Mardi, les sources d'information ont fait état d'une extraordinaire volonté de vivre chez les Yéménites qui s'illustre par cette géniale idée de tirer des missiles bourrés de denrées alimentaires sur des régions assiégées par les mercenaires de la coalition. Aujourd'hui Ansarallah montre une nouvelle facette de ses capacités en faisant voler un hélicoptère de la coalition qu'il a remis en état lui-même. Peut-on vaincre une pareille volonté de victoire ?
Après les "missiles nourriciers", voici que l'armée yéménite utilise un hélicoptère militaire, et cela pour la première fois depuis le début du siège il y a deux ans de la ville d'al-Duraihami située dans la province stratégique de Hudaydah, pour fournir de la nourriture aux forces yéménites et aux habitants de la région. A cet effet, un groupe d'ingénieurs yéménites a réparé et testé en vol un hélicoptère militaire Mi-71 usé et abandonné depuis longtemps sur les ordres de commandants supérieurs des forces armées yéménites. Une fois son opérationnalité approuvée, l'engin a été chargé de vivres destinés aux forces et aux résidents assiégés de la ville.
Une opération de secours qui a eu lieu le dixième jour du mois du jeûne de Ramadan, à 5 h 13, heure à laquelle a décollé l’hélicoptère en partance de la province d'al-Hudaidah. Une intervention rapide, menée avec une très grande attention eu égard à la situation délicate qui a poussé les habitants à recourir aux plantes et feuilles d'arbres en guise de nourriture et surtout pour rester en vie, mais également en raison de la présence des mercenaires à la solde de la coalition d’agression saoudienne.
Grâce aux conditions météorologiques favorables pour l’opération - ciel nuageux et pluie - l’hélicoptère échappe aux radars et accomplit sa mission vers l'aube en livrant aux habitants d'Al-Duraihami et aux forces combattantes yéménites des vivres.
Nouvelle initiative yéménite : l’envoi de nourriture à la ville assiégée d'al-Duraihami par missile
L'armée et les comités populaires du Yémen (Ansarallah) ont décidé d’intervenir après les violations répétitives de l’accord de cessez-le-feu par la coalition d’agression saoudienne et ses mercenaires qui répondaient aux besoins aux vivres de la ville assiégée yéménite d'al-Duraihami, par des aliments avariés. Ils ont contourné le siège dont est victime la ville depuis deux ans par missiles nourriciers !
La ville d'al-Duraihami, centre-ville du même nom dans la province côtière et stratégique d'Al-Hudaidah (ouest du Yémen), vit depuis longtemps des jours difficiles dus au siège imposé par des éléments de la coalition saoudo-émiratie.
Le Centre d'information sur la guerre yéménite affilié à l'armée et au ministère de la Défense du gouvernement du Salut national (Ansarallah) a récemment diffusé un documentaire sur la situation dans cette ville assiégée ayant pour titre « Siège et victoire » et faisant le point sur la situation dans laquelle vivent les enfants et les personnes âgées.
Dans ce documentaire inédit, l'armée yéménite est montrée alors qu'elle tire des missiles sur les forces assiégées et les habitants d'al-Duraihami pour les secourir. Il s’agit de missiles inexplosibles qui servent à livrer toute sorte de vivres.
Selon Harbi Press, les forces yéménites continuent de tirer des missiles contenant en partie de la viande et des nourritures essentielles en direction d'al-Duraihami. Entre huit à dix missiles remplis de nourriture sont tirées quotidiennement et 2 500 missiles contenant des denrées alimentaires ont été tirés jusqu'à présent sur la ville assiégée.
L'armée yéménite tire 8 à 9 missiles et parfois 10 missiles sur la ville deux jours par semaine. Les Yéménites ont surnommé ces missiles « missiles nourriciers ! »
L'aide à la ville assiégée intervient alors que la coalition saoudienne et ses mercenaires ne cessent de violer l'accord suédois de Stockholm (connu sous le nom d'accord de Hudaydah de 2018) et lancent systématiquement des attaques d'artillerie et de roquettes sur la ville malgré la trêve.
D'autre part, l'ONU n'a pas été en mesure d'agir, en tant que garant de ce cessez-le-feu, et de remplir ses obligations à savoir envoyer de la nourriture et des fournitures à la ville. Pire encore, le montant qu'elle a envoyé était corrompu et expiré.