Les médias américains ont rapporté que le Pentagone a envoyé un certain nombre d’armes avancées fabriquées par des entreprises américaines en Ukraine.
Selon le site Web c4isrnet, les États-Unis envoient du matériel de brouillage électronique sur les lignes de front en Ukraine.
Le Pentagone a annoncé, le 6 mai, qu’il enverrait 150 millions de dollars de matériels militaires à l’Ukraine, y compris du matériel de brouillage, ainsi que 25 000 obus d’artillerie, des systèmes radars, ainsi que d’autres équipements de terrain et pièces de rechange.
L’administration Biden se tourne vers les entreprises de défense pour envoyer des armes et d’autres matériels qu’elle fournit à l’Ukraine à partir des stocks américains.
Le journal Washington Post a rapporté que le Pentagone était censé envoyer à Kiev des drones, des missiles à guidage laser, des caméras, des systèmes de guerre électronique et d’autres équipements.
Les armes et les équipements, qui seront achetés à des entreprises américaines, représentent une catégorie d’assistance militaire de vastes quantités d’armements que les États-Unis ont déjà fournis à l’Ukraine à partir des stocks existants du Pentagone.
« Ce cycle comprend 22,6 millions de dollars de roquettes de 70 mm et de drones Switchblade supplémentaires. Le Pentagone aurait l’intention d’acheter des drones de surveillance Puma pour 19,7 millions de dollars », a rapporté le journal.
Les Switchblades, également appelés « drones kamikazes », nécessitent peu de formation pour fonctionner, selon les responsables de la défense, et se sont déjà avérés efficaces contre l’armée russe. Les drones de surveillance Puma devraient étendre les capacités de collecte de renseignements de l’Ukraine.
Alors que les systèmes antichars Javelin fabriqués aux États-Unis ont été appréciés pour leur efficacité par les responsables de Washington et ont été considérés par les médias occidentaux comme un symbole de la résistance de l’Ukraine dans le conflit avec la Russie, un commandant de l’infanterie de la marine ukrainienne, qui a fini par être capturé lors des combats pour Marioupol, a révélé à RT que le matériel n’était pas vraiment à la hauteur des affirmations.
Les Javelin ne se sont pas avérés utiles, en particulier dans la guerre urbaine, a déclaré le colonel Vladimir Baranyuk, commandant de la 36e brigade d’infanterie navale ukrainienne.
« Nous ne pouvions même pas en lancer un. Je pense que ce missile est complètement inutile dans un environnement urbain », a-t-il expliqué.
Selon l’officier supérieur de l’armée ukrainienne, les armes antichars envoyées par les Britanniques avaient aussi leurs défauts.
Les missiles Javelin tirés à l’épaule sont équipés d’un guidage infrarouge et adopteraient une trajectoire « d’attaque par le haut » pour frapper le toit d’un char, qui est sa partie la plus vulnérable.
Plus de 5 000 Javelin ont été fournis à Kiev par Washington. Londres, pour sa part, a déjà équipé l’armée ukrainienne de plus de 4 000 autres missiles antichars.
Le conflit militaire russo-ukrainien s’est déroulé dans le cadre d’un plan américano-britannique visant à affaiblir simultanément la Russie et l’Europe pour établir un nouvel ordre mondial, auquel le Guide suprême de la Révolution islamique a également fait référence, soulignant la complexité et la profondeur du conflit existant.
Plus de deux mois se sont écoulés depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine. Une opération à laquelle beaucoup ne s’attendaient pas, car ils considéraient la présence des troupes russes derrière les portes de l’Ukraine comme une simple démonstration de forces.
Étant donné que l’initiative de la gestion de la tension n’était pas entre les mains de la Russie, les opérations spéciales en Ukraine sont devenues inévitables et La Russie a été forcée de choisir entre le mal et le pire, la première option étant l’action préventive, car sinon elle aurait dû accepter la pire option, à savoir la perte de sa dissuasion sécuritaire.
Avant le conflit, il y avait trois scénarios pour la réponse militaire de la Russie à l’expansion de l’OTAN en Europe de l’Est, en particulier en Ukraine :
1. équiper des militants indépendantistes dans l’est de l’Ukraine dans le but d’affaiblir le gouvernement central dans une guerre d’usure.
2. Une offensive limitée à l’est et au sud du pays visant à avoir l’accès terrestre à la péninsule de Crimée et à priver le gouvernement central du potentiel géoéconomique de la côte de la mer Noire.
3. Une invasion à grande échelle de l’Ukraine pour renverser le gouvernement pro-occidental pour des réformes sociopolitiques, et par la suite l’annexion permanente de tout ou partie du pays à la Russie si les conditions le permettent.
Selon les experts, la troisième option était moins probable que les autres en raison de ses conséquences profondes, mais elle s’est concrétisée avec l’invasion de l’Ukraine par deux cent mille soldats russes le 24 février sur trois fronts.
Les Russes ont maintenant entamé la deuxième phase de leur opération, qui vise à libérer toute la région du Donbass et à la relier par voie terrestre à la péninsule de Crimée.
L’Ukraine a déjà subi entre 500 et 1 000 milliards de dollars de dommages à ses infrastructures vitales. Si la guerre continue, les deux parties souffriront davantage.
Il convient de noter que seuls les États-Unis et la Grande-Bretagne sont intéressés à prolonger le conflit en raison de l’affaiblissement de la puissance militaire, économique et politique de la Russie.
L’Europe semble également encline à l’option américano-britannique, même en supposant que la défaite de la Russie dans cette guerre est une menace pour la stabilité de l’UE ignorant qu’une crise énergétique en Europe fragilise la valeur d’euro face à l’hégémonie du dollar ce que les États-Unis sont déterminés à maintenir sa supériorité.