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Zoom Maghreb du 16 juin 2022

Zoom Maghreb du 16 juin 2022

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Analyses de la rédaction :

  • Algérie

- L’OTAN menace Algérie! 

Alors même que le monde entier se félicite de ce que l'Algérie ait décidé de remplacer l'Espagne par l'Italie et de lui fournir le gaz quitte à ne pas mettre davantage sous pression l'Europe une très curieuse note de l'OTAN critique Alger et l'accuse d'avoir des penchants trop pro russes. Que dit la note? L’OTAN estime que l’Algérie pourrait copier la Russie, et utiliser ses livraisons de gaz algérien aux pays d’Europe du Sud comme une arme géopolitique.  L’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a qualifié l’Algérie de « risque pour la sécurité de l’Europe », selon un document confidentiel dévoilé par la version germanophone du site d’information américain Business Insider. L’alliance politico-militaire a précisé dans ce document datant de début juin, que la menace provient des livraisons de gaz algérien aux pays de l’Europe du Sud, et plus particulièrement à l’Espagne.

Agence Ecofin écrit : « Il y a un risque que l'Algérie utilise ses livraisons de gaz comme moyen de pression politique, à l'instar de la Russie. Cela représenterait un risque pour la résilience politique et économique de l'Europe. A long terme, cela menacerait le statut de l'Algérie en tant que fournisseur d'énergie pour l'Europe », a estimé l’OTAN. Le document consulté par Business Insider ne mentionne pas de solution, mais rappelle que la sécurité énergétique est considérée depuis de nombreuses années comme « un facteur important en matière de politique étrangère et de sécurité, y compris au sein de l’OTAN ». Les inquiétudes de l’OTAN quant à l’utilisation par l’Algérie des livraisons de gaz comme « arme géopolitique » interviennent après la menace brandie, le 27 avril dernier, par l’Algérie de rompre le contrat de fourniture de gaz à l'Espagne si elle venait à l'acheminer « vers une destination tierce ». Le géant algérien des hydrocarbures, Sonatrach, fournit bon an, mal an plus de 40 % du gaz naturel importé par l'Espagne, dont l'essentiel lui parvient à travers le gazoduc sous-marin Medgaz, d'une capacité de 10 milliards de mètres cubes par an. Une autre partie du gaz algérien arrivait jusqu'en octobre 2021 en Espagne à travers le Gazoduc Maghreb Europe (GME) passant par le Maroc. Mais Alger l'a fermé après la rupture en août de ses relations diplomatiques avec Rabat, privant ainsi le Maroc du gaz algérien qui transite par son territoire. La fermeture de cet important gazoduc et la menace de rompre le contrat de fourniture de gaz à l’Espagne avaient fait suite à la décision de l'Espagne d'autoriser « le fonctionnement en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe » pour « aider Rabat à garantir sa sécurité énergétique ».

Mais que reproche au jsute l'OTAN à Alger alors que le gaz algérien continue peu ou pro à couler en Europe alors que l'Alégérie, si elle voulait se montrer dure, elle en avait pas de moyen? A vrai dire, ce qui inquiète l'OTAN c'est l'indépence d'action, et la ténacité d'Alger à faire avancer ses plans et ec, avec une subtilité parfaitement notable. A mesure que le gaz algérien se tourne vers l'Italie, les capacités mlilitaires algérienbennes se renforcent et s'aigusient. African 2022 que les Américains viennent de lancer au Sahara et pour un mois aux portes d'Alger en porte la preuve; l'OTAN craint l'autorité et la force algérienne. 

Source : Agenceecofin

- Paris, Berlin et Rome courent après Alger

Ramtane Lamamra a reçu, ce lundi 13 juin, un appel téléphonique de son homologue française, Catherine Colonna. 

La communication téléphonique qui s'est déroulée dans les meilleures conditions a amené les deux ministres à mettre en exergue «la nécessité de poursuivre les efforts en vue de traduire les orientations stratégiques» des présidents algérien et français. Le but final de la démarche consiste à «bâtir un partenariat équilibré et mutuellement avantageux basé sur le respect mutuel et la coopération fructueuse», souligne la même source. Celle-ci note également que «les chefs de la diplomatie des deux pays ont, à cette occasion, évoqué des questions d'intérêt commun aux niveaux international et régional au sujet desquelles ils sont convenus d'intensifier les consultations entre les deux pays». Lesdites questions sont connues des observateurs et ne posent pas de problème particulier.
Il reste, cependant, le communiqué rapporte le propos de Lamamra, déclarant que «l'Algérie attache la plus grande importance à ce que les relations entre partenaires dans l'espace méditerranéen soient conformes à la légalité internationale et mises à l'abri de toute exacerbation à travers des fuites en avant irresponsables». Allusion à peine voilée aux comportements inacceptables du chef du gouvernement espagnol et de son ministre des Affaires étrangères. Ces derniers ont tenté une folle opération qui a consisté à mêler l'Union européenne à un conflit bilatéral, en manipulant une institution transnationale. Le désaveu de Paris est on ne peut plus clair et cela se traduit, d'ailleurs par la confirmation de l'agenda diplomatique entre les deux pays, notamment une visite d'État du président Macron à Alger. Les gesticulations de Madrid visaient à complexifier le dossier algéro-espagnol, histoire de brouiller les pistes et faire oublier son «conflit d'intérêt» de Pedro Sanchez dans le dossier maroco-sahraoui. La France n'est pas tombée dans le piège, au même titre d'ailleurs que deux autres grandes nations de l'Union européenne.

 Source : lexpressiondz

- African Lion: la contre manœuvre Alger-Moscou

African Lion est le premier exercice annuel du U.S. Africa Command, impliquant plus de 7 500 militaires du 6 au 30 juin.

Dirigé par la Force opérationnelle sud-européenne de l'armée américaine, African Lion 22 sera exécuté dans quatre pays : le Maroc, le Ghana, le Sénégal et la Tunisie.

Des militaires du Brésil, du Tchad, de France, d'Italie, des Pays-Bas, d'Espagne et du Royaume-Uni rejoindront les troupes américaines et du pays hôte. Les participants américains proviennent de toutes les composantes du service, y compris les réserves et la garde nationale.

African Lion 22 comprend un exercice de poste de commandement de la force opérationnelle interarmées, un exercice de tir réel interarmes, un exercice maritime, un exercice aérien comprenant des bombardiers, une entrée forcée conjointe avec des parachutistes dans un exercice d'entraînement sur le terrain, un exercice chimique, biologique, radiologique, nucléaire exercice d'intervention et un événement du programme d'assistance civique humanitaire.

L'exercice renforce l'interopérabilité entre les pays partenaires et soutient la préparation stratégique militaire des États-Unis pour répondre aux crises et aux éventualités en Afrique et dans le monde.

L'exercice a impliqué des mois de collaboration entre tous les pays participants pour assurer une atténuation appropriée du COVID-19. La Force opérationnelle sud-européenne, Afrique, établira le quartier général de la force opérationnelle interarmées combinée de l'exercice, intégrant les composantes de l'AFRICOM et les partenaires internationaux pour résoudre une crise complexe et transrégionale.

Les participants américains proviennent de toutes les composantes du service, y compris les réserves et la garde nationale. Cet effort implique le renforcement de nos capacités de défense partagées pour contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes, ce qui est dans l'intérêt commun des États-Unis et des pays partenaires africains.

Lire aussi : A quoi rime la série impressionnante de manœuvres militaires d'Alger à Tindouf ?

Cela intervient alors que la Russie et l’Algérie vont effectuer des manœuvres militaires conjointes à la frontière avec le Maroc.

Selon les médias algériens, les exercices conjoints prévus en novembre prochain consisteront en des mouvements tactiques visant à rechercher, détecter et détruire des groupes armés illégaux.

Alors que la guerre en Ukraine bat son plein, l’Algérie renforce sa coopération militaire avec la Russie. Les deux pays vont effectuer en novembre prochain, des manœuvres militaires conjointes sur la base militaire de Hammaguir, située dans la province algérienne de Béchar, près de la frontière avec le Maroc et à 700 kilomètres de l’enclave espagnole de Melilla, ont rapporté des médias algériens.

80 soldats russes et des unités de l’armée algérienne devraient participer à ces manœuvres qui consisteront en des « mouvements tactiques visant à rechercher, détecter et détruire des groupes armés illégaux ».

La Russie et l’Algérie avaient effectué pour la première fois, en octobre 2021, des exercices militaires conjoints en Ossétie du Sud (Caucase).

Le général Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, avait alors affirmé le droit de l’Algérie d’avoir une « armée forte, développée et professionnelle », indiquant que l’armée algérienne doit être « capable de jouer pleinement son rôle indéniable en tant que puissance régionale, crainte de ses ennemies, lui assurant en permanence une supériorité stratégique dans la région ».

Lire aussi : Ukraine: Lavrov débarque en Algérie

Selon le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), l’Algérie est le troisième importateur d’armes russes à l’échelle mondiale. Sur la période 2016-2020, Alger représente 15% des ventes d’armes russes.

En mars dernier, l’Algérie s’était abstenue lors du vote, à l'Assemblée générale de l’ONU, d’une résolution condamnant l’opération militaire russe en Ukraine.

Il est à noter que la première brigade blindée, accompagnée de détachements de la 11e division mécanisée et de l’aviation de l’armée algérienne ont participé le 18 mai à un large exercice nocturne simulant une offensive terrestre rapide sous couverture aérienne et nuage de guerre électronique. Y ont participé de nombreux équipements, T-90SA, BMP-X Berezhok; 2S3, Shilka, Mi-28 avec un bel effet Kopp-Etchells ainsi que des unités de sapeurs et de guerre électronique.

L’exercice a eu lieu sur le polygone de manœuvres d’Amdukal dans la wilaya de Batna, appartenant à la cinquième région militaire.

  • Maroc

- Maroc: une base US à Dakhla? 

Le Maroc et les États-Unis ont décidé de conjuguer leurs efforts pour la promotion des investissements dans la région de Dakhla Oued Eddahab. En effet, 2 Protocoles d’accord ont été scellés entre Maroc et les groupes américains Danforth Investors Global Special Projects et SEC Newgate US, ce 13 juin 2022 à New York. À travers ces accords, les parties signataires fédéreront leurs énergies pour promouvoir les investissements dans ladite zone. Il est a rappelé que la région de Dakhla (ville située au Sahara occidental) est dotée d’une position stratégique avec un capital humain qualifié et des atouts pour un véritable levier de développement socio-économique intégré et optimal. Notons que la signature de ces protocoles s’inscrit dans le cadre du Forum d’Investissement Maroc-USA, organisé le 10 juin à New York.

Avec industries.ma

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SOURCE: FRENCH PRESS TV