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Comment la Résistance irakienne peut couper l’herbe sous le pied des Américains en Ukraine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi). ©Getty image

Des sources irakiennes ont fait état de la construction d’un mur de 650 kilomètres à la frontière irako-syrienne et de l’arrivée de matériel militaire à la base militaire américaine d’Aïn al-Asad.

« Ce mur de sécurité de 650 kilomètres de long, comprenant des fortifications, des tours de guet, des fossés, des caméras thermiques et des fils barbelés », a déclaré Yahya Rassoul, porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes.

« Le danger des opérations terroristes menace l’Irak notamment au nord-ouest du pays où des groupes terroristes sont encore présents », a-t-il déclaré.

Le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes a déclaré que la sécurisation des frontières est l’une des priorités du commandant en chef des forces armées irakiennes afin d’empêcher les terroristes d’entrer en Irak.

Le porte-parole militaire irakien a affirmé que la sécurisation des frontières est l’une des priorités du commandement en chef des forces armées irakiennes et a souligné : « Les frontières de l’Irak avec les pays voisins sont complètement sécurisées avec la présence de gardes-frontières, mais ce qui est important pour nous, c’est le contrôle total des frontières irako-syriennes et d’empêcher les terroristes d’entrer en Irak ».

Et ce mur, est-il vraiment destiné à contrer les terroristes ? La Résistance irakienne n’est pas d’accord.

L’analyste irakien Maher Abd Joudah a révélé lors d’une interview avec Al-Maalomah les véritables raisons qui sont cachées derrière ce projet : « Les États-Unis et les pays de la région prévoient, en faisant ériger ce mur, d’exécuter un grand plan qui a comme objectif de barrer la route à la Résistance dont les unités des Hachd al-Chaabi et empêcher ainsi les opérations de ces unités pour défendre l’Irak. Autrement dit un plan pour éliminer le triangle Syrie-Irak-Jordanie. »

« Les Américains et leurs alliés ont même promis d’aider financièrement l’Irak dans la mesure où le budget irakien ne suffirait pas pour financer ce projet. L’Irak a d’autres voisins tels que la Turquie, celle-là même qui a pénétré de 100 à 120 km dans la profondeur du sol irakien. Pourquoi pas alors un mur de sécurité à la frontière avec la Turquie ? Il est vrai que des intérêts et des considérations politiques sont en jeu. Washington cherche en fait à contrer la Résistance. »

L’annonce de la construction du mur frontalier avec la Syrie intervient un jour après la visite en Syrie de Faleh al-Fayadh, chef des Hachd al-Chaabi pour rencontrer Bachar al-Assad et discuter à propos des efforts pour sécuriser la frontière entre les deux pays.

Mais les Américains ayant été parfaitement neutralisés par la Résistance en Irak pourront-ils empêcher les coopérations entre les Hachd et l’armée syrienne ? Bien sûr que non. Que cherchent-ils il via ce mur ? Peut-être compromettre les retrouvailles Russie-Iran-Syrie-Irak.

Moscou a annoncé avoir déjoué une opération terroriste qui avait failli se produire en Russie et ce coup, elle l’affirme, il est dû à la Résistance irakienne. En début de la semaine en effet l’Iran, la Russie l’Irak et la Syrie se rencontraient à Bagdad dans le cadre de ce mécanisme anti-terroriste, quadripartite qui fonctionne depuis 2016 déjà et qui permet à toutes les parties d’échanger les donnés radars, des données satellites, ou les renseignements pour une meilleure lutte contre le terrorisme.

Mais depuis une autre zone que la Syrie et l’Irak s’ajoute à l’ordre de leur travail, l’Ukraine. Au fait et les Américains l’ont ignoré jusqu’au bout, cette affaire de la mutinerie à la prison de al-Sinaa à Hassaké qu’ils ont montée de toute pièce avec l’aide substantielle des FDS, la Résistance l’a suivie de près et elle a même laissé les Américains faire pour traquer la trace des terroristes et partant les coulisses de l’affaire. Car les Américains sont les premiers à savoir que ce genre de tentative de pompage de terroristes ne contribue plus à changer quoi que ce soit en Irak où les USA sont militairement morts ni en Syrie où ils sont à la merci des missiles et des drones de la Résistance. De fortes explosions ont été entendues dimanche à al Omar, à la base US dans ce qui ressemble à un casus belli des USA en Syrie, et ce, en coordination avec la Russie qui cette fois a toutes les chances d’y prendre sa part.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV