TV

Pourquoi la Russie devra appuyer fermement une bataille balistique anti Israël de la Résistance?

La deuxième frappe à Kinzhal russe à Kiev, 21 mars /Capture d'écran

C'est hypocrite, archi hypocrite : à peine quelques heures après le "vibrant  appel televideo de Zelensky à l'adresse des députés de la Knesset où il a traité Poutine de Hitler et sa guerre anti Otan anti oligarques sioniste de la Shoah, une franche de la droite israélienne a estimé que l'intéressé était allé trop loin et qu'il n'avait pas à user de cette "métaphore". Et pourtant depuis le début de l'intervention russe en Ukraine, aucun jour ne s'est passé sans que l’observateur ne détecte le signe d'une implication directe d’Israël contre la Russie : Après tout les Sionistes savaient parfaitement ce qu'allait leur demander l'agent israélien Zelensky, mais ils lui ont laissé la possibilité de saisir cet espace : en permettant au "président ukrainien" de placer Poutine au sein de "l'axe du mal" cet axe dont Bush a lancé l"idée  juste avant l'invasion de l'Irak en 2003 et où il a placé l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord, puis en faisant dire au comédien de demander à Israël de livrer le Dôme de fer à l'Ukraine, l'entité sioniste a cherché à vrai dire à lancer à Poutine un avertissement et e, à un des moment les plus cruciaux de guerre. 

A J+25 de la bataille de dénazification et de dé-sionisation de l'Ukraine, l'armée vient de procéder à une seconde frappe à coup de Kinzhal, ce qui signifie deux choses : primo l'amassement des troupes russes autour de Kiev où les mercenaires US/OTAN/Israel continuent à agir en recevant l'ordre depuis leur QG en Pologne et en Roumanie et ce à la faveur des stations satellitaires n'est pas un enlisement mais une lenteur recherchée; secundo, Poutine est déterminé à aller jusqu'au bout fut-ce au prix d'une guerre nucléaire car Kinzhal est certes un hypersonique à tête manœuvrable at anti DCA mais surtout il est un vecteur potentiellement nucléaire. La manœuvre israélienne a-t-elle visée à intimider Poutine, à le stopper net?

Sans doute dans la mesure où il s'agit d'une action que l'entité veut inscrire dans la durée avec des manifs qui viennent d'éclarer à Tel Aviv où les colons conspuent Poutine et exigent une plus large implication israélienne dans la guerre. Car que soit dit en passant ce que fait depuis 10 jours l'armée russe c'est resserrer l’étau autour des QG sionistes en Ukraine : que ce soit à Kharkov, dit le petit Israël ukrainien, à Lviv, où Le sionisme et ses affidés otaniens tenaient leur méga base de campement littéralement pulvérisé sous les pluies d'Iskandar, Lviv à proximité de quoi s'est abattu un premier Kinzhal en situation de guerre ou encore à Kiev où  le second Kinzhal a explosé cette nuit pour prouver que Moscou ne reculera pas.

Or l'anti-poutinisme d’Israël n'en reste pas là ou ce qui revient au même en Ukraine, Israël cherche bien plus qu'à faire renverser Poutine, à lui faire succéder un Zelensky russe, quitte à démembrer l'Etat russe, à faire revivre un éclatement de l'URSS bis. Alors même que le monde entier a les yeux rivés vers l'Ukraine, en Méditerranée orientale, l'entité fait avancer ses pions dans le stricte objectif de pouvoir un jour qu'elle espère ne pas être trop lointain remplacer le gaz russe sur le marché européen. D'ailleurs la toute récente visite du président de l'entité en Turquie qui lui disputait un temps les richesses gazières offshores en Méditerranée et qui depuis que l'OTAN l'a décidé se montre parfaitement réconciliant s'inscrit exactement dans ce même cadre. 

Jusqu'ici, deux obstacles majeurs barraient en effet la route aux Sionistes dans leurs ambitions gazières :  le premier a été et reste toujours la Résistance libanaise qui, on se le rappelle, a lancé  à plusieurs reprises de sévères avertissements à Israël annonçant qu’aucune extravagance et velléité sioniste sur des ressources énergétiques libanaises ne serait tolérée. Ce premier obstacle, le régime sioniste a tenté de le surmonter en ayant recours à la stratégie de chaos au Liban. Soutenus par les États-Unis et la France, elle a tout fait pour faire reculer le Hezbollah, le discréditer  pour avoir in fine une totale quiétude à détourner les richesses gazières offshore libanaises. Plusieurs rounds de négociations gazières sous l'auspice US entre l'entité et le Liban n'auront été à vrai dire qu'un moyen destinée à faciliter ce détournement. 

Surtout qu'il existe désormais une totale synergie avec le Sultan Erdogan dont les exploits gaziers remontent déjà à 2019 date à laquelle il s'est engagé dans une guéguerre en Libye non pas pour battre Haftar et ses amis emiratis et israéliens mais surtout pour s’accaparer des cotes riches en gaz de la Libye. Hertzog à Ankra, Israël et la Turquie s’entendent désormais pour détourner ensemble les richesses gazières de la Méditerranée et ce dans la perspective de remplacer la Russie sur le marché européen. 

Or cette dynamisme tend à gagner du terrain à la faveur de la guerre en Ukraine, guerre qui tant qu'elle durera fournira le temps nécessaire à Israël à faire avancer ses projets gaziers. C'est curieux que la Turquie soit aussi intéressé qu'Israël à cette guerre et c'est surtout pour des motifs similaires.  S'il est vrai que la Turquie d'une part et la Grèce et Chyptre de l'autre ne s'entendent guerre sur les réserves offshore, il y a Israël qui agira en ciment entre tous ces blocs. 

Les Sionistes qui ont établi des relations étroites avec la Grèce pendant ces cinq dernières années, exploitent aussi bien des ressources énergétiques grecs que celles installées sur le secteur chypriote grec. Cela devrait bien alerter la Russie d'entendre qu'un oligarque israélien, genre ceux qui ont financé le candidat Zelensky s'apprête à louer des îles grecques pour y loger des colons qui fuiraient à la prochaine guerre les missiles de la Résistance. Et que Moscou n'ait pas de doute, en Grèce les Israéliens se focaliseraient sur le gaz pour tenter de combler la pénurie gazière et pétrolière de l’Europe sur le dos de la Russie. Ils envisagent d’ exploiter un ensemble de gisements énergétiques en Méditerranée, qui englobe des champs proches du nord de la Palestine occupée, de Chypre et de la Grèce, soit un hub gazier total largement plus important que les seules réserves de la Palestine occupée. N'est-ce pas que la Russie devra exiger à la Résistance libanaise ou à celle de la Palestine qui a de quoi faire arrêter en 48 heures tout le secteur gazier sioniste d'activer son mécanisme anti Israël? En mai 2021, Tamar et Léviathan n'ont résisté que 48 heures aux salves de missiles de la Résistance Mais à l'époque M Lavrov a commis l'erreur de les condamner... Ces missiles là sont autant précieux que le Kinzhal pour la Russie.. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV