Le syndrome « Dôme de fer » s’étend à l’ensemble de l’entité. Ce jeudi, alors même que des « assaillants » s’infiltrent dans une base au nord de la Palestine occupée pour en briser en mille morceaux son système de sécurité et y détournent une importante quantité d’armements, sept cyberattaques sont lancées contre Israël.
La chaîne 13 de la télévision israélienne a rapporté dans la soirée de mercredi à jeudi que de grandes quantités de munitions ont été volées dans l’une des bases nord de l’armée israélienne.
Il y a environ un mois et demi, lors d’une opération, plus de cent mille balles ont été volés de l’entrepôt de fusils M-16 de la base militaire d’Alexandrie, dans le nord de la Palestine occupée.
La base est située dans la région de Galilée, non loin du Liban et de la Syrie.
Alors que la police israélienne estime que plus de 150 000 balles ont été volées, l’armée israélienne affirme que les quantités volées sont inférieures à cette estimation.
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Dans le contexte agité d’aujourd’hui, cet incident vient perturber l’état de préparation des forces israéliennes.
Pourtant, d’autres cas de vol dans les bases militaires dans les territoires occupés avaient été signalés par les médias.
Selon une autre dépêche, sept cibles officielles et commerciales dans les territoires occupés ont été la cible de cyberattaques au cours des dernières 24 heures.
Selon le réseau d’information Kan, au cours des dernières 24 heures, sept cibles, dont les identités n’ont pas été communiquées, ont fait l’objet de cyberattaques, via une faille de sécurité.
La société informatique américano-sioniste Check Point a annoncé que des hackers ont tenté via une faille de sécurité dans le logiciel nommé Log4j, qui permet aux utilisateurs de nombreuses applications web de définir ses propres niveaux de logs personnalisés, d’attaquer sept cibles officielles et commerciales.
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La société a prétendu avoir neutralisé les cyberattaques. Elle a attribué les présumées attaques à l’Iran et à un groupe connu sous le nom de Charming Kitten, sans jamais fournir des preuves de ce qu’elle avance.
La faille de sécurité dans le logiciel Log4j aurait été identifiée pendant le week-end et exploitée 1,8 million de fois.
Israël avait auparavant signalé de graves cyberattaques contre ses institutions. Le 17 décembre, le site Internet de l’organisation de la sécurité sociale israélienne a été la cible d’une cyberattaque. Le site était indisponible pendant une courte période.
Un groupe de pirates appelé « Moses Staff » a récemment attaqué les serveurs de renseignement des entreprises israéliennes, volant quantité de documents tels que des cartes d’identité, des documents de bureaux d’avocats, des chèques et des rapports financiers.
Le 29 novembre, le Jerusalem Post a rapporté qu’un autre groupe de hackers appelé « Black Shadow » avait piraté les serveurs de la société Internet Cyberserve, menaçant de divulguer des informations tout en les rendant inaccessibles.
Plus tôt, Yedioth Ahronoth a rapporté que des pirates avaient paralysé le système de communication de l’une des plus grandes sociétés israéliennes en infiltrant les systèmes de Voicenter.
Voicenter est l’une des sociétés leaders en Palestine occupée, fournissant des services aux sociétés commerciales. Parmi les entreprises qui reçoivent ses services figurent la société informatique américano-sioniste Checkpoint et la société de communication Partner (anciennement Orange), Xfone qui fournit des services Internet et mobiles internationaux, l’entreprise de technologie de l’information Similarweb.
Un groupe de pirates informatiques ont aussi volé des informations sur les professeurs et les étudiants de l’Université Barailan, dont certains étaient des agents de renseignements.
Deux jours avant l’attaque, le groupe de hackers « Sangkancil » a attaqué les institutions du régime sioniste et divulgué des informations sur sept millions d’Israéliens.