TV

La Résistance irakienne et cie préparent l'enfer pour Israël

La base israélienne à Erbil frappée, 13 mars par l'Iran/Archives

D'autres 13 mars où 12 missiles Fateh-110 du CGRI ont pulvérisé sous les yeux ahuris des Americains ayant dépeuplé Hariri pour que les sionistes crèvent seuls dans leur base-villa à Erbil, sont-ils en vue? Probable depuis que le Parlement irakien a voté à l'unanimité la criminalisation de toute tentative de normalisation avec Israël, ce qui fait de l'entité et de tout ce qu'elle s'est construit sur le dos du peuple irakien pendant ces 20 dernières années dans le nord de l'Irak, surtout dans le secteur pétrolier, une cible légitime. Et cette révolution constitutionnelle qui ferme la porte à l'entité en Irak où elle convoite al-Anbar pour y expulser les Gazaouites a très bien été célébrée ce vendredi. Et comment? Le vendredi 27 mai, une puissante explosion a été entendue à Dahuk, en Irak, ont rapporté des sources d’information irakiennes. 

Selon la chaîne Telegram Sabereen News, une explosion s’est produite dans une réserve de pétrole du champ d’Atrush à Dahuk. Trois personnes ont été blessées. De l’ensemble des 14 bases militaires américaines en Irak, cinq se trouvent dans la région du Kurdistan dont une se situe à Atrush, dans la province de Dahuk, trois dans la localité de Harir et une grande base à Erbil.

Est-ce la suite de la loi précitée? Qu'on se doute pas rien qu'à en juger la réaction du ministère israélien des Affaires étrangères qui a dénoncé, dans un communiqué, l’adoption, par le Parlement irakien, d’une loi qui criminalise toute normalisation avec le régime sioniste : « Nous condamnons l’adoption d’une loi qui criminalise toute normalisation de relation avec Israël car cette loi met le peuple et la nation de l’Irak dans une position erronée et irréaliste ».

Même sentiment de dépassement côté US, où ils se sont dits préoccupés quant à l’adoption de cette loi, au Parlement irakien, contre l'entité. « Les États-Unis expriment leur profonde préoccupation face à l'adoption par le Parlement irakien d'une loi criminalisant la normalisation des relations avec Israël », a déclaré Ned Price, chef du bureau de presse du département d'État. « En plus de mettre en péril la liberté d'expression et de promouvoir l'antisémitisme, cette législation contraste fortement avec les progrès réalisés par les voisins de l'Irak en construisant des ponts et en normalisant les relations avec Israël, créant de nouvelles opportunités pour les habitants de toute la région », a dit le porte-parole du département d'État.

Les parlementaires irakiens ont en effet provoqué un séisme en votant en faveur d'un projet de loi  « criminalisant la normalisation » avec Israël alors que les Emirats de Ben Zayed avaient dépensé des milliers de dollars pour que ce même Parlement vote le contraire!  La loi a été approuvée avec 275 voix sur 329. Une déclaration du Parlement a déclaré que la législation est un « véritable reflet de la volonté du peuple ».

Lire aussi: Résistance irakienne : les USA seront chassés s'ils ne partent pas eux-mêmes

La nouvelle loi prévoit des peines, y compris l'emprisonnement à perpétuité ou temporaire, et vise, selon son article premier, à « empêcher l'établissement de relations diplomatiques, politiques, militaires, économiques, culturelles ou de toute autre forme avec l'entité sioniste ».

Lire aussi: Al-Nujaba met en garde Israël et pour la première fois en hébreu (JISS)

Le président du Parlement irakien, Mohammad al-Halbousi, a souligné samedi dernier que les crimes du régime sioniste contre le peuple palestinien devaient être arrêtés. Il a déclaré que le Parlement irakien avait pris une décision courageuse pour empêcher la normalisation des relations de Bagdad avec le régime sioniste, une décision qui est le reflet réel et clair de la volonté du peuple irakien.

N'est-ce pas que le coup provoque un véritable tremblement de terre dans le camp d'en face? Signe des temps le secrétaire général du Parti démocratique du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, ami et agent d'Israël, et le président français, Emmanuel Macron, lui aussi de la partie se sont penchés, lors d’un entretien téléphonique sur les évolutions "politiques et sécuritaires de l’Irak" ainsi que les "ingérences étrangères" dans les affaires intérieures du pays. Evidemment ils n'ont pas pensé à l'entité qui détourne le pétrole kurde pour 40% de ses besoins intérieurs et ce, en foulant au pied les intérêts de l'Etat et du peuple irakien. Et en Irak on s'en moque, une page vient d'être tournée. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV