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Le "Sultan" en quete d'un deal propre à rendre service à l'OTAN?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo prise le 28 février 2020 montre une veste militaire turque sur le site des frappes aériennes du gouvernement dans le village de Balyun, dans la province d'Idlib, au nord-ouest de la Syrie. ©AFP

Les médias iraniens ont fait état ce matin de la visite ce lundi en Iran du président turc que PressTV n'a jamais cessé de traiter en "Sultan" non seulement pour des soi disant visées ne ottoman quie la masse média lui prête depuis des années et qui expliquerait selon, eux cette attitude systématique qu'il a miner le principe de voisinage mais surtout pour cause de cette propension devenues une nature chez lui d'agir en "apparatchik de l'axe US/OTAN/ passés libyen, azerbaïdjanais, ukrainien ou encore cette reprise trop fracassante qu'il a eu avec l'entité sioniste et ce sur le dos des victimes d'Avi Marmara, cette flottille que les commandos marins sionistes ont attaqué en 2010 en en massacrant les activistes turcs qui se trouvaient à bord, aucun lecteur pro Résistance ne peut  faire semblant d'avoir oublier les crimes signés depuis 2011 d'Erdogan en Syrie sur quoi on ne reviendra pas.

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Mais cette affaire de l'offensive militaire contre le nord de la Syrie où le Sultan convoite Manbij et Telle Rafaat, offensive destinée à créer une zone non fly où serait interdit l'action de l'aviation syro russe, et bien elle commence à bien faire depuis que le Sultan et sa cohorte soufflent le chaud et le froids pilonnant les positions de l’armée syriennes à Alep un jour, ouvrant les portes 'Idlib aux commandos US l'autre jour pour qu'ils y viennent jouer aux héros et liquider de simples civils à coup de drone MQ-9 rien que pour faire comprendre à l'armée syrienne et à ses alliés que l'Amérique ne quitterait pas de sitôt ni la Syrie orientale ni ses ressources pétrolifères et qu'elle a de surcroît toute la latitude pour opérer quand et où elle le veut dans le nord Syrie et ce, à la faveur de l'ami Erdogan qui retranchés derrière le masque de vrais-faux double jeu, ne cessent de rendre en permanence service à l'empire.

Ce que le Frère trop britishe dans sa méthode et sa vision du monde veut c'est ni plus ni moins le fait de négocier Idlib à Téhéran. D'autant plus que le président russe Poutine y serait aussi, hôte de prestige du président Raïssi et qu'il y a aussi dans l'air une réminiscence d'Astana. Cette histoire du PKK qu'Erdogan dorlote à Erbil là où il fait transiter le pétrole de contrebande syrien et irakien vers Ceyhan et ce au profit d’Israël, on le sait que ce n'est qu'un prétexte destiné à réconforter cette zone de 30 km de profondeur que le vieux Apparatchik veut faire sienne côte que coûte pour offrir sur un plateau d'or Alep à l'OTAN d'où celle-ci viserait sans hésiter les bases russes à Hmeimim et à Tartous.  Le moment est selon Erdo, d'autant plus propice que la Russie est engagée à fond en Ukraine et que ces plus  6000 terroristes takfiristes que le Sultan a fait installer à Idlib et qui vit à la rente pourrait être un levier de pression contre la Russie si on se souvient que Erdogan est aussi trafiquant par excellent de terroristes à travers le monde.  

La marine russe en Méditerranée. ©Sputnik/Archives

Mais il y a plus : car l'histoire du démembrement de la Syrie, d'en amputer Idlib que le Sultan espère  faire avancer d'une manière d'une autre à Téhéran a une arrière fond plus profond: il s'agit pour l'Otanien Erdogan de le faire rattacher une fois séparée de la Syrie à Eskandaroun de récréer pour le compte de l'Otan, une route de la soi parasite reliant le nord et le sud de l'Asie et offrant une route terrestre qui donne via la la Syrie, la Jordanie, Israël et puis l'Egypte au nord de l'Afrique. Alors Erdogan est-il réellement le bienvenu à Téhéran? Pas vraiment. Même si the business est business. 

Quelle réponse aura le Sultan à ses exigences? C'est clair. Quelques jours avant l'annonce officielle de la visite d'Erdogan à Téhéran, les sources syriennes ont fait état de l'apparition de la quatrième division de l'armée syrienne et de ses alliés au sein de la Résistante à l'aéroport de Meragh à Alep où des unités de drones et balistiques syro Résistance ont été déployés. Question d'appeler au Sultan que l'intégrité territoriale de la Syrie est la ligne rouge de ses alliés. Même les Kurdes ont compris cette intransigeance.   Le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, Mazloum Abdi, a menacé la Turquie d'une bataille à grande échelle dans tout le nord de la Syrie si elle lançait une nouvelle opération militaire dans la région, a-t-on appris du site web américain South Front. S'exprimant lors d'une conférence de presse le vendredi 15 juillet, Mazloum Abdi a déclaré que les FDS ne se retireraient d'aucune partie de la région du nord, affirmant que ses forces avaient renforcé leurs capacités et étaient prêtes à monter une défense efficace. Le commandant a poursuivi en révélant que les FDS avaient pris des mesures sans précédent pour faire face à la puissance aérienne de la Turquie.

Dans un message inattendue, Mazloum Abdi, a déclaré que l'armée turque et ses mercenaires n'affronteront pas seulement les FDS, mais aussi l'armée syrienne. « Cette fois, nous ne serons pas seuls dans cette bataille. Tous les habitants de la région et l'armée syrienne sont prêts à réagir contre l’armée turque. Et nous appelons surtout l'Iran à nous soutenir face à l'agression turque », a-t-il réitéré. Le commandant des FDS en Syrie a exhorté ce vendredi 15 juillet la Russie et l'Iran à empêcher la Turquie de lancer une nouvelle attaque contre le nord du pays, quelques jours avant un sommet attendu sur la Syrie.

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Mazloum Abdi a accusé la coalition américaine d'adopter une position "faible" qui est "insuffisante pour mettre fin aux menaces".Il a déclaré qu'à la suite de négociations avec la Russie, les forces kurdes avaient permis au gouvernement syrien d'amener davantage de troupes dans les zones contrôlées par les Kurdes telles que Kobané et Manbij dans le nord du pays. C'était sa façon d'avouer cet énième largage dont les Kurdes éternels jouets des occidentaux viennent de subir dans ces deals incessants inter alliés au sein du camp US... La Russie, la Turquie et l'Iran ont eu ces dernières années des pourparlers sur la Syrie dans le cadre du "processus de paix d'Astana" pour mettre fin à plus de 11 ans de conflit dans ce pays du Moyen-Orient et les efforts sont toujours en cours, pourparlers qui n'ont jamais réellement été un cadre viable, la Turquie étant cette éternelle cinquième colonne au sein de l'axe anti US... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV