Vu les pressions accrues que le président démocrate américain subit à l’approche des élections de mi-mandat aux États-Unis surtout sur le plan énergétique, pression que la tournure inattendue de la guerre en Ukraine en faveur de la Russie ne cesse d'accentuer la Maison Blanche se trouve au pied de mur. Va-t-elle encore s'obstiner à maintenir les sanctions petrolière contre l'Iran qui lui, continue à élargir ses ventes du pétrole au grand mépris des sanctions et qui, royal faux pas US est désormais en posture offensive contre les cargaison pétrolières de l'OTAN après que la Grèce a perdu deux de ses petroliers bourrés de pétrole soit 1.8 millions de baril et ce, en punition de son acte de piratage pétrolier en faveur des Yankee? Au train où vont les événements, plus d'un analystes miserait sur un Biden qui va finir par craquer.
Car le rapport de l'AIEA accusant l'Iran de détenir trois sites nucléaires non déclarés ou pas, ce qui importe pour l'heure à un président US au seuil de mi mandat c'est de remplir les réservoir des stations de services US avec de l'essence bon marché. Puis cette histoire du nucléaire iranien n'a pas trop de sens depuis que l'Australie a été nucléarisé dans le cadre du traité AUKUS et ce, sur le dos d'une France qui a été mis à l'écart, les Anglo-saxons ayant consenti à Canberra le droit de production et d'exploitation de la matière fissile sans que l'Australie soit d'une manière ou d'une autre membre du TNP. Puis la russophobie des consommateurs occidentaux de l’énergie commence à prendre des dimensions inquiétantes et si davantage de pétrole ne sont pas tout de suite injecté au vieux continent il se pourrait qu'il y ait des solutions suicidaires, genre cette étrange alternative proposée par l'Italie veut mettre à exécution et qui est se résume ainsi :
Alors Biden résistera-t-il longtemps? Après la digue des sanctions anti-Venezuela vient de s'effondre avec les dérogations que les Américains ont décidés d'eux même dans un geste d’auto dénigrement qui les a ridiculisé aux yeux du monde entier. Depuis quelques jours en tous cas, la presse spécialisée outre atlantique souffle dans le sens d'une dérogation aux sanctions anti Iran des USA car ni l'OTAN ni l'US Navy ne sont capables de détourner le pétrole iranien ni non plus est visible une quelconque solution au dossier nucléaire.
Ainsi, le plus grand négociant indépendant en pétrole, la multinationale suisse Vitol affirme que les États-Unis pourraient autoriser l'Iran à exporter du pétrole sans accord sur le programme nucléaire iranien : " Les commerçants du pétrole sont de plus en plus frustrés par la signature d'un accord entre l'Iran et les puissances mondiales. Joe Biden pourrait pourtant décider qu'une baisse sans précédent des prix de l'essence à l'approche des élections de mi-mandat de novembre est plus importante que l'imposition de sanctions plus sévères à l'Iran, y compris la saisie de pétroliers iraniens. Selon des experts de l’énergie, le locataire de la Maison Blanche pourrait donner son feu vert à la reprise de l’exportation du pétrole iranien en pleine crise énergétique que le monde traverse."
C'est une tendance d'ailleurs largement renforcée sous le gouvernement Raïssi dont l'une des actions les plus importantes du a été l’augmentation de la production et l'exportation du pétrole en dépit de la pression maximale de l’Occident, et c’est ce que les statistiques internationales et les rapports de l'OPEP confirment. En plus d'augmenter l'exportation de pétrole brut et de condensat de gaz, le ministère du Pétrole du 13e gouvernement a pu augmenter la capacité de production à 3 838 000 barils par jour.
Des voyages qui pourraient être importants non pas pour l'Iran mais pour toute la région pétrolière du Moyen-Orient. Lors de sa visite à Oman, il s'est mis d'accord avec la partie omanaise sur le développement intégré du champ pétrolifère de Hengam. Il s'agit d'un accord sans précédent au Moyen-Orient. Alors les sanctions US, est-ce vraiment importante? A en juger les impacts géopolitiquement contre-productifs des sanctions US, Biden ferait mieux d'accorder de lui même le droit de la bombe à l'Iran"