Qualifiant d’un coup massif la cyberattaque du jeudi dernier contre le site Web de plusieurs ministères du régime sioniste, des sources en langue hébraïque se sont penchées dans leurs rapports sur les conséquences et les dommages causés par cet incident.
Le journal israélien TheMarker a rapporté qu’à la suite de l'attaque, plusieurs sites Internet du cabinet du régime sioniste avaient été bloqués et endommagés.
Le Haaretz a estimé qu'un grand pays ou une grande organisation pouvait être impliqué dans la cyberattaque.
« À la suite de cette cyberattaque, les sites Internet israéliens ont été interrompus pendant une longue durée », rapporte le journal Israël Hayoum.
« Israël s’est préparé depuis des années à un si grand incident et on sait que des coups très durs peuvent être infligés à travers le cyberespace », a déclaré Erez Kreiner, un ancien directeur de la sécurité de l'information au Shin Bet
Pour sa part, un analyste des affaires israéliennes Omar Jahara a déclaré : « Le régime d'occupation israélien a reconnu avoir reçu plus de 3 000 cyberattaques depuis la bande de Gaza et l'Arabie saoudite au fil des ans, ce qui représente un changement significatif dans le nombre d'attaques contre les occupants. »
« En prenant le contrôle d'informations importantes et sensibles, les futures cyberattaques contre Israël pourraient mettre en péril la sécurité israélienne », a-t-il ajouté.
Ashraf Mushtahi, un expert en technologie informatique et en sécurité, a déclaré que les cyberattaques étaient un nouveau champ de bataille utilisé par de nombreux pays depuis des années et touchaient tous les secteurs de la société.
« Ayant des effets dévastateurs, les cyberattaques, en parallèle des attaques militaires, économiques et sociales, peuvent infliger des coups psychologiques à l'adversaire comme en témoigne la diffusion de messages et d'informations sur les téléphones et chaînes israéliens après avoir été piratés par des groupes de la Résistance », a-t-il ajouté.