirmées, les États-Unis auraient précédemment remis des systèmes de missiles Harpoon à l'armée ukrainienne avec une portée d'engagement cible allant jusqu'à 260-280 kilomètres, qui est comparable à la distance de la côte ukrainienne et de l'île du Serpent à la côte de Crimée. Cependant, malgré l'apparence d'une telle hypothèse, il n'existe pas encore de données officielles à cet égard.