Peu d'officiels américano-israéliens, pourtant si férus à décrire très haute en couleur et avec détails une guerre USA/Iran ou Israël/Iran, se sont donnés la peine de s’arrêter sur ce qui s'est passé le 25 décembre, sur les côtes sud de l'Iran dans le cadre d'un ultime scène de guerre reconstruit liée au dernier exercice militaire qu'a mené le CGRI iranien. Et pourtant il le fallait et il le faut dans la mesure où certains milieux de spécialistes multiplient les hypothèses comme quoi l'Iran dévoilerait d'ici peu ses missiles hypersoniques. Le 25 décembre vers midi, une réplique grandeur nature du réacteur nucléaire israélien à base de plutonium, Dimona, a été pris pour cible de 12 des 16 missiles Sol-Sol iraniens de type Sejjil, Emad, Zelzal, Ghadr, Zulfekar et Dezful dont la portée varie entre 350 et 2200 km. En un temps de records de 57 secondes seulement le cœur du réacteur a été atteint par des les missiles qui se suivaient l'un après l'autre et d'où s’échappent une fumée orangée, faisant découvrir un phénomène encore jamais vu côté des missiles iraniens, l'effet hall ou plasma. Au demeurant, ces images n'ont pas tardé à se faite accompagner d'un bien significatif commentaire du commandant en chef de la Force aérospatiale du CGRI, le général Hajjizadeh qui a affirmé à l'époque à la presse:
" ... les missiles balistique tactique iranienne aurait une vitesse de Mach 15 à Mach 20 en phase finale, ... ce que rendra trop difficile la tache des missiles intercepteur, ... d'autant plus que la manœuvrabilité de nos missiles leur permet désormais de s'abattre sur les cible suivant le mécanisme Multiple Rounds Simultaneous Impact ".
You can see what is likely water condensing or plasma around the fins of the warhead from Iran’s Dezful (?) short-range ballistic missile in its final moment of terminal phase just before the target impact on the mock-up of the Israeli nuclear facility near Dimona pic.twitter.com/d3CcBMAbNd
— ELINT News (@ELINTNews) December 25, 2021
L'Iran a-t-il laisser voir à travers Simorgh, son missile hypersonique à venir? La raison de la simultanéité entre l'épisode de l'attaque contre Dimona à coup de 16 missiles et le lancement de Simorgh est restée entouré d'un halo de mystère jusqu'à ce 7 février où le commandant en chef de l'Aérospatial du CGRI a lancé encore la pavée dans le marre en affirmant que " l'Iran irait bientôt dévoiler un missile stratégique" conçu depuis un certain temps mais" pas encore dévoilé. Cette annonce a coïncidé avec la signature entre le ministère iranien de la Défense d'une part et le CGRI de l'autre d'un contrat de fabrication du propulseur spatial. "EN Iran les portes-satellites sont fabriqué par le secteur de la défense. Qassed par exemple a été fabriquer par ce même secteur et le CGRI projette de mettre à la disposition du ministère de la défense des moteurs Uper stage qu'il va fabriquer lui même , a dit l'adjoint du général Hajizadeh pour l'Espace le général Jafarabadi. " Depuis le lancement en 2019 du premier satellite spatial iranien Nour-1 nous nous sommes concentrés sur la conception des moteurs spatiaux "
Et c'est sur fond de cette information que les sources iraniennes ont fait état des "coopération spatioales" qui se dérouleront bientôt entre l'Iran et la Russie en Antarctique, une vaste région riche en ressources minérales, pétrolières et gazières, qui compte désormais 52 bases scientifiques avec 1 500 scientifiques de différents pays pour la recherche. Le Centre de recherche antarctique iranien, qui opère sous les auspices de l'Institut de recherche océanographique, est responsable de la présence de l'Iran en Antarctique.
Dezful ballistic missile on a dual launcher pic.twitter.com/zRhCua8HHS
— Tal Inbar (@inbarspace) January 15, 2021
En 2014, le centre a annoncé les détails du projet de l'Iran d'investissement en Antarctique. Or Hossein Farjami, directeur du Centre national de recherche antarctique, l'a annoncé il y a quelques jours l'Iran y mène aussi des recherches spatiales et astronomique. Mais il manque à ce tableau un point, une station spatiale que la Russie, pacte stratégique oblige mettra à la disposition de l'Iran et qui pourrait se trouver Mirny, Vostok, Progress, Novosaruskaya ou Blinghausen en Antarctique et qui pourrait servir pour former des astronautes et simuler les conditions spatiale. Mais ce genre de coopération ne vont jamais sans faire penser à la dimension militaire et la première chose qui passe à tout esprit c'est encore une fois les ICBM. L'Iran cherche-t-il à se doter d'un site de lancement de ses ICBM? Possible.
Déjà que ces derniers jours ont été riches en surprise. Un article daté de 2011 de Christian science monitor signé Scott Peterson et largement republié ces derniers jours affirment : « Selon une source de renseignement européenne, l'Iran a choqué les agences de renseignement occidentales lors d'un incident jusque-là non signalé qui s'est produit au cours des deux dernières années [2010 -période de 2011], lorsqu'il a réussi à "aveugler" un satellite espion de la CIA en "visant une rafale laser assez précisément". C'était la seule information liée au laser dans un article du 15 décembre 2011 qui par ailleurs parlait de l'Iran incitant un drone américain à atterrir en Iran en bloquant ses signaux de position GPS. "Le satellite traversait en basse orbite ( 150 km) le ciel iranien avec une vitesse de 7 km/s quand il a été détruit par un canon à laser ultra puissant doté de Ccd ».
L'Iran tirera -t-il en antarctique son premier ICBM bientôt?