Selon des sources d'information, les soldats israéliens escortés par des dizaines de véhicules blindés ont pris d’assaut la ville de Jénine vendredi 27 mai, mais ont été forcés de fuir et de battre en retraite suite à la résistance armée de jeunes palestiniens.
Les forces israéliennes se sont retirées de la ville de Jénine sans parvenir à détenir un seul Palestinien lors d’un affrontement armé avec les jeunes palestiniens.
Le régime sioniste a récemment annoncé la possibilité d'une attaque militaire à grande échelle sur la ville pour infliger ce qu'il qualifie de « coups durs » à la Résistance palestinienne.
Plutôt, les forces israéliennes, poursuivant ses opérations en Cisjordanie, ont détenu dans la matinée quatre Palestiniens lors de deux opérations distinctes à Qods occupée. La ville de Jénine en Cisjordanie est devenue le foyer du conflit entre la Résistance palestinienne et l’armée sioniste.
Les médias palestiniens ont rapporté que les forces d'occupation ont arrêté un Palestinien dans la région de Bab al-Amoud et arrêté trois autres lors d'une attaque contre le quartier de Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa.
Les forces d'occupation ont également arrêté hier, jeudi 26 mai, 24 Palestiniens en Cisjordanie. En outre, des colons sionistes soutenus par les soldats israéliens ont attaqué la ville de Harare, au sud de Naplouse provoquant de violents affrontements avec des dizaines de Palestiniens. Les troupes israéliennes ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles pour disperser la jeunesse palestinienne, blessant 80 Palestiniens.
Dans ce contexte, Izz al-Din al-Haddad, l'un des commandants des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas a déclaré dans un message vidéo que la puissance des missiles du groupe de résistance palestinien serait imprévisible pour le régime sioniste dans les batailles à venir.
Ces remarques sont intervenues en réponse à la récente décision israélienne d'organiser la « Marche du drapeau » à Qods dimanche prochain en dépit des avertissements de la Résistance palestinienne.
Ces dernières années, après la création de nouvelles équations dans le conflit entre le régime sioniste et les Palestiniens, les aveux des sionistes sur l’effondrement imminent d'Israël se multiplient.
S'il n’y a qu’une chose qui manque complètement à l'esprit collectif en Israël, c'est la vision à long terme. Israël n’a pas un regard sur l’avenir, pas même d'une demi-génération.
Selon le rapport du journaliste israélien, Gideon Levy, publié sur le site Web Middle East Eye, les Israéliens estiment qu'il est impossible de parler de l'avenir d'Israël à long terme, et c'est pourquoi ils s’efforcent d’obtenir un deuxième passeport pour avoir n'importe quelle autre nationalité ! Qu’elle soit portugaise ou lituanienne.
« Il n'y a pas un seul Israélien, pas un seul, qui sache où va l’avenir d’Israël. À quoi ressemblera la situation en Israël dans 20 ans ? Les Israéliens ne peuvent même pas décrire ce que pourraient arriver dans 10 ans ».
L’analyste poursuit en disant que l'essentiel est d'avoir une option au-delà d'un passeport israélien, comme si un passeport israélien était une sorte de permis temporaire approchant de sa date d'expiration, comme s'il n'était pas possible de continuer à le renouveler indéfiniment.
Tout cela suggère que l'habitude des Israéliens de se cacher la tête dans le sable lorsqu’il s’agit de l'avenir d’Israël masque une peur profonde, et peut-être très réaliste, de ce que l'avenir pourrait leur réserver.
La seule issue à cette impasse déprimante est de créer un nouveau discours, un discours sur les droits et de l'égalité, mais l'idée est, menaçante et extrêmement douloureuse pour les Israéliens, car cela nécessite l'élimination du sionisme et le déni de la souveraineté juive.