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E-Press du 28 mars 2022

La Défense russe révèle de nouveaux objectifs du programme biologique en Ukraine. (Photo d'illustration via CEP)

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Au sommaire

1- Joe Biden réclame la tête de Poutine

Biden soutient que Poutine « ne peut pas rester au pouvoir », la Maison Blanche rétropédale. 

Dans un discours prononcé en Pologne le 26 mars à l'issue d'un voyage en Europe destiné à renforcer la réponse de l'OTAN à l’offensive russe en Ukraine, le président des États-Unis Joe Biden a déclaré que le président russe Vladimir Poutine « ne [pouvait] pas rester au pouvoir ».

La remarque de Joe Biden a en premier lieu laissé penser qu’il appelait à un renversement de son homologue russe, voire à un changement de régime. La Maison Blanche a dû par la suite préciser dans un communiqué que le président des États-Unis voulait seulement dire que Vladimir Poutine ne devrait pas être autorisé à exercer son pouvoir sur ses voisins ou sur la région.

De son côté, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a réagi d'un ton laconique : « Ce n'est pas à Biden de décider. » « Le président de la Russie est élu par les Russes », a-t-il simplement rappelé, selon Reuters.

Les mots de Joe Biden ont ponctué un discours dans lequel il a également qualifié Vladimir Poutine de « dictateur », l'a averti de ne pas empiéter sur le territoire de l'OTAN et a exhorté les Ukrainiens à faire face à une longue bataille. Il a présenté l’opération militaire du Kremlin comme le «test de tous les temps » pour la démocratie.

2- L'Allemagne s'arme en Israël contre la Russie

Les Sionistes anti-allemands se frottent les mains. Force est de constater que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne chrétienne est restée pieds et poings liés par l'ingénierie sociale concertée par le sionisme américain Bliken en tête : l’Allemagne prévoit d’acheter le système de défense aérienne israélien Arrow 3. 

Un média sioniste rapporte que le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le rapport de l’Allemagne à sa politique de défense. Le pays envisage de se doter d’un bouclier antimissile de conception israélienne, pour un coût de 2 milliards d’euros.

Le gouvernement allemand, que l’invasion russe de l’Ukraine a convaincu d’investir massivement dans la défense, envisage l’acquisition d’un système de protection antimissiles israélien, affirme dimanche le quotidien Bild. La décision n’a pas encore été prise formellement mais le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz, la principale formation de la coalition au pouvoir, y est favorable, précise le quotidien le plus lu d’Allemagne.

2 milliards d’euros

Nous devons mieux nous protéger contre la menace russe. Pour cela, nous avons besoin rapidement d’un bouclier antimissile à l’échelle de l’Allemagne, explique dans Bild le rapporteur au Bundestag pour le budget de la défense, Andreas Schwarz.

Le système israélien Arrow 3 est une bonne solution, ajoute-t-il au sujet de ce dispositif antimissiles israélien destiné à contrer des missiles de longue portée.

Selon Bild, le système, inspiré du Dôme de fer israélien, coûterait environ 2 milliards d’euros et pourrait être opérationnel dès 2025 depuis trois sites en Allemagne.

Protection pour les pays voisins

Le bouclier serait même suffisamment puissant pour couvrir également la Pologne, la Roumanie et les pays baltes. Nous pouvons tendre le Dôme de fer au-dessus de nos pays voisins. Nous jouerions ainsi un rôle clé pour la sécurité de l’Europe, abonde M. Schwarz.

Après des années de sous-investissement, l’Allemagne a effectué fin février une volte-face historique, en raison de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe qui a fait figure d’électrochoc.

Olaf Scholz avait annoncé le 27 février, quelques jours après l’offensive russe, une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée, et l’objectif de dépasser les 2 % de dépenses militaires dans le PIB.

3- Pétrole : la France en manque

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, s'est entretenu dimanche 27 mars avec ses homologues saoudien et émirati d'une diversification des approvisionnements des Européens en énergie afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie, nous renseigne Nice Matin. 

« Il a souligné la nécessité d'une mobilisation internationale forte pour accroître la pression sur la Russie afin de mettre un terme à l'offensive en Ukraine », a indiqué la porte-parole de la diplomatie française, précise le journal niçois. Jean-Yves Le Drian a aussi précisé « l'importance de poursuivre le travail engagé en vue d'une diversification des approvisionnements énergétiques européens », a ajouté Anne-Claire Legendre.

L'Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, et les Émirats, également parmi les plus grands exportateurs de brut au monde, ont jusqu'ici évité de prendre position contre la Russie.

Les Européens demandent aux pays du golfe Persique d'accroître leur production pétrolière pour freiner l'envolée des prix du brut provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine et réduire la part du pétrole russe sur le marché mondial. 

L'Union européenne (UE), dépendante des hydrocarbures russes, s'organise également pour réduire de deux tiers dès cette année ses achats de gaz à Moscou.

Le chef de la diplomatie française se rendra la semaine prochaine au Qatar, qui compte parmi les trois premiers exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL).

Lors de son échange avec le saoudien Fayçal ben Farhane, Jean-Yves Le Drian a rappelé la "ferme condamnation" par Paris des attaques conduites par les Houthis sur le territoire saoudien et apporté son "soutien aux initiatives" en vue d'une solution politique au conflit yéménite.

Ce conflit oppose depuis plus de sept ans les forces pro-gouvernementales, appuyées par une coalition internationale dirigée par Riyad, et les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran.

Le chef de la diplomatie française a par ailleurs averti son homologue émirati, Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane, qu'une « réhabilitation sans contrepartie du régime syrien n'apportera la stabilité ni à la Syrie, ni à la région ».

Le président syrien Bachar Assad s'est rendu, le 18 mars aux Émirats, sa première visite dans un pays arabe depuis le début en 2011 du conflit qui a ravagé son pays.

Le ministre français des Affaires étrangères a aussi une nouvelle fois insisté sur "la nécessité d'un retour dans les plus brefs délais" à l'accord sur le nucléaire iranien.

Les États-Unis et l'Iran sont dans les dernières phases de pourparlers indirects visant à relancer le pacte de 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, en échange de la levée des sanctions qui asphyxient l'économie iranienne.

L'UE a estimé samedi que la conclusion d'un accord était une "affaire de jour".

4- La guerre biologique US en Ukraine : l'objectif ? 

La Défense russe révèle de nouveaux objectifs du programme biologique en Ukraine, dont créer de nouvelles souches d’anthrax. 

Le porte-parole de la Défense russe a fait état de nouveaux faits sur l’implication du Pentagone dans le développement de composants d’armes biologiques en Ukraine.

« Le ministère russe de la Défense continue d’étudier les documents reçus des employés des laboratoires biologiques ukrainiens, qui sont liés aux activités biologiques militaires secrètes des États-Unis en Ukraine », a dit le général Igor Konachenkov (Konashenkov), lors d’une conférence de presse le samedi 26 mars.

« Les experts des forces russes de protection contre les radiations et les armes chimiques et biologiques, tout en étudiant les documents, ont découvert de nouveaux faits prouvant la participation directe du département américain de la Défense au développement de composants d’armes biologiques en Ukraine », a-t-il ajouté.

Il a souligné que « les expériences susmentionnées du Pentagone ne se limitaient pas au développement d’infections dangereuses, mais comprenaient également le test de nombreux médicaments non enregistrés sur l’armée ukrainienne ».

Accusant le Pentagone de s’être mis sur cette affaire avec une société pharmaceutique privée, Konashenkov a assuré que dans un proche avenir, son ministère fournira des documents originaux prouvant que le projet biologique « U-Pi-2 » a été formulé et approuvé au Pentagone.

« L’objectif principal de ce projet était de réaliser une analyse moléculaire d’infections endémiques particulièrement dangereuses en Ukraine ; ce travail consistait à prélever des échantillons de l’agent pathogène dans d’anciens cimetières de bétail afin d’obtenir de nouvelles souches d’anthrax », a déclaré Konashenkov.

Plus tôt le samedi, le premier vice-président du comité de la Douma d’État sur la CEI et l’intégration eurasienne, Viktor Vodolatsky, a déclaré que « l’enquête sur les laboratoires biologiques en cours, révélait que les enquêteurs travaillent dans des zones où des épidémies à grande échelle de tuberculose et d’hépatite ont été enregistrées, « ce qui indique qu’elles ont été fabriquées par l’homme ».

Le commandant des forces de défense radiologique, chimique et biologique de l’armée russe, Igor Kirillov, a révélé en conférence de presse le jeudi 24 mars, « l’implication de structures proches de l’actuelle administration américaine dans les activités mentionnées, dont le fonds d’investissement Rosemont Seneca, dirigé par Hunter Biden », le fils du président américain actuel.

Joe Biden a démenti les accusations russes selon lesquelles les États-Unis d’Amérique seraient directement impliqués dans des laboratoires et des projets liés à la fabrication d’armes biologiques en Ukraine, malgré les documents publiés successivement par la partie russe.

La semaine dernière, la partie russe a demandé une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur les laboratoires américains en Ukraine, mais l’ONU a affirmé qu’elle « n’a pas le mandat ni les capacités techniques pour vérifier l’existence de programmes biologiques en Ukraine ».

Après avoir révélé le programme biologique ukrainien début mars, la Chine a déclaré que « l’activité biologique de Washington et de ses alliés dans plus de 200 laboratoires en dehors des États-Unis pose de graves risques pour la sécurité de la Russie et de la Chine ».

Le ministère chinois des Affaires étrangères a également appelé les États-Unis d’Amérique à fournir des explications sur leurs activités biologiques à des fins militaires à l’intérieur et à l’extérieur du pays, y compris en Ukraine.

Le 8 mars dernier, au lendemain des révélations russes sur les preuves d’un programme biologique militaire financé par les États-Unis en cours en Ukraine dont le gouvernement de l’Ukraine s’empresse de cacher toute trace, et la découverte de l’existence de 30 laboratoires biologiques en Ukraine, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland, a témoigné devant le Congrès : « L’Ukraine possède des installations de recherche biologique. Nous craignons que les troupes russes, que les forces russes ne cherchent à en prendre le contrôle. Nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils peuvent empêcher que ce matériel de recherche ne tombe entre les mains des forces russes si elles s’approchent. »

Le jour même, le département d’État arguait que « le département de la Défense des États-Unis ne possède pas et n’opère pas de laboratoires de recherche biologique en Ukraine ».

Évitant de dire qu’il a financé ces laboratoires et qu’il y collabore directement, le département indique : « La sous-secrétaire Nuland parlait de laboratoires de diagnostics et de biodéfense ukrainiens lors de son témoignage, mais ce ne sont pas des laboratoires d’armes biologiques. »

Et pourtant, le 11 mars, le Pentagone a publié une « fiche d’informations » qui présente de l’information générale sur l’Agence de défense du Pentagone pour la réduction des menaces, qui mène son Programme de réduction des menaces biologiques (BTRP) en Ukraine et ailleurs. Il y est démontré que le Pentagone est directement impliqué et a fourni près de 200 millions de dollars depuis 2005 « en appui à 46 laboratoires ukrainiens, centres de santé et sites de diagnostics ». La fiche révèle aussi que le Pentagone travaille avec le ministère de la Défense ukrainien, « fournissant des laboratoires de diagnostics mobiles pour offrir de l’aide sur le terrain en cas d’une urgence de santé publique ».

Source: Al-Manar

5- Un nid d'espions russes au Mexique ?

La Russie a démenti les allégations du général américain Glen VanHerck, commandant en chef de la région militaire qui couvre les États-Unis, le Canada, le Mexique et les Bahamas, dans lesquelles il a déclaré que le Mexique était un « nid d’espions de Moscou », affirmant que ces déclarations étaient « inacceptables ».

L’ambassade de Russie au Mexique a déclaré avoir soigneusement analysé le discours de Glen VanHerck, ajoutant que « son opinion sur la présence d’espions militaires russes au Mexique est sans fondement ».

Elle a estimé, dans un communiqué publié sur ses pages sur les sites de réseaux sociaux, qu’il était « inacceptable » que les États-Unis tentent d’influencer les activités du gouvernement mexicain et ses décisions régaliennes.

Et de poursuivre : « Une fois de plus, on peut noter la propagande des États-Unis, dont les principaux objectifs sont d’isoler la Russie et les diplomates russes dans le monde en utilisant de fausses informations. »

Le général VanHerck a déclaré que « la plus grande partie des membres du renseignement militaire russe dans le monde se trouve actuellement au Mexique ».

Outre la guerre entre la Russie et l’Ukraine, ces accusations américaines se déroulent dans le contexte où les législateurs mexicains ont formé un groupe d’amitié avec le gouvernement russe par l’intermédiaire de leurs représentants diplomatiques. Les actions ont été principalement menées par le groupe parlementaire du parti travailliste et ont été suivies par Viktor Koronelli, ambassadeur de Russie au Mexique.

À noter que le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador a écarté tout type de sanction envers la Russie, et s’est opposé à la « censure » de médias russes après l’opération russe en Ukraine.

Source: Divers

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SOURCE: FRENCH PRESS TV