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Le secteur pétrolier irakien vampirisé par 75 000 Anglo-saxons !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
75 000 étrangers sont employés par des compagnies pétrolières dans le sud de l'Irak. (Photo à titre d’illustration)

Un législateur irakien a critiqué l'augmentation du nombre d'étrangers employés dans les compagnies pétrolières du sud de l'Irak à plus de 75 000, évoquant le chômage de nombreux jeunes diplômés irakiens.

« Nos enfants diplômés sont privés d'opportunités de travail et manifestent tous les jours, alors que plus de 75 000 étrangers sont employés dans les compagnies pétrolières du sud. »

« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette situation, et si cette opportunité d'emploi est donnée aux Irakiens eux-mêmes, cela sauvera chaque jour 75 000 familles irakiennes de la pauvreté. » L'Irak a exporté plus d'un milliard de barils de pétrole l'année dernière (2021), vers la Chine et l'Inde, et prévoit d'augmenter ses exportations à plus de 3,4 millions de barils par jour en 2022. D’autre part, l'agence de presse syrienne SANA en publiant un rapport a évoqué l'anniversaire de la guerre américaine menée le 20 mars 2003 contre l'Irak.

On a détruit l'Irak, tuant 1,2 million de personnes, blessant des centaines de milliers et déplaçant cinq millions d’autres, tout en causant de nombreux dégâts aux infrastructures et aux centres vitaux, selon les statistiques internationales. Washington et ses alliés, notamment la Grande-Bretagne, ont eu recours à la démagogie médiatique sur les armes de destruction massive avant la guerre en Irak, ignorant tous les rapports des enquêteurs internationaux, en particulier Hans Blix, qui ont prouvé que leurs affirmations sur les armes de destruction massive étaient absurdes.

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La décision d'envahir l'Irak a été prise lors d'une réunion entre le président de l'époque, Bush Jr., et le Premier ministre britannique de l'époque, Tony Blair, dans une base au Portugal, qui a suscité un tollé international généralisé et des manifestations dans de nombreuses régions du monde condamnant l'attaque. .

Le but de la guerre était de piller les richesses de l'Irak. La décision d'entrer en guerre contre l'Irak avait été prise à l'avance.  Ainsi Bush Jr. avait déclaré plus tard qu'il avait l'intention d'envahir l'Irak de toute façon, et Tony Blair avait affirmé pour sa part avoir entré dans la guerre alors qu’il était conscient qu'il n'y avait aucune preuve d'armes de destruction massive.

Le comportement des États-Unis dans l'après-guerre en Irak a compliqué la situation et a mené à la montée de Daech dans la région.

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Sana a conclu : « la guerre en Irak est une autre page noire de l'histoire des États-Unis et de leurs alliés occidentaux, qui vont dans le sens d'inciter à la guerre, de créer des crises, d'imposer des sanctions, de soutenir le terrorisme et de le créer. Les États-Unis profitent de ces terroristes contre les pays qui s'opposent à leurs politiques. Pareil à ce qu’ils ont fait en Syrie et dans d'autres régions pour aider le régime sioniste et soutenir ses plans. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV