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« Missiles antinavires, sous-marins, drones sous-marins, Israël a peur… »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le logo du Hezbollah (illustration)

De nombreux commandants de l'armée sioniste sur le front Nord sont d’avis que l’armée libanaise ne restera pas les bras croisés dans un conflit généralisé entre les sionistes et le Hezbollah.

La peur du Hezbollah et de sa puissance militaire croissante est toujours soigneusement surveillée et traquée par l'ennemi. L’ampleur de la peur et de l’effroi du Hezbollah s'élargit chez les sionistes, en particulier dans les domaines sécuritaire, militaire et géographique, a écrit le site d’information libanais Al-Ahed News, citant le site web israélien Walla News.

Les propos interviennent alors que des unités marines affiliées au Hezbollah ont mené une opération militaire spéciale dans le but de surveiller et de contrôler la défense du régime sioniste sur les frontières. Sans oublier qu'il y a quelques années, l'agence de renseignement israélienne a été informée de la décision du président syrien Bachar al-Assad de vouloir remettre le missile Yakhont au Hezbollah libanais. Ce missile est considéré comme une menace pour les forces navales occidentales.

Les responsables de la marine israélienne admettent les deux gains enregistrés en faveur du Hezbollah au cours des deux dernières décennies notamment après l’accélération de la formation de la marine sur ordre de Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, mais aussi suite à la destruction de la corvette israélienne Hanit qui fait quatre morts parmi les soldats israéliens lors de la Seconde Guerre du Liban.

D’ailleurs, le président du Centre de recherche israélien Alma a fait allusion aux défis sécuritaires sur le front Nord d’Israël et écrit : « Le Hezbollah a développé trois capacités dans le domaine maritime dont l'attaque contre la plate-forme de lancement de missiles, la confrontation avec des navires et l'attaque sur des côtes israéliennes. »

Le nombre de forces de l'unité navale du Hezbollah atteint des centaines de soldats et des forces d'élite hautement qualifiées. Il s'agit de la force « Rizwan », connue sous le nom de « commandos marins » qui s’est fixé pour mission de participer aux opérations spéciales avec des armes sophistiquées.

Selon Al-Ahed News, un autre défi émergent qui a préoccupé Tel-Aviv au cours de la dernière décennie est qu'environ 45 % des forces de l'armée libanaise appartiennent à un clan spécial et qu'elles constituent la base de la coopération avec le Hezbollah. C’est pourquoi, de nombreux commandants de l'armée du régime sioniste sur le front Nord pensent que l'armée libanaise ne restera pas les bras croisés dans un conflit global entre le régime sioniste et le Hezbollah.

Des responsables de la marine sioniste ont déclaré que « le Hezbollah essaie toujours de recueillir des informations sur les frontières maritimes et les forces de l’armée israélienne, y compris le gisement de gaz en mer Méditerranée ».

Cela intervient alors que les médias sionistes ont reconnu jeudi 7 juillet que le ministère israélien de l'Énergie avait exercé des pressions pour empêcher la publication de la nouvelle sur l'opération de drone du Hezbollah sur le champ gazier de Karish en Méditerranée. Ces médias affirment que de gros intérêts économiques sont en jeu.

Les médias sionistes ont également prétendu que la raison pour laquelle Israël ne répondait pas au vol de ces drones pourrait être la visite imminente du président américain Joe Biden dans la région ou le pouvoir dissuasif du Hezbollah.

Samedi dernier le régime sioniste a prétendu avoir intercepté et détruit trois drones du Hezbollah libanais qui volaient vers la plate-forme gazière de Karish dans l'est de la Méditerranée. Mais le Hezbollah libanais a annoncé avoir fait voler trois drones non armés de différentes tailles vers la zone contestée du gisement gazier de Karish. Les drones ont accompli avec succès leur mission de reconnaissance. Le message a donc été envoyé aux sionistes.

Le mercredi 6 juillet, Al-Akhbar a révélé que les drones qui ont survolé le champ gazier de Karish samedi n’étaient pas les premiers à avoir été envoyés dans cette zone, mais qu’une autre opération avait été menée plutôt mercredi 29 juin après quoi les Américains ont multiplié les appels pour procurer des informations sur ce qui s’était passé dans la zone contestée.

Après la publication de cette information, l'armée israélienne a admis que l'opération de samedi était une deuxième, mais que l'armée de ce régime avait intercepté un drone du Hezbollah mercredi et neutralisé ladite opération.

Il semble que le black-out médiatique de Tel-Aviv sur les opérations de drones du Hezbollah vise à éviter des pertes économiques. Cela étant, la mission effectuée par trois drones de la Résistance libanaise au-dessus du champ de Karish a défrayé la chronique chez les sionistes, conduisant à la baisse de la valeur des actions de la société grecque « Energean », qui détient les droits d'exploration, de forage et d'extraction dans le champ gazier « Karish », mais aussi dans un certain nombre de champs dans les eaux de la Palestine occupée.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV