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Deir ez-Zor : manifestation populaire anti USA-FDS

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La marine russe en Méditerranée. ©Sputnik/Archives

Ce n'est peut-être pas une bonne idée que de vouloir coûte que coûte plaire aux USA et à Israël et fonder sa politique sur base des aléas à Washington. Mais c'est plus fort que le Sultan et ça le dépasse.

Alors même que Foreign Policy a prévu une guerre Russie/Turquie en 2021, guerre dont le terrain pourrait être ou la Syrie ou la Libye ou encore le Caucase sud, la Turquie a commencé à construire des fortifications sur M4. Chassée de M5, l'armée turque a pris le contrôle de la plus importante autoroute syrienne M4, y plaçant 4 postes d'observation et ce, au grand mépris de l'accord avec la Russie qui voit là une manoeuvre destinée non seulement à bloquer cette route pour le mouvement de l'armée syrienne, mais aussi à renforcer ainsi considérablement les positions des terroristes dans le contexte de l'offensive prévue de l'armée syrienne et de la Russie sur les positions des terroristes.

Bref  la Turquie prend toutes les mesures pour sécuriser les terroristes : « Le déploiement de points de contrôle et de postes d'observation turcs à Idlib n'est rien de plus qu'une tentative de dissimulation des terroristes, en particulier dans le contexte des dernières attaques des forces aérospatiales. Néanmoins, la Turquie ne se flatte pas, puisque de telles fortifications seront détruites en quelques secondes en cas de moindre provocation », note une source russe en faisant savoir que c'est là une dérive bien dangereuse. La guerre du Karabakh aurait dû faire comprendre à Ankara que la Russie est prête à toute instant à renverser la table et c'est ce qui s'est passé avec la trêve et le déploiement d'une méga base russe dans le haut Karabakh. Ces derniers jours les attaques terroristes contre Qameshli ou encore les bass russes à Ain Issa se multiplient. Moscou pourrait ne plus être trop compréhensible envers Ankara, notre l'expert qui ajoute:

« La Turquie devra se rappeler que la marine russe étend son influence et à grand pas dans la région Est méditerranéenne, en envoyant ses navires de guerre. Au moins 10 navires de guerre et sous-marins ont été envoyés, lundi 4 janvier, dans les eaux de Méditerranée, ce qui dépasse le nombre de navires de la marine américaine et otanienne qui y sont déployés. Selon les données officielles, dans la période du 29 décembre 2020 au 3 janvier 2021, au moins deux sous-marins et neuf navires de guerre de la marine russe ont traversé la Méditerranée, tandis que côté américain, seuls trois navires de guerre y ont fait leur apparition. »

« La Russie a considérablement renforcé sa position dans la région méditerranéenne, ébranlant la réputation des États-Unis, apparemment dans les années à venir, le nombre de navires de la marine russe dans cette région augmentera encore plus. Si la Turquie compte sur l'OTAN et croit pouvoir gagner encore une quelconque guerre face aux Russes, qu'elle se détrompe. L'expérience caucasienne est trop récente pour être oubliée », note l'expert. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV