Depuis fin mars date à laquelle l'entité sioniste a connu les premières attaques commandos anti Israël, un énigme frôle tous le esprits : d'où viennent les "armes made in Israël qui servent à liquider les Sionistes". A feuilleter la presse sioniste on y trouve des débuts de réponse genre, " c'est le trafic d'armes e provenance de la Jordanie ou de laz Libye" qui en est la cause. Et pourtant la Jordanie et son supposé trafic existait depuis toujours alors que l'apparition des armes "israéliennes" au sein des QG de la Résistance est chose inouïe. Et si l'explication était autre? Voici les premières révélations inclus dans rapport diffusé dans les médias iraniens qui confirme l’existence d'une "armée secrète" qui a pour tache de forcer les barrières des bases militaires ultra protégées d'Israël pour y puiser de quoi armer les combattants palestiniens.
"Les combattants palestiniens ont mis en place une « armée secrète » à travers laquelle ils peuvent accéder au dépôt de munitions du régime sioniste et se procurer les armes dont ils ont besoin. Les Palestiniens qui affrontaient déjà l'armée du régime sioniste à coup de pierres et plus tard à l'aide des équipements très basiques, après la construction du mur raciste de séparation, ont été contraints d’avoir recours à des armes plus modernes et à longue portée dont l’accès à des missiles de différentes portées en fait partie.
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Ces opérations ont déclenché une vague de protestations en Israël où les habitants ont accusé le Premier ministre d’être incapable d’assurer leur sécurité. Mais comment ces armes entrent dans les territoires occupés et comment les Palestiniens peuvent-ils obtenir ces armes, traverser de nombreux points de contrôle militaires et atteindre le cœur de Tel-Aviv et d'autres villes ?
Bien que le soutien logistique de l'Iran aux groupes palestiniens ne soit pas négligeable - il leur fournit des missiles Ayyash et des drones -, la fourniture d'équipements individuels et leur transfert dans les territoires occupés se font par d'autres moyens.
Les territoires palestiniens, en particulier Gaza, sont assiégés par Israël, et il leur est très difficile de se procurer ces équipements et de les acheter à d'autres pays. Pour cette raison, les groupes palestiniens ont choisi une autre voie pour atteindre cet objectif : s'emparer des armes des sionistes. Selon le journal Maariv, les groupes palestiniens se sont tournés vers les casernes de l'armée israélienne pour obtenir les armes dont ils ont besoin après la construction d’un mur de séparation entre Israël et l'Egypte.
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Ces groupes obtiennent l'équipement dont ils ont besoin de trois manières : en versant de l'argent et en achetant des armes à des gangs de trafiquants d'armes en Israël ; en pillant les dépôts de munitions de l’entité ; en coopérant avec certains soldats israéliens qui ne sont plus fidèles au régime. Autrement dit, une « armée secrète » palestinienne a aujourd'hui pour tâche principale de se procurer des armes dans ces dépôts. Le 16 décembre 2021, Channel 13 a signalé le vol de plus de 100 000 cartouches de munitions du dépôt d'armes M16 de la base militaire de la Brigade d'Alexandrie dans le nord de la Palestine. Le M16 est l'une des armes largement utilisées. Selon des experts en la matière, les armes puisées dans les entrepôts israéliens sont principalement vendues à des groupes mafieux.
Il est à noter que le régime sioniste utilise le terme de « groupes mafieux » pour désigner les juifs qui utilisent illégalement des armes et les groupes de combat palestiniens.
Dans un autre rapport datant du mai 2019, Maariv rapporte que 46 armes individuelles de type M16 avaient été volées dans une base de la région de Galilée occidentale, dont beaucoup n'ont jamais été retrouvées. Certains combattants palestiniens et certains auteurs des récentes opérations anti-occupation ont utilisé le même modèle d'arme. Le vol d'armes dans les entrepôts israéliens ne se limite pas aux armes légères individuelles. Le journal Haaretz rapportait en 2012 que parmi les armes volées dans les casernes israéliennes (d'une valeur de 14 millions de dollars) figuraient des missiles antichars « Gil ».
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Le rapport ajoute que les vols ont considérablement augmenté. Les voleurs entrant souvent facilement dans les bases par des portes de sécurité et contrôlées, volent du matériel militaire, des balles, des armes, des générateurs et même des véhicules militaires. Mais comment ces armes tombent aux mains des Palestiniens ? Selon un officier de l’unité logistique de l'armée israélienne, les vols sont souvent commis avec la coopération de certains soldats servant pour l'armée sioniste.
Le journal Yedioth Ahronoth a rapporté en décembre 2020 qu'un grand nombre d’effectifs du 13e bataillon Golani basé dans la ville sioniste de Kisonim avaient été licenciés après la découverte de grandes quantités de stupéfiants à l'intérieur du quartier général du bataillon. Selon des sources israéliennes, la toxicomanie est en augmentation parmi le personnel de l'armée israélienne, et c'est l'une des raisons de l'échange d'armes et d'argent entre les Palestiniens et les officiers de l'armée, surtout depuis 2009, lorsque le vol d'armes dans les bases militaires israéliennes a été révélé. Selon Haaretz, en seulement cinq ans (2009-2014), 422 cas de vols d'armes ont été signalés, principalement par des soldats et des officiers israéliens. 122 armes ont été dérobées en 2009 et 116 en 2012.
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Des sources du renseignement militaire israélien affirment que la plupart des armes volées à l'armée étaient destinées aux groupes palestiniens et que plus de 2 200 armes ont été saisies depuis 2009 lors des arrestations. Selon les médias sionistes, rien qu'en 2021, il y a eu 675 fusillades dans les territoires de 1948, dont 463 ont été perpétrées avec des armes volées.
Le site Arab 48 rapporte aussi que 70 % des fusillades en Israël sont effectuées avec des armes arrachés à l'armée israélienne, tandis que depuis 2013, les vols d'armes dans les casernes ont augmenté de 22 % par an. « Notre plus grande inquiétude est que ces munitions et armes volées arrivent aux mains des groupes palestiniens », ont déclaré des sources policières à Yedioth Ahronoth.
