Dans le golfe Persique où l'entité sioniste dit se faire des amis, un seul État a condamné la mise en miettes du QG du Mossad par les missiles iraniens à Erbil : Bahreïn. Pourquoi? c'est d'abord cette longue coopération qui de l'aveu de Manama relie le Mossad aux Khalifa et qui permet à ces derniers de maintenir leur trône à la faveur de répression, de torture et de décapitation d'une majorité de la population qui n'apprécie ni l'occupation militaire depuis 2011 de leur pays par l'Arabie saoudite ni non plus l'enfoncement total de Bahreïn dans le piège israélien.
Mais la condamnation de Manama vient aussi du fait que son régime mise gros sur cet officier permanent que la marine sioniste a l'intention d'établir à Bahreïn au sein de la Ve flotte US où ce dernier aurait pour mission de faire marcher ses cellules grises aux côtés du commandant Cooper, commandant en chef de la Ve flotte pour comprendre deux un, comment les drones iraniens font pour lancer de nuit comme de jour des frappes contre les navires et les cargos ennemis et des frappes terriblement efficace de façon même à doser les dégâts et les pertes causées ( puisque entre Helios Ray, navire israélien ciblé en avril 2021 et Mercer Street, cet autre navire sioniste visé en juillet 2021, les drones ont choisi celui dont le personnel devait saigner et celui où il devait rester intacte, NDLR) et de deux deux, une fois le mécanisme percé, comment faire pour les contrer.
Mais est-ce une bonne idée que de se ranger si scandaleusement aux côtés du Mossad dans une affaire liée à la sécurité nationale iranienne et placer tous ses œufs dans le panier percé d'un Israël dont la marine a si lamentablement perdu la bataille, sur la simple promesse qu'un jour viendra où Israël créera une coalition anti drone à l'aide de ses radars de pacotille qui ont été vaincus en mai 2021 au bout de 11 jours du pilonnage balistique palestinien?
Vraiment pas. Surtout depuis ce mardi 15 mars où la force navale du CGRI vient de rabattre les cartes navales de la région en dévoilant non pas seulement de nouveaux modèles de vedettes rapides, ou de nouveaux types de drones aéronavals mais des drones sous marins sans pilotes qui déposés sous les camérais en rangée de 100 aux côtés des vedettes rapides bien garnies de missiles anti navire retracent à quoi pourraient ressembler une attaque navale hybride drones sous marins-vedettes rapides. De quoi s'agit-il?
La marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique a ajouté mardi le huitième groupe de nouveaux équipements de défense à son organisation de combat. Lors de cette cérémonie, un grand nombre d’équipements et de systèmes de missiles, de navires et de sous-marins ont été dévoilés et ont rejoint l’Organisation de combat naval du CGRI. La nouvelle génération de navires lance-roquettes et des systèmes de missiles portables modernes en font partie.
Ce qui a attiré l’attention dans ces cérémonies a été la première adhésion de drones sous-marins intelligents ( donc essaimables à la fois en tre eux et visiblement avec les vedettes rapides, NDLR) aux forces navales du CGRI. Selon les commandants du CGRI, avec cette nouvelle adhésion, la géométrie de la puissance de la marine du CGRI sera complétée.
L’étude de diverses guerres à travers l’histoire nous montre qu’il faut avoir un cycle de défense et une géométrie de puissance complets pour défendre le pays sur tous les plans. Le principal moyen d’y atteindre est d’avoir une gamme diversifié d’équipements de combat de fabrication nationale. Les chars, missiles, vedettes rapides et sous-marins en font partie. Lors de la huitième cérémonie d'attachement d'équipements de défense spécialisés à la marine du CGRI, une nouvelle génération de vedettes rapides, de nouveaux systèmes de missiles portables et des sous-marins intelligents ont rejoint cette force.
« Aujourd’hui, la marine du CGRI est une force puissante sur les scènes de défense potentielles face aux ennemis, aussi bien dans le domaine des navires habités et non-habités, des lance-missiles et des missiles à portée tactique, que dans le domaine de la puissance sous-marine et du combat de surface, et elle (la marine) fait une démonstration de sa nouvelle puissance maritime », a précisé le général Salami.
Ses remarques font référence à l'ajout de nouveaux équipements de défense et de combat au CGRI ces dernières années. Le CGRI a pu intégrer une variété de nouveaux armements et équipements de combat dans leur organisation de combat dans les domaines maritime, aérien et terrestre.
Les vedettes rapides font également partie de ces équipements, dont 110 dans les classes Achoura et Zolfaqar ont rejoint la marine du CGRI le 11 décembre. La nouvelle génération de vedettes rapides se caractérise par la mise à niveau du lance-roquettes au lance-missiles avec la capacité de haute précision, et selon les commandants du CGRI, la portée minimale de ces navires est de 10 km.
Les sous-marins intelligents sont un autre équipement qui a rejoint pour la première fois la marine du CGRI. Leur devoir est de défendre les forces amies et d’attaquer les ennemis, de manière qu’ils peuvent se déplacer secrètement, silencieusement et à distance vers une cible spécifique avant de la détruire.
La flexibilité et la diversité des capacités en fonction des conditions et des exigences de l'environnement cible, ainsi que le développement de la présence dans les eaux extraterritoriales comptent au nombre des caractéristiques des sous-marins intelligents du CGRI.
Dans ce droit fil, le commandant de la marine du CGRI, le général de brigade Tangsiri, a déclaré que « l’incorporation des sous-marins intelligents dans l'organisation de combat de la marine du CGRI augmentera considérablement notre capacité de dissuasion pour faire face aux menaces subsurface ». Ce sera un nouveau chapitre de la puissance militaire dans les missions navales du CGRI.
Le point qui mérite réflexion est qu’une fois les sous-marins intelligents entreront dans la zone opérationnelle maritime, plus aucun navire agresseur ne pourra se présenter dans les eaux territoriales de l’Iran.
D’après les images publiées, des lanceurs à deux ou trois missiles ont rejoint la force navale du CGRI. L'avantage de ces systèmes et lanceurs est leur grande vitesse de déplacement et leur puissance de feu élevée.
Ces deux facteurs détruisent la capacité opérationnelle des ennemis et les rendent inefficaces. Les véhicules transportant ces lanceurs sont les mêmes véhicules utilitaires ordinaires qui sont abondants autour de nous. Cela permet de bien camoufler les systèmes et d'empêcher l'ennemi de les identifier. Le rôle des systèmes de missiles, qui sont spécifiques aux missiles de croisière, est très important et efficace dans des opérations importantes telles que la défense côtière et l'attaque contre l'ennemi. Et ce serait dommage que Manama fasse partie de ces ennemis.