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L'Iran et l'Algérie seront à eux deux remplacer le gaz russe en Europe (USA)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un champ gazier en Aglérie @D.R

C'est folle cette ressemblance qui existe entre les projets US chaque fois qu'il s'agit de l'Iran et de l'Algérie: Après avoir tenté de créer un Taiwan algérien puis un, d'Iranien, avec en toile de fond un Maroc nidifié par Israël et les Emirats placés sous la férule de l'entité puis avoir reçu dans l'un et l'autre cas des raclées spectaculaires de façon à les faire douter du bien-fondé de leur stratégie, voici les Etats-Unis littéralement dépassés par la crise existentielle d’énergie qui les frappe de plein fouet, cherchant à s'approprier par voie de détour le gaz algérien et iranien, et ce, moins pour la consommation interne que pour en nourrir l'Europe au point qu'elle lâche la Russie.

En Iran c'est le Qatar de Tamim qui a été chargé de médiation et de tenter de faire dresser l'Iran contre la Russie avec qui il vient justement de signer d'importants accords énergétiques et permettant l'exploitation d'un nouveau méga gisement gazier en Caspienne qui ferait de l'Iran le second Etat détenteur de gaz naturelle. La réponse iranienne fait attendre mais peu probable qu'elle jette la proie russe pour l'ombre américain.

Et en Algérie? Voici ce qu'en dit TSA : "Les États-Unis sont en quête d’une solution pour compenser la pénurie du gaz russe en Europe, en cas d’escalades en Ukraine. Ils pensent dans ce sens à de différentes alternatives ; après le Qatar, les yeux des Américains ont été rivés sur les réserves gazières algériennes. La nomination par le président Biden d’une nouvelle ambassadrice en poste à Alger, quoique son homologue algérien parie davantage sur son partenaire russe, se justifie en quelque sorte dans ce sens. Sans surprise, à l'heure où l'Europe est confrontée à un défi énergétique, les Américains songent à améliorer leurs relations avec l'Algérie. Hier le 9 février, la nouvelle ambassadrice des États-Unis en poste à Alger a remis ses lettres de créance au président Abdelmajid Tebboune.

Lors de cette rencontre, elle a fait allusion à son entretien avec le secrétaire d’État, Antony Blinken avant de se rendre en Algérie, prétendant qu’il lui avait chargé d’approfondir les partenariats des deux pays. La diplomate américaine a par ailleurs évoqué l’intérêt de Washington à renforcer les rapports économico-commerciaux avec Alger. Dans une telle situation, les remarques de l’ambassadrice américaine, Elizabeth Moore Aubin, sont très significatives, d’autant plus que l’Occident est en quête d’une alternative au gaz russe."

Le site de poursuivre :  « Les États-Unis auraient déjà entamé les démarches dans ce sens. […] le gouvernement américain a demandé à avoir une réunion avec les producteurs étrangers opérant en Algérie pour voir si des quantités supplémentaires pourraient provenir de ce pays. »

L’étonnant est pourtant qu’au mépris des dirigeants algériens ou même du groupe pétrogazier public du pays, Sonatrach, les Américains sont entrés en pourparlers avec les compagnies étrangères actives sur le territoire algérien. Quoiqu’il en soit, ce qui est certain, c’est que « « L’Algérie dispose d’importantes ressources en gaz et il est probable qu’elles pourraient être produites dans les années à venir », mais la réponse du partenaire classique de la Russie en Afrique du Nord à la demande US reste en flou.

Disons que les Algériens comme les Iraniens ne se sont pas laissés bernés même si la nouvelle ambassadrice US en Algérie à tout fait pour : L’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a affirmé, mercredi à Alger, que l’Algérie et les Etats-Unis recherchaient la stabilité et la prospérité en Afrique du Nord et au Sahel. «L’Algérie et les Etats-Unis recherchent la stabilité et la prospérité en Afrique du Nord et au Sahel. Notre coopération en matière de sécurité et notre lutte commune contre le terrorisme continueront d’être la pierre angulaire de nos relations bilatérales», a déclaré Aubin visiblement inquiète de la tournure panafricaniste que prend la politique d'(Alger. Elle ne l'a pas dit mais le gaz était présent en toile de fond. UN non gazier irano algérien conjoint en prévision à une alliance gazière avec la Russie? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV