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Le président Assad accueilli à Dubaï peu après la 11ème année de résistance face à l’Empire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien Bachar Assad reçu par le cheik ben Zayed Al Nahyan à Abu Dhabi, le 18 mars 2022.©AFP.

Alors que la Syrie en est désormais au stade d'envoyer des troupes en Russie pour aider l'armée russe à faire face aà l'axe US/OTAN, les régimes arabes du golfe Persique lui ouvrent les bras. N'est-ce pas la plus grosse victoire d'un Président qui a résisté ? Le président syrien Bachar Assad a rencontré le dirigeant de Dubaï, le cheikh Mohammed ben Rashid Al Maktoum, à Dubaï, a indiqué le bureau de la présidence syrienne dans un communiqué, lors de sa première visite dans un État arabe depuis le début de la guerre syrienne en 2011. Assad a également rencontré le prince héritier d'Abu Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyan, ont rapporté vendredi les agences de presse d'État des Émirats arabes unis et de Syrie.

La rencontre entre Assad et Al Maktoum "a porté sur les relations globales entre les deux pays et les perspectives d'élargissement du cercle de la coopération bilatérale, en particulier aux niveaux économique, d'investissement et commercial", a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA. « Les deux dirigeants ont discuté de "questions d'intérêt commun", telles que l'intégrité territoriale de la Syrie et le retrait des forces étrangères du pays », rapporte l’agence de presse émiratie WAM.Les Émirats arabes unis en particulier ont tenté de tendre la main à Assad, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, le cheikh Abdallah ben Zayed, rendant visite au président syrien à Damas en novembre, le premier responsable émirati à s'y rendre depuis 2011.

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Par ailleurs, le prince héritier d'Abou Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées, a reçu vendredi le président syrien. Le cheikh Mohamed s'est félicité de la visite de Bachar el-Assad, un événement qui intervient alors que les deux pays poursuivent leurs consultations et leur coordination dans divers domaines d'intérêt. Le cheikh Mohamed a exprimé le souhait que la visite du président syrien ouvre la voie à la paix et à la stabilité dans le pays et dans toute la région. Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont discuté d'un certain nombre de questions et ont mis l'accent sur la préservation de l'intégrité territoriale de la Syrie et le retrait des forces étrangères du pays.

Ils ont également discuté de la fourniture d'un soutien politique et humanitaire à la Syrie et à son peuple afin de parvenir à une solution pacifique à tous les défis. Le cheikh Mohamed a souligné que la Syrie est un pilier fondamental de la sécurité arabe et que les Émirats souhaitent renforcer sa coopération avec Damas pour parvenir à la stabilité et au développement au profit du peuple syrien. Cette semaine, le « complot » contre la Syrie a achevé sa onzième année, mais dans de meilleures conditions politiques, le gouvernement syrien a repris le contrôle de la quasi-totalité de son territoire, à l'exception de certains secteurs à l'est de l'Euphrate, riches en gisements gaziers et pétroliers, qui ont été occupés par les troupes américaines et leur supplétifs kurdes membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), a-t-on appris du journal en ligne Rai al-Youm.

Les États-Unis et leurs alliés de la région dont des émirs du bassin du golfe Persique ont dépensé plus de 200 milliards de dollars pour renverser le gouvernement de Damas et le remplacer par un autre. Ils ont planifié de mettre en place un gouvernement qui normalise ses relations avec l’entité sioniste et de briser l'unité de l'armée syrienne.

Mais l’armée syrienne et ses alliés stratégiques en Russie, au Liban et en Iran ont déjoué la plus grande partie de cette conspiration, et restauré plus de 70 % du territoire syrien à la souveraineté de l'État. La plupart des pays arabes où a eu lieu le soi-disant printemps arabe s’opposent au projet américano-israélien qui a pour but de dominer la région. Ils sont fiers de soutenir les Résistances palestinienne et libanaise. Le gouvernement turc est le fer de lance de la conspiration contre la Syrie voisine. Ankara entraîne des terroristes pour combattre le gouvernement de Damas. L'ancien Premier ministre du Qatar a admis qu'il y avait "peut-être" des liens entre son gouvernement et les affiliés d'Al-Qaïda en Syrie.

Dans une large interview accordée à la télévision qatarie, Hamad ben Jassim ben Jaber al-Thani - connu familièrement sous le nom de "HBJ" - a déclaré que son gouvernement aurait mis fin au soutien à des groupes comme le Front al-Nosra. N'est ce pas la large victoire d'Assad au bout de 11 ans de Résistance alors m^me qu'en 2011 à une pareille période, ces mêmes Emirats se tenaient aux côtés de Riyad en espérant voir la Turquie et ses mercenaires arriver au bout de trois semaines à la mosquée d'Omeyyad de Damas prier sur les ruines de "la dynastie d'Assade". D'ailleurs les Emiratis savent de quoi a le goût la Résistance, eux qui ont subi en janvier les foudres de celle-ci avant de capituler et faire marche arrière devant Ansarallah. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV