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Ce qui pousserait l'Amérique de Biden à reconnaître à l'Iran le droit même d'avoir une bombe nucléaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le site d'enrichissement iranien (Archives)

Vu les pressions accrues que le président démocrate américain subit à l’approche des élections de mi-mandat aux États-Unis surtout sur le plan énergétique, pression que la tournure inattendue  de la guerre en Ukraine en faveur de la Russie ne cesse d'accentuer la Maison Blanche se trouve au pied de mur. Va-t-elle encore s'obstiner à maintenir les sanctions petrolière contre l'Iran qui lui, continue à élargir ses ventes du pétrole au grand mépris des sanctions  et qui, royal faux pas US est désormais en posture offensive contre les cargaison pétrolières de l'OTAN après que la Grèce  a perdu deux de ses petroliers bourrés de pétrole soit 1.8 millions de baril et ce, en punition de son acte de piratage pétrolier en faveur des Yankee? Au train où vont les événements, plus d'un analystes  miserait sur un Biden qui va finir par craquer.

Car le rapport de l'AIEA accusant l'Iran de détenir trois sites nucléaires non déclarés ou pas, ce qui importe pour l'heure à un président US au seuil de mi mandat c'est de remplir les réservoir des stations de services US avec de l'essence  bon marché. Puis cette histoire du nucléaire iranien n'a pas trop de sens depuis que l'Australie a été nucléarisé dans le cadre du traité AUKUS et ce, sur le dos d'une France qui a été mis à l'écart, les Anglo-saxons ayant consenti à Canberra le droit de production et d'exploitation de la matière fissile sans que l'Australie soit d'une manière ou d'une autre membre du TNP. Puis la russophobie des consommateurs occidentaux de l’énergie commence à prendre des dimensions inquiétantes et si davantage de pétrole ne sont pas tout de suite injecté au vieux continent il se pourrait qu'il y ait des solutions suicidaires, genre cette étrange alternative proposée par l'Italie veut mettre à exécution et qui est se résume ainsi :

"remplacer le gaz russe par du gaz naturel liquéfié (GNL) importé d’autres aires (surtout États-Unis, Moyen-Orient et Afrique). Pour accélérer les importations – a-t-il communiqué à la Chambre – seront installées des centrales de regazéification flottantes sur de grands navires amarrés dans les ports de Piombino, Ravenne et autres. Arriveront là en continu les navires gaziers, qui transvaseront le GNL dans les centrales de regazéification flottantes. Il s’agit d’une opération à haut risque : le GNL est un gaz compressé 600 fois en le portant à -161° C, qui est ensuite ramené par les centrales de regazéification à température ambiante en utilisant d’énormes quantités d’eau de mer. Toute fuite accidentelle dans cette opération peut avoir des effets désastreux. "

Alors Biden résistera-t-il longtemps? Après la digue des sanctions anti-Venezuela vient de s'effondre avec les dérogations que les Américains ont décidés d'eux même dans un geste d’auto dénigrement qui les a ridiculisé aux yeux du monde entier. Depuis quelques jours en tous cas, la presse spécialisée outre atlantique souffle dans le sens d'une dérogation aux sanctions anti Iran des USA car ni l'OTAN ni l'US Navy ne sont  capables de détourner le pétrole iranien ni non plus est visible une quelconque solution au dossier nucléaire. 

 

Ainsi, le plus grand négociant indépendant en pétrole, la multinationale suisse Vitol affirme que les États-Unis pourraient autoriser l'Iran à exporter du pétrole sans accord sur le programme nucléaire iranien : " Les commerçants du pétrole sont de plus en plus frustrés par la signature d'un accord entre l'Iran et les puissances mondiales. Joe Biden pourrait pourtant décider qu'une baisse sans précédent des prix de l'essence à l'approche des élections de mi-mandat de novembre est plus importante que l'imposition de sanctions plus sévères à l'Iran, y compris la saisie de pétroliers iraniens. Selon des experts de l’énergie, le locataire de la Maison Blanche pourrait donner son feu vert à la reprise de l’exportation du pétrole iranien en pleine crise énergétique que le monde traverse."

Cela semble se réaliser surtout que la question de la baisse des prix de l'essence tend à devenir une priorité cet automne, lors des élections de mi-mandat des deux chambres de représentants américains et que le tout dernier face à face naval US/Iran par Grèce interposée a tourné à l'avantage de l'Iran, le CGRI iranien ayant saisi deux pétroliers et 1.8 millions de baril perdu pour un pétrolier et 100000 baril de perdu? Le maintien de l'état quo est d'autant plus ridicule que L'Iran a augmenté ses exportations de pétrole cette année et en a vendu la majeure partie à la Chine. Le nouvel accord sur le nucléaire conduirait même à la fourniture de 500 000 à 1 million de barils de pétrole par jour sur les marchés internationaux, ce qui est suffisant pour faire baisser les prix, et ralentir cet inquiétant processus de fusion énergétique sino-iranienne. 

C'est une tendance d'ailleurs largement renforcée sous le gouvernement Raïssi dont l'une des actions les plus importantes du a été l’augmentation de la production et l'exportation du pétrole en dépit de la pression maximale de l’Occident, et c’est ce que les statistiques internationales et les rapports de l'OPEP confirment. En plus d'augmenter l'exportation de pétrole brut et de condensat de gaz, le ministère du Pétrole du 13e gouvernement a pu augmenter la capacité de production à 3 838 000 barils par jour.

"Puis le gouvernement Raïssi a mis la relance de la diplomatie énergétique à l’ordre du jour. Dans un premier temps, un échange de gaz a été lancé l'hiver dernier en provenance du Turkménistan vers la République d'Azerbaïdjan. Cet événement était très important non seulement dans le domaine de l'énergie mais aussi sur la scène internationale et politique car ce SWAP a prouvé que sans même la relance de l’accord nucléaire, l'Iran peut toujours peser de tout son poids sur les équations énergétiques de la région et du monde. Ensuite, sous le 13e gouvernement, l'Iran a aussi élargi son marché d'exportation de condensats de pétrole et de gaz vers l'Amérique latine et a même investi dans trois raffineries vénézuéliennes pour stabiliser ses exportations de pétrole vers la région. Concernant la diplomatie régionale, le ministre iranien du Pétrole, Ali Oji, s'est aussi rendu au Turkménistan, en République d'Azerbaïdjan et à Oman.

Des voyages qui pourraient être importants non pas pour l'Iran mais pour toute la région pétrolière du Moyen-Orient. Lors de sa visite à Oman, il s'est mis d'accord avec la partie omanaise sur le développement intégré du champ pétrolifère de Hengam. Il s'agit d'un accord sans précédent au Moyen-Orient. Alors les sanctions US, est-ce vraiment importante? A en juger les impacts géopolitiquement contre-productifs des sanctions US, Biden ferait mieux d'accorder de lui même le droit de la bombe à l'Iran"

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SOURCE: FRENCH PRESS TV