Les forces armées iraniennes ont mis en garde vendredi les États-Unis et Israël contre toute menace à l’égard de l'Iran, ont rapporté les médias iraniens, après que le président américain Joe Biden a déclaré qu'il utiliserait la force en dernier recours pour « empêcher Téhéran d'obtenir l'arme nucléaire ».
« Les Américains et les sionistes connaissent très bien le prix à payer pour utiliser le thème « force contre l'Iran » », a déclaré le général de brigade Abolfazl Shekarchi, porte-parole des forces armées iraniennes, cité par les médias officiels.
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Les responsables américains sont bien conscients des répercussions de l'utilisation de l'expression « usage de la force » contre la République islamique ; ainsi, ils feraient mieux de voir quelles sont les réalités sur le terrain dans la région de l’Asie de l’Ouest et dans le monde », a averti M. Shekarchi.
Le général brigadier a également déclaré qu’en ayant recours à la guerre de nerfs, Washington tente de réparer sa suprématie en déclin et de ralentir aussi le processus d'effondrement du régime usurpateur israélien.
Cette haute autorité militaire iranienne, évoquant la destruction de la base militaire des États-Unis « Aïn al-Asad » en Irak et leur retrait d'Afghanistan, a conseillé à Washington de revoir ses politiques usées et de tirer les leçons de ses échecs antérieurs.
« Les Américains et les sionistes devraient se rappeler ce qui s'est passé dans le passé, y compris la conquête du nid d’espionnage US en 1979, la mort de soldats américains lors de l'opération Eagle Claw également connue sous le nom d'opération Tabas, l'échec des États-Unis dans la guerre imposée de 8 ans, la grande fuite des forces militaires américaines d'Afghanistan, la capture du drone américain le plus avancé dans le golfe Persique, la destruction de la base aérienne américaine d'Aïn al-Asad en Irak, la défaite des sionistes dans la guerre de 33 jours contre le Hezbollah libanais et aussi leur échec dans la guerre de 22 jours contre le Hamas palestinien », a déclaré le porte-parole des forces armées iraniennes, énumérant les défaites qu’ont cumulées les États-Unis au cours des quatre décennies suivant la Révolution islamique en Iran.
Il a en outre noté qu'« il existe une longue liste d'opérations scandaleuses menées par les États-Unis et le régime sioniste », et que « les forces militaires américaines et israéliennes ont peur pour leur propre sécurité, car elles sont bien conscientes que leurs crimes contre l'humanité ne resteront pas sans réponse ».
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Pour rappel, Biden et Lapid ont fait une rhétorique anti-iranienne jeudi lors de la signature d'une déclaration stratégique conjointe. Le président américain s'est engagé à utiliser « tous les éléments de son pouvoir national » pour faire face au programme d'énergie nucléaire de l'Iran.
Plus tôt dans la journée du jeudi 14 juillet, le président iranien Ebrahim Raïssi a averti que toute erreur commise par les États-Unis et leurs alliés dans la région entraînerait une réponse décisive et regrettable dans la région et dans le monde.
Raïssi a déclaré que l'Iran est « plus fort que jamais », ajoutant : « La grande nation iranienne n'accepte aucune sorte d'insécurité et de crise dans la région, et les nations musulmanes de la région détestent les relations humiliantes de leurs gouvernements avec l'Amérique, qui a conduit au pillage des richesses de leur pays. »
