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E-Press du 27 janvier 2022

E-Press du 27 janvier 2022

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Au sommaire :

1- « Rien ne se décidera en mer sans l’Iran »

Le commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Shahram Irani, a souligné que les ennemis échoueront dans leurs tentatives de saper le rôle des forces navales iraniennes sur la scène internationale.

Maintenant, les ennemis poursuivent l’objectif de nous écarter de la scène, mais ils ne vivront pas assez longtemps pour voir leurs rêves se réaliser, a déclaré le contre-amiral Irani, s’adressant mardi à un festival de la marine dans la ville orientale de Machhad.

Il a ajouté que la marine nationale est devenue une force déterminante dans la région.

Dans des remarques pertinentes en septembre, le contre-amiral Irani a souligné que les forces navales du pays sont pleinement préparées à être présentes et à mener des opérations en tout point des océans du monde.

« Nous sommes en mesure de mener à bien nos missions même dans des environnements océaniques orageux et à des milliers de kilomètres de notre patrie », a déclaré le contre-amiral Irani en marge d’une cérémonie de bienvenue organisée pour le retour de la 75e flotte de l’armée de la République islamique d’Iran. 

« Par l’exécution réussie de sa mission, la 75e flotte navale de l’armée a atteint tous les objectifs prédéterminés. L’un de nos objectifs les plus importants était de prouver à l’arrogance mondiale que même les eaux rugissantes ne pouvaient pas nous barrer la route », a-t-il ajouté.

Le chef suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, avait également, dans un message adressé au commandant de l’armée en septembre, félicité les forces navales iraniennes pour avoir mené à bien leur mission, qui comprenait un voyage dans l’océan Atlantique.

2- La Finlande en état d’alerte 

La Finlande et la Russie ont longtemps eu des relations compliquées. Déjà, pendant plus d’un siècle, ces deux pays ont eu une histoire commune, le Grand Duché de Finlande ayant fait partie de l’Empire russe. Puis, Helsinki ayant obtenu son indépendance à la faveur de la Révolution d’octobre 1917, ces deux pays entrèrent en conflit à deux reprises : en 1939/40 lors de la « Guerre d’Hiver », puis entre 1941/44, lors de la « Guerre de Continuation », durant laquelle les forces finlandaises furent soutenues par l’Allemagne et l’Italie.

Après la Seconde Guerre mondiale, la Finlande observa une politique de stricte neutralité à l’égard des blocs occidental et soviétique. Mais l’effondrement de l’URSS changea la donne… Et ce pays intégra l’Union européenne [en 1995] tout en se rapprochant de l’OTAN, sans pour autant franchir le pas d’une adhésion.

Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, les autorités finlandaises haussèrent le ton à l’égard de Moscou. Et l’idée d’une éventuelle adhésion à l’OTAN refit surface, comme en témoigne la récente déclaration faite par Sauli Niinisto, le président finlandais.

« Que ce soit dit une fois de plus : la marge de manœuvre et la liberté de choix de la Finlande incluent également la possibilité d’un alignement militaire et de demander l’adhésion à l’OTAN, si nous en décidons nous-mêmes », a-t-il en effet déclaré. Ce qui ne plaît évidemment pas à Moscou, la Russie et la Finlande partageant une frontière longue de 1300 km.

Mais pour le moment, pouvant toujours invoquer l’article 42-7 du traité de l’Union européenne en cas d’agression armée sur son territoire, et donc demander une assistance aux pays membres de l’UE, Helsinki n’a pas encore décidé de rejoindre l’OTAN, privilégiant le renforcement de ses liens militaires avec se voisins, qui partagent les mêmes préoccupations face à la Russie. Comme, par exemple, la Suède, dont les forces armées ont relevé leur niveau d’alerte en raison des tensions actuelles entre Moscou et les Occidentaux.

Et les forces finlandaises viennent d’en faire autant, comme l’a confié, à l’agence Reuters, le colonel Petteri Kajanmaa, de l’Université de défense nationale finlandaise.

« L’état de préparation [des forces armées] a été rehaussé en raison du fait que la situation dans les régions voisines est devenue plus instable », a-t-il dit, sans donner de détails. « Ils [les Russes] ont clairement exprimé leurs objectifs, mais nous ne savons pas quelles mesures ils sont prêts à prendre », a-t-il ajouté, en faisait référence aux troupes russes déployées dans le voisinage de l’Ukraine.

Selon le colonel Kajanmaa, les forces finlandaises s’attachent actuellement à collecter plus de renseignements afin de régulièrement tenir informées les autorités politiques sur l’évolution de la situation. En outre, elles déplacent leurs avions et leurs navires vers de nouveaux emplacements, afin d’être en mesure d’avoir, le cas échéant, « un temps de réaction plus court ». Enfin, elles se rendent « plus visibles, en indiquant ouvertement où elles s’entraînent », a-t-il dit.

D’ailleurs, le 24 janvier, l’état-major finlandais a annoncé que de vastes exercices allaient être organisés à Helsinki et dans les environs à partir de la semaine prochaine.

« La Finlande n’est la cible d’aucune menace militaire, mais les forces de défense doivent encore être préparées à toute action potentielle », a fait valoir le colonel Kajanmaa, citant notamment le risque d’une « erreur de calcul » ou d’une mauvaise interprétation d’une action militaire.

Source : Opex360

3- Erdogan vole au secours d’Israël ! 

Le président du régime sioniste Isaac Herzog effectuera une visite officielle en Turquie atlantiste d’Erdogan « début février », a annoncé mercredi soir le président turc Recep Tayyip Erdogan.

« Cette visite pourrait ouvrir une nouvelle voie dans les relations entre la Turquie et Israël », a affirmé l’intéressé qui se dit aussi défenseur des droits des Palestiniens allant jusqu’à dire « prêt à faire des pas vers Israël dans tous les domaines, y compris le gaz naturel ».

Le rapprochement entre les deux pays s’est amorcé déjà depuis plusieurs semaines à travers des échanges téléphoniques notamment, entre Erdogan et les dirigeants israéliens.

 Erdogan a annoncé mardi que la Turquie était prête à coopérer avec Israël sur un projet de gazoduc en Méditerranée orientale, marquant ainsi la volonté d’Ankara de renouer les liens avec ce pays.

« Notre ministre de l’Énergie de l’époque, Berat Albayrak, était en pourparlers avec Israël pour acheminer le gaz (de la Méditerranée) vers l’Europe via la Turquie. Nous pouvons réaliser ceci maintenant », a affirmé le chef de l’État turc, en référence à un nouveau projet qui devrait acheminer le gaz de la Méditerranée orientale vers l’Europe.

La Turquie s’était vivement opposée dans le passé à un projet similaire aujourd’hui au point mort auquel Israël et la Grèce étaient associés.

Mais selon les médias israéliens et turcs, Washington aurait informé la Grèce la semaine dernière ne plus soutenir le projet à cause des tensions que celui-ci provoquait avec Ankara.Intitulé EastMed, ce projet avait été soutenu par l’ancien président américain Donald Trump.

Source : Times of Israel

4- La Russie déplume le dollar ! 

La Russie réduit fortement ses réserves en dollars, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Selon lui, les États-Unis font tout leur possible pour saper la confiance dans le dollar et le rendre risqué pour les règlements internationaux.

« Nous nous efforçons de réduire notre dépendance au dollar, et les Américains nous y aident activement, car ils font presque tout leur possible pour saper la confiance dans cette devise, la rendre risquée pour les paiements internationaux non seulement pour la Russie, mais pour n’importe quel pays du monde », a-t-il dit.

Comme l’a indiqué M. Lavrov, la transition vers les règlements en monnaies nationales est stimulée en Russie par tous les moyens, et « cela provoque déjà des discussions inquiétantes parmi les politologues et les économistes occidentaux ».

Selon le ministre, le système de messagerie financière développé par la Banque centrale de Russie n’est pas aussi établi que SWIFT, mais il fonctionne :

« Je pense que nous devons suivre cette voie », a-t-il ajouté. « C’est très important de ne pas déséquilibrer l’économie. »

Source : Sputnik

5- OTAN : la réponse US à la Russie

Les États-Unis et l’OTAN ont répondu par écrit aux propositions russes sur les garanties de sécurité. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a donné quelques détails sur la teneur de la réponse que Washington n’entend pas rendre publique.

Washington a envoyé ce mercredi 26 janvier une réponse écrite sur les garanties de sécurité à Moscou, qui contient les préoccupations des États-Unis et de leurs alliés, ainsi que des propositions dans les domaines où Washington et Moscou peuvent trouver un terrain d’entente, a déclaré le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, lors d’une conférence de presse.

« Dans ce document, nous soulignons les domaines dans lesquels nous pensons pouvoir développer la sécurité ensemble pour tout le monde, Russie comprise, tout en exposant nos principes clés, nos préoccupations, celles de nos alliés et de nos partenaires concernant les démarches de la Russie qui, selon nous, portent atteinte à la sécurité et à la stabilité », a-t-il exposé.

Selon M.Blinken, Joe Biden a pris une part active à l’élaboration de la réponse américaine « au cours des dernières semaines » alors que son administration recevait « des commentaires et des idées à inclure dans le texte » de la part de ses alliés et partenaires.

Commentant l’élargissement de l’OTAN vers l’Est et la possibilité d’adhésion de l’Ukraine, M.Blinken a noté que les États-Unis ne renonceraient pas au principe de portes ouvertes de l’OTAN.

« Nous nous en tiendrons au principe des +portes ouvertes+ en ce qui concerne l’OTAN [...]. Le document expose clairement certains de nos principes de base », a noté M.Blinken lors d’une conférence de presse.

Le secrétaire d’État a répété cette idée à plusieurs reprises en réponse aux questions des journalistes. Dans le même temps, il a évité de dire que les États-Unis considéraient leur réponse comme un « refus » aux propositions de la Russie, bien qu’une telle question ait été posée par des journalistes.

Selon M.Blinken, Washington et Moscou pourraient notamment s’entendre sur le déploiement de systèmes offensifs en Ukraine, la tenue d’exercices militaires en Europe, les mesures potentielles de contrôle des armements, une transparence accrue et des mesures visant à réduire les menaces.

« Tous ces points permettront de répondre aux préoccupations mutuelles, y compris celles exprimées par la Russie, et de renforcer la sécurité collective », a ajouté le secrétaire d’État américain.

Les États-Unis sont prêts à poursuivre le dialogue avec la Russie dans les domaines où la coopération est encore possible, a poursuivi Antony Blinken.

« Nous sommes ouverts au dialogue, nous préférons la diplomatie, et nous sommes prêts à aller de l’avant là où il y a une possibilité de coopération », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

L’administration américaine a envoyé au Congrès une réponse écrite aux propositions de la Russie en matière de sécurité. Antony Blinken, à son tour, en informera les membres plus tard dans la journée.

Le secrétaire d’État américain a précisé aux journalistes que la réponse de son pays avait été coordonnée avec l’Ukraine et les alliés européens.

« Je prévois de m’entretenir avec le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov dans les prochains jours, lorsque Moscou examinera notre réponse », a-t-il conclu.

Selon le secrétaire d’État américain, son pays ne veut pas rendre le document public afin de laisser la place à des négociations confidentielles et espère que Moscou ne le divulguera pas.

La réponse écrite de Washington a été remise ce mercredi 26 janvier par l’ambassadeur des États-Unis John Sullivan au vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko à Moscou, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. La rencontre a eu lieu à la demande du diplomate américain.

Les États-Unis insistent sur le fait que leur réponse n’est pas un document de négociation formel qui pourrait constituer la base d’un éventuel accord, mais un ensemble d’idées pour une discussion ultérieure si la Russie le souhaite, comme M.Blinken l’a souligné.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV