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L'Iran continue à vendre davantage du pétrole le CGRI déblacklisté ou pas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Base souterraine du CGRI. (Photo d'Archives)

A en juger les toutes dernières déclarations du MAE iranien Washington aurait cherché a imposer de nouvelles conditions à Vienne  quitte à  y bloquer le processus dialogique et tout ceci en tentant de faire endosser à l'Iran la responsabilité du blocage. La nouvelle manœuvre de diversion US? Retirer oui ou non le nom du CGRI et surtout sa branche extraterritoriale Force Qods qui fait froid dans le dos du Centcom de la dite liste noire US. Mais n'est-ce pas là que de tenter de faire prendre la vessie pour la lanterne? On sait que Le retrait du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) de la liste noire US  n’a aucun effet sur les activités défensives de l'Iran ni sur sa politique régionale. Ce jeu blaklistage-deblacklistage n'est ce pas une manière pour cacher le vrai enjeu qui reste et restera la levée totale des sanctions US comme le veut l'accord de 2015? 

A vrai dire le CGRI s'en fiche royalement de la liste noire d'un État terroriste comme l'Amérique pour qui le crime de guère fait partie de ses politiques. Ce que cherche l’Iran c'est  la levée effective de toutes les sanctions américaines pour pouvoir tirer profit des avantages.

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La signature du Plan global d’action commun (PGAC) a eu lieu puisqu'il permettait à l’Iran de vendre librement du pétrole et des produits pétroliers, d'accéder librement aux revenus pétroliers. La normalisation des relations économiques, la relance des rapports d'intermédiation bancaire, le transfert inconditionnel de la monnaie iranienne bloquée font partie aussi d’autres bénéfices de Téhéran de la signature du PGAC.

L’Iran exige donc et en tout logique  que les pays étrangers puissent y investir, qu’il bénéficie du système de transport et de navigation et qu’il mette en œuvre le plan de gouvernance transnationale.

Or lors des pourparlers de Vienne, les Américains ont divisé les sanctions en trois catégories et de façon parfaitement surnoise: celles qui sont susceptible d’être levées, celles qui ne le sont pas et celles qui sont négociables. Et là  ils se sont crus trop malin.

Mais la loi iranienne ne permet pas ce genre de fantaisie : Les législateurs iraniens ont fixé des conditions pour la relance d'un pacte nucléaire de 2015, y compris des garanties légales approuvées par le Congrès américain que Washington ne le quitterait pas, ont rapporté les médias d'État iraniens dimanche 10 avril : 

"Les États-Unis devraient donner des garanties légales, approuvées par leur (...) Congrès, qu'ils ne sortiront plus du pacte", a déclaré l'agence de presse iranienne Tasnim citant un communiqué signé par 250 législateurs sur un total de 290. La lettre indiquait également qu'en vertu d'un pacte ravivé, les États-Unis ne devraient pas pouvoir "utiliser des prétextes pour déclencher la clause dite du crépuscule en vertu duquel les sanctions contre l'Iran seraient immédiatement rétablies. Les législateurs ont également déclaré que "les sanctions levées en vertu du pacte rétabli ne devraient pas être réimposées et l'Iran ne devrait pas être frappé par de nouvelles sanctions".

Avec tout ce qui précède une chose est sûre le deblacklistage du CGRI n'est piège tendu par les Américains a l'Iran pour que ce dernier renonce aux exigences anti sanctions. Se concentrer sur le retrait du CGRI de la liste noire (FTO) dévie les négociations une déviation dont l'Amérique et ses affidés européens sont les principaux perdant eux qui s’impatientant pour le retour du pétrole iranien sur le marché .

 

Au cours des dernières semaines, les diplomates sont passés de dire que la relance de l'accord sur le nucléaire iranien arriverait dans quelques jours à admettre qu'il était totalement incertain qu'il se concrétise. Tant pis pour l'Occident ! 

Car alors que les Américains, manigancent la signature d'un accord  l'Iran va de l'avant augmenté sa production pétrolière qui dépasse 4 millions de baril par mois, fixant ses objectifs :

1. Créer un nouveau tarif pour les clients du marché iranien de l'énergie y compris le remplacement du dollar par l'or et le rial ce qui est le prélude d’un programme qui peut atteindre le cycle U-TUN après avoir vendu du gaz en roubles.

2. Le mécanisme qu'imagine l'Iran tracé devant l'Iran est de telle sorte qu'il soit un pays pétrolier avec ses avantages mais avec des revenus stables et non dépendant du pétrole .

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SOURCE: FRENCH PRESS TV