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Les cyber Résistants irakiens parfaitement capables d'"assécher" Israël

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Cyberattaque contre mairie de Tel-Aviv. (Getty Images/illustration)

Les sources médiatiques du régime sioniste ont fait état d'une cyberattaque contre les infrastructures de la municipalité de Tel-Aviv.

La chaîne de télévision israélienne KAN 11 a annoncé aujourd'hui que le site internet de la municipalité de Tel-Aviv ainsi que le système fiscal étaient hors de portée et que des groupes « fidèles à l'Iran » avaient revendiqué la cyberattaque.

Certaines sources médiatiques irakiennes ont rapporté ce lundi 11 juillet une cyberattaque depuis l'Irak contre les infrastructures de la municipalité de Tel-Aviv.

La chaîne Telegram « Sabereen News » a noté que la cyberattaque, revendiquée par le groupe « Al-Tahera », avait rendu totalement hors service le site web des services de la municipalité de la ville.

Lundi dernier, le 4 juillet 2022, des sources médiatiques irakiennes ont annoncé une cyberattaque considérable contre les systèmes d'exploitation, les moniteurs de contrôle et les infrastructures du métro de Tel-Aviv. Une attaque qui visait apparemment une société israélienne de construction de trains urbains légers et de métro actif à Tel-Aviv.

Ce n’est pas la première fois que les sites web gouvernementaux du régime sioniste sont cibles de cyberattaques depuis l'Irak. La dernière attaque de ce type remonte à l’été dernier, quand le groupe « Sharpboys » utilisant des logiciels malveillants a attaqué les sites touristiques israéliens ainsi que les informations et les cartes de crédit de 200 personnes.

Plus tôt cette année, le groupe irakien « Al-Tahera » avait mené une attaque massive contre les infrastructures du secteur des transports du régime sioniste, désactivant la plus grande entreprise de transport du régime.

Plus précédemment, des pirates irakiens ont désactivé le site web de l'aéroport Ben Gurion de Tel-Aviv ainsi que le site web de la Banque d'Israël pendant deux jours consécutifs, et le groupe connu sous le nom d’Al-Tahera en revendiquant la cyberattaque, a annoncé avoir également visé la chaîne 9 de la télévision israélienne.

Le même jour, Sabereen News a rapporté que cette cyberattaque avait été menée depuis le sol irakien à 1h20, soit à la même heure que l’assassinat du général Soleimani et d’Abou Mahdi Al-Mohandes.

Dans un rapport publié, dimanche 10 juillet, le journal israélien Haaretz, évoquant la récente attaque cybernétique contre le système d'égouts de l'une des villes de la Palestine occupée, a annoncé que selon les experts, au milieu des tensions avec l’Iran, de nombreux systèmes d'infrastructure d'Israël sont exposés à une fuite des données.

Selon le média, des pirates ont découvert que le système d'égouts de la ville côtière d’Or Akiva est complètement exposé aux cyber attaques sans aucune protection de base. Les chercheurs israéliens en cyber sécurité affirment que de nombreux systèmes industriels dans les territoires occupés sont vulnérables à des piratages similaires qui permettent aux pirates d'accéder, de contrôler les systèmes et de causer des dommages physiques.

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Selon le rapport, jeudi dernier, les pirates ont publié une photo montrant l'interface graphique du système de contrôle des pompes à eaux usées de la ville d’Or Akiva. Selon Haaretz, une enquête a montré que l'interface est totalement non protégée et n’exige même pas de mot de passe, et que le site web n'utilise pas de protocole de transfert hypertexte sécurisé.

Selon le rapport de Haaretz, suite à l’annonce de ce média, le secteur de la cybersécurité du régime sioniste a contacté la municipalité de la ville, mais même après cela, l'interface utilisateur a été exposée pendant de nombreuses heures à des menaces cybernétiques.

Selon la municipalité, cette interface n'est utilisée que pour surveiller le système d'égouts et ne permet pas d'actions qui causent des dommages au système. Mais les experts en cybersécurité confirment que les pirates pouvaient théoriquement utiliser l'interface pour effectuer des actions à distance susceptibles de causer de graves dommages au système.

Tom Alexandrovitch, chef de l'équipe de cyber-protection du régime sioniste a expliqué : « Une faiblesse que nous constatons systématiquement dans de récents incidents, c’est ce que les unités terminales à distance qui n'incluent pas de systèmes de sécurité modernes, peuvent être utilisés par un hacker auquel il a accès depuis Internet, lui permettant de les contrôler et de changer leur fonctionnement. Cela se produit généralement en raison d'une combinaison de manque de sensibilisation et de manque de ressources humaines spécifiques. »

Selon le média, durant les dernières années, les Iraniens ont tenté et réussi à pirater les installations d'eau en Palestine occupée, y compris, selon le secteur de la cyber-sécurité israélienne, des systèmes de contrôle et de surveillance des stations d'épuration et des stations de pompage.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV