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5 opérations armées en 15 jours en Cisjordanie, plus un hélico abattu dans le sud de Khan Younès

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une carte de la Cisjordanie. ©Studio graphique FMM via RFI

Depuis qu'un premier hélico israélien s'est écrasé au sud de Khan Younès, il ne se passe que trois jours, et déjà tout observateur averti a le sentiment de suivre la guerre la plus inégale de toute l'histoire en Cisjordanie, laquelle oppose une armée sioniste totalement mise au pas et retranchée derrière les forces de Mahmoud Abbas, à une armée palestinienne branche cisjordanienne qui fuse de touts les camps des réfugiés et qui ne s'arrête à cumuler les coups contre l'Occupant, du crash de l’hélico israélien plus personne n'a parlé dans les médias sionistes, ni du modus opérandi de l'incident, ni non plus du bilan des pertes; mais vu la hezbollaho-gazaisation de la Cisjordanie, on croit comprendre que ce premier exploit dans le ciel "d’Israël" contre Israel qui ressemble bien fort au crash le 3 janvier dernier d'un hélico Atalet sioniste dans le ciel de Haïfa, ou encore au crash en Syrie ce vendredi même d'un Black Hawk US en pleine mission de vraie-fausse chasse au chef de Daech à Idlib, pourrait avoir été provoqué par les drones de la Résistance palestinienne, les mêmes dont le gourou Gantz craignait l'arrivée à Jénine.

En novembre il a violé lui même la censure militaire israélienne pour reconnaître qu'un corridor aérien avait été crée reliant le T-4 en Syrie à la Cisjordanie par où transitent armes et munitions. Tout le mois de janvier, les bases militaires israéliennes ont d'ailleurs été le théâtre des opérations que l'armée sioniste a tenté de faire passer pour des "bavures" mais qui ont toutefois coûté la vie à une dizaine de soldats dont les officiers sionistes. Ces incidents ont éclaté au Néguev, à Qods-Est ou plus au nord non loin des frontières avec le Sud-Liban et ce, pour cautionner l'hypothèse de ceux des chroniqueurs israéliens qui mettent en garde non plus contre les infiltrations des forces commandos depuis Gaza ou Liban, mais à partir de la Cisjordanie et du Néguev vers les bases aériennes les plus importantes de l'entité.

Les opérations anti-israéliennes ont ces deux dernières semaines doublé dans les territoires occupés, ce qui sonne le glas de la suprématie militaire israélienne à l'intérieur même de l'entité. S'il est vrai que les médias du régime sioniste, suivant la politique de l'information dégoulinante, essaient de ne pas publier beaucoup de données sur cette opération des militants palestiniens, mais il y a des choses trop "graves" qui ne peuvent pas ne pas être rapportées. Le groupe audiovisuel de service public israélien (Kan) et le journal Yediot Ahronot ont affirmé que "des hommes armés palestiniens à bord d’une voiture avaient ouvert le feu sur plusieurs militaires israéliens, déployés dans la région de Jénine". 

Ils ont pour autant prétendu qu’aucun soldat israélien n’avait été blessé ni tué lors de l’opération comme si les Sionistes étaient immortels!  Selon les médias israéliens, il s'agit de la cinquième opération armée effectuée ces deux dernières semaines par les Palestiniens en Cisjordanie. Mercredi dernier, une base militaire près de Naplouse a par ailleurs été frappée. les services de sécurité israéliens ont exprimé leur préoccupation quant à la reprise de l'intifada armée en Cisjordanie. « En cas de nouvelle intifada armée en Cisjordanie, elle risque de s'étendre à d'autres régions, en particulier les zones de 1948 », avertissent les mêmes sources.

Le journal Haaretz écrit : "Contrairement à ce que des politiciens israéliens affirment, si une guerre éclate, cela sera une grande catastrophe pour Tel-Aviv. L'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eizenkot, a remis une armée faible et non préparée à Aviv Kochavi, a déclaré le général de brigade Isaac Burke dans une note intitulée «Une catastrophe nous arrivera dans la guerre à venir» . Tout le monde supposait que Kochavi et Gantz allaient non seulement empêcher le déclin de l'armée , mais aussi la reconstruire, mais malheureusement, les deux ont fait peu de cas des priorités requises à préparer l’armée israélienne pour une future guerre possible."

Et d'ajouter : "une brigade civile et interne devrait être mise en place pour réprimer les protestations probables dans les régions de 1948, car les protestations et émeutes émergeront inévitablement parallèlement au début de la guerre, et cela sera à coup sûr un vrai danger pour Israël. Entre temps, des centaines de milliers de membres du Hezbollah traverseront sûrement la frontière et commenceront leurs efforts pour contrôler les colonies dans le nord d'Israël, accueillant les immigrés étrangers. L’armée israélienne n'est pas prête à faire face au mouvement libanais et les habitants de ces colonies n’auraient d’autre issue que de se défendre seuls. Une autre faiblesse d'Israël dans la guerre à venir tient à ce que son front intérieur est effectivement vulnérable. Bien qu'il doive être en dehors de la zone de guerre, il est quand-même devenu pratiquement le centre de la guerre. 10 millions d’Israéliens sont pris au piège d'une situation pour laquelle ils ne sont pas du tout prêts ; ils doivent affronter la pire guerre jamais vue dans l'histoire d’Israël et faire face au tir quotidien de 3 000 missiles et drones en moyenne. Il faut accepter que la force terrestre de l'armée israélienne n'a pas la capacité suffisante de s'opposer à l’ennemi sur un front de guerre"... Israël, ça sent le sapin...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV