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Les USA se démentent pour empêcher l'implosion de l'armée sioniste

Un aperçu d'un missile anti navire du Hezbollah apparu sur une vidéo publiée par le Hezbollah.

Israël n'a jamais été autre chose qu'une caserne US au Moyen-Orient; mais une caserne pourrie de l'intérieur. L'US Army a fini par en reprendre le contrôle après des semaines de crise qui ont commencé par les opérations commando palestiniennes au cœur d'Israel suivies d'incendies, d'explosions, de cyberattaques à vaste échelle, et on en passe... Des officiers du Pentagone s'installent dans l'entité dans l'espoir d'en éviter l'effondrement.

Un exercice israélo-américain simule une escalade de la tension militaire aux frontières libanaises !

Selon le journal israélien Haaretz, Israël et les États-Unis ont récemment organisé des exercices militaires conjoints pour évaluer l'état de préparation des deux parties à faire face aux défis sécuritaires, en particulier l'escalade des tensions militaires sur le front nord de la Palestine occupée à la frontière sud du Liban.

« Les scénarios ont également été discutés lors d'une réunion en Israël entre des officiers supérieurs du Commandement central américain et l'armée israélienne », a ajouté le journal.

« Il y a une coordination entre les Américains et les Israéliens sur des plans d'action communs pour le renseignement, la défense aérienne et l'assistance logistique », a-t-on appris de la même source.

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« En septembre, la responsabilité des relations militaires avec Israël a été transférée du Commandement européen américain au Commandement central américain », annonce Haaretz.

Selon le journal, les relations israélo-américaines au niveau militaire ont considérablement augmenté depuis lors, car le commandant du Commandement central américain s'est rendu en Israël il y a environ un mois.

Il a également noté que « le scénario principal de l'exercice de cette semaine comprend l'escalade des tensions dans le nord et ses conséquences régionales.

“Le voyage du président américain, Joe Biden au Moyen-Orient pourrait renforcer l'alliance militaire entre Israël, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite”, note le journal.

La délégation américaine arrivée en Israël cette semaine – composée de plus de 30 officiers, dont huit au rang de général de division ou d'amiral – était dirigée par le commandant adjoint du Commandement central américain, l'amiral James Malloy.

Selon le journal israélien, la délégation a été accueillie par le général de division Tel Kilman, chef du département de la planification stratégique et de la coopération de l'état-major général de l'armée israélienne.

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“Les États-Unis ont accéléré le processus de mise en place d'une alliance de défense aérienne dans une région qui comprend des États arabes ayant normalisé avec Israël”, a également déclaré le journal citant le ministre israélien de la Guerre Benny Gantz cette semaine à la Knesset.

Le journal a conclu : “Le gouvernement américain pourrait décider d'annoncer ces mesures lors de la visite du président Joe Biden en Israël et en Arabie saoudite le mois prochain.

L'activité militaire intervient au milieu d'une querelle territoriale entre le régime occupant Qods et le Liban, sur les zones riches en énergie de la Méditerranée. Plus tôt ce mois-ci, le président libanais Michel Aoun a averti que toute tentative d'exploiter les richesses offshore sans d'abord résoudre le différend serait considérée comme une ‘provocation’, tandis que de récents rapports des médias israéliens ont déclaré que l’armée israélienne se préparait à une éventuelle attaque contre des plates-formes de forage à proximité des eaux contestées.

Ces exercices qui sont censés remonter le moral des militaires sionistes face à la Résistance en général et le Hezbollah en particulier qui rappelons-le a fait mobiliser plus de 30 soldats israéliens rien que pour retirer l’un de ses drapeaux près du village de Chebaa dans le sud du Liban sont loin d’atteindre les objectifs escompté.

Malgré les fanfaronnades et les menaces creuses de certains responsables sionistes sur la disposition de l'armée du régime de Tel-Aviv à entrer dans une éventuelle guerre, mais la réalité sur le terrain est toute autre.

Le général de réserve et ancien médiateur du ministère israélien de la Guerre, Yitzhak Brick, qui dénonce les échecs de l'armée israélienne, a annoncé récemment dans un article paru dans le journal Haaretz : ‘Au fil du temps, l'incapacité et le manque de préparation de l'armée israélienne à faire face à une guerre sur plusieurs fronts se révèlent ; Une guerre que nous connaîtrons tôt ou tard’.

Et Yoav Limor, analyste militaire sioniste auprès du journal Israel Hayom, a apporté le commentaire suivant sur cette affaire : ‘Les opérations terrestres auraient pu changer l'issue de la guerre de 11 jours de mai 2021. Mais si Israël ne recourt pas à des opérations terrestres contre la bande de Gaza, le front intérieur israélien recevra des coups durs aboutissant à une équation inverse. Autrement dit, c’est le front intérieur qui doit protéger l’armée’.

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‘Si les responsables israéliens ne décident pas de lancer une opération terrestre on sera méfiant envers l’armée et partant Israël sera contraint de payer un lourd tribut pour toute future guerre’, a-t-il averti.

C'est dans ce contexte qu'Israël a enregistré une forte augmentation des cas de suicide parmi ses effectifs, suscitant de sérieuses inquiétudes dans l'appareil militaire et de renseignement du régime sioniste.

‘Onze soldats israéliens se sont donné la mort depuis le début de l'année en cours, une nette augmentation par rapport à la même période l'an dernier’, a rapporté la chaîne d’information israélienne, Kan.

L'armée israélienne a enregistré un total de 11 suicides pour toute l'année dernière et neuf cas en 2020.

Le rapport ajoute que les responsables militaires israéliens ont convoqué des réunions d'urgence avec des psychiatres et des conseillers afin d'ouvrir une enquête sur les causes de l'augmentation alarmante des suicides.

Les données officielles du Centre d'information et de recherche de la Knesset (Parlement israélien) montrent que le régime de Tel-Aviv enregistre chaque année 500 suicides, dont 100 parmi les jeunes de 15 à 24 ans.

Selon l'agence de presse Palestine Today, le suicide est toujours la principale cause de mort dans les rangs de l'armée israélienne en dehors des situations de combat, et le nombre a considérablement augmenté ces dernières années.

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Le mois dernier, Israel Hayom a rapporté qu'un officier supérieur des services secrets israéliens s'était suicidé en sautant d'un immeuble. Les premières enquêtes ont conclu que le lieutenant dont le nom n’a pas été révélé avait décidé de mettre fin à ses jours en raison de problèmes personnels.

Le journal a déclaré qu'il existait des liens indéniables entre le suicide du lieutenant et ce qui a poussé un autre officier du renseignement israélien à se suicider dans une prison militaire en juin dernier.

Les experts sionistes estiment que l'armée israélienne, à laquelle les colons faisaient auparavant confiance et sur laquelle ils comptaient pour protéger le front intérieur, est souvent atteinte de troubles mentaux ou souffre d'une complication neurologique qui les conduit au suicide.

58 militaires israéliens ayant participé à la guerre de juillet 2006 contre le mouvement de la Résistance libanais, Hezbollah se sont suicidés quelques mois seulement après la fin de la guerre. Les cas de suicides de militaires israéliens se sont intensifiés au cours des 4 guerres face à Gaza.

Après la guerre de juillet 2006, le régime sioniste a consacré une zone rurale pour le traitement de ses soldats, et 900 effectifs sionistes qui avaient participé à la guerre se sont inscrits pour se faire soigner, et des dizaines d'entre eux se sont suicidés.

Une étude israélienne a montré que 54,3% des militaires israéliens ont admis avoir consommé de la drogue en 2017, selon ce qu'a rapporté le journal Yedioth Ahronoth, citant l'Agence de lutte contre la toxicomanie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV