Est-ce en écoutant le rapport de ses généraux de retour de Chypre où engagé dans un exercice d'envergure, le plus grand de toute histoire de l'entité factice avec un tout dernier volet composé de frappes aériennes simulées à coup de 100 chasseurs et avions de combat contre l'Iran mais encore d'incursion directe en territoire libanais où les parachutistes devraient aller jusqu'à chercher les rampes de lancement de missiles du Hezbollah pour les neutraliser et ce, même si cela coûterait à Israël, quelques avions de combats ou des soldats qui ont fait dire à Bennent ce samedi de sabbat ceci : " Par deux fois le règne des juifs a éclaté en mille morceaux avec ses 80 ans. Aujourd'hui encore nous en sommes à ce stade, la question essentielle étant celle-ci : Pouvons-nous préserver Israël ou va-t-il droit à vau l'eau?" Très probable même si la presse israélienne est ce samedi, soit 48 heures après la fin de "Chariots de feu" et de son volet aérien anti-Iran, anti-Hezbollah dit "Au-delà de l'horizon", tout enchantée à l'idée de l'avoir réussi.
Mais rapportons d'abord quelques fait qui font écho aux fuites autour de cet exercice que le pays hôte à savoir Chypre a tout fait pour clamer comme "n'étant dirigé conter aucun pays" ni groupe", par crainte évidemment de froisser le Hezbollah ou l'Iran, qui rappelons le vient de saisir deux pétroliers grecs en représailles du détournement de 100000 barils de son pétrole par Athènes et son maître américain.
Selon des agences, des unités terrestres, aériennes et navales" d'élite" de l'armée sioniste y prenaient part à l'effet de mettre à preuve leur état de préparation pour la bataille à venir et ce, non seulement en termes de durée, parce que cette bataille sera forcément " longue" mais encore en termes d'ampleurs car ce sera une guerre qui ira forcement au-delà du seul cadre Israël-Liban. Ainsi différents scénarios ont été simulés menant les soldas de l'entité "en territoire libanais" car avec un Hezbollah " pouvant tirer tous les jours quelque 1500 missiles tactiques et roquettes" sur les colonies sionistes , et un " Israël littéralement dénué d'une DCA viable dont les failles organiques ont été à mainte reprises prouvées, il ne reste pour l'armée israélienne qu'une solution : "aller chercher l'ennemi chez soi"!
Toujours au chapitre des détails, le journal israélien Miko, nous apprend aussi la présence des Brigades de parachutistes dans "Au-delà de l'horizon" ainsi que des commandos réguliers issus des unités de "Yahlum" et "Oktis", et des forces de réserve, et le tout appuyé par l'armée de l'air et la marine israéliennes qui ensemble " ont débarqué dans la Békaa hypothétique de Chypre, calqué trait par trait sur le sud du Liban" avant de "s'engager avec les combattants du Hezbollah", rien que pour détruire "leurs réserves naturelles" soit leurs stocks de missiles mais encore des rampes de lancement et puis tant qu'ils y étaient " l'unité d'élite du Hezbollah à savoir Radwan". Mako se paie même le luxe d'évoquer un témoin, un parachutiste sioniste.
"Nous n'entrerons pas dans les détails, mais imaginez que vous êtes un combattant du Hezbollah guerroyant dans le sud du Liban, et que du coup vous vous trouvez face à une division entière composée des forces spéciales ennemies qui arrivent à forcer vos lignes arrière et ce, avant même que le reste de l'armée n'arrive. A mon avis il ne pourrait y avoir autre chose dans votre camp que la peur, la débandade et le découragement!".
Puis le correspondant du site Mako de appeler à l'officier ce qui s'est passé pendant la guerre de juillet 2006, lorsque l'armée d'occupation ayant héliporté une brigade entière dans le cadre de l'opération de « changement de direction » au Liban, elle s'est trouvée stoppée net pour cause d'un hélico de type Yasur abattu par le Hezbollah avec en toile de fond la mort de 5 de ses passagers . " Et si ce scénario se reproduisait ? Et de répondre: " Et bien la guerre n'est pas un jeu futile. Des hélicoptères et peut-être même des avions tomberont. Des soldats seront tués. C'est quelque chose d'inhérent à la guerre et les Israéliens devront le comprend une bonne fois pour toute. C'est le seul moyen de mettre en échec le Hezbollah et ses arsenaux car le Hezbollah n'a pas la capacité d'arrêter un débarquement".
Mais ce scénario est-il réellement réalisable s'agit-il plutôt d'un épisode de science fiction racontée par une armée qui se sait condamner ? Plus d'un analystes y verraient à vrai dire une copie malhabile de ce plan de guerre qu'a effectivement le Hezbollah et qui est devenu le cauchemar de tous les colons et qui consiste à faire débarquer ses commandos en Galilée. N'est-ce pas un aveu d'impuissance à la fois face aux missiles de la Résistance puis face aux capacités d'un farouche adversaire contre qui Israël n'a d'autre choix qu'une fuite en avant? Des fuites justement nous poussent à répondre par affirmative.
Israël Today rapporte un très malheureux épisode au cours de l'exercice "Au-delà de l'horizon" qui révèle à quel type de bluff on a affaire :
" En effet alors que les avions Hercules de l'armée de l'air israélienne avaient largué les jeeps Hummer appartenant aux combattants de la brigade au sol à l'endroit spécifié, l'équipement tactique nécessaire à l'entraînement des combattants a atterri plus d'un kilomètre plus loin que le site prévu. Échec majeur qui s'il se produit lors d'une bataille, une vraie, ou d'un affrontement, un vrai, pourrait aboutir à ce que la cargaison composée de munitions, d'armes et d'explosifs, tombe entre les mains de «l'ennemi» ou pire que cette brigade, incapable d'accomplir la mission répartie soit encerclée voire capturé ."
Car cet exercice, le plus grand "de tous les temps en Israël", n'a pas "simulé dûment cet ennemi à abattre" dans la mesure où ni les soldats grecs ni les gardes nationaux cypriotes n’arriveraient à la cheville du Hezbollah qui, lui dispose d'une armée de 100 000 combattants, équipés, préparés et mobilisés plus des années d'expériences du terrain en Syrie et 30 ans de précédent de guerre anti-sioniste. Quelque chose de prémonitoire alerte Bennett et il vaudrait qu'il alerte aussi ses complices. Les Grecs, eux, viennent d'en faire l'expérience, à leur corps défendant eux qui paient leurs flirts pro-sionistes à hauteur de 1.8 millions de barils de pétrole saisis par le CGRI en plein golfe Persique. "
