Un quotidien émirati appelle les pays arabes du golfe Persique à passer à l’acte pour empêcher la signature d’un accord d’armement entre l’Iran et la Russie.
Évoquant les touts récents rapports qui laissent prévoir la conclusion d’un méga contrat de vente d’armements entre l’Iran et la Russie, le quotidien émirati Al-Arab, publié à Londres, appelle les pays arabes du golfe Persique à prendre des mesures nécessaires pour empêcher une alliance militaire irano-russe.
« La visite d’Ebrahim Raïssi en Russie a largement attiré l’attention des pays du golfe [Persique, NDLR] ».
Faisant allusion à un article, publié sur le site web Aviation Ligne, Al-Arab rapporte que la Russie entend vendre des avions de combat Soukhoï-35 SE à l’Iran, vu la conjoncture alarmante du Moyen-Orient, bien que la Turquie et l’Algérie aient déjà remis des demandes pour acheter ces aéronefs.
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« La Russie vendra au moins 24 Soukhoï-35 à l’Iran ; des appareils qui devaient initialement être vendus à l’Égypte avant que les États-Unis ne menacent le Caire de sanctions », indique Al-Arab qui s’est référé à Aviation Ligne. Et d’ajouter : « La Russie pourrait vendre à l’Iran, d’ici le début de 2023, 15 Soukhoï-35 qu’elle avait fabriqués et préparés pour l’Égypte. »
Al-Arab a ensuite appelé les pays arabes du golfe Persique à faire preuve d’une « puissante action » pour empêcher l’Iran d’avoir accès aux armes russes.
« Il faut que les pays arabes concluent de grands accords économiques avec la Russie pour qu’ils puissent manier ces accords en tant que levier de force contre Moscou afin d’empêcher tout rapprochement entre Téhéran et Moscou. »
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« Les pays arabes pourraient utiliser le levier de pression des investissements et d’importantes transactions financières afin de pousser la Russie à changer d’avis concernant la création des relations stratégiques avec l’Iran », indique le quotidien émirati.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s’est entretenu avec son homologue russe, Vladimir Poutine, mercredi soir, lors de sa visite à Moscou.
Lors de cette rencontre, le président russe a déclaré que de grands projets bilatéraux étaient en cours et que la Russie et l’Iran coopéraient dans divers domaines. « Nous sommes en étroite collaboration sur la scène internationale. Grâce aux efforts de nos deux pays, nous avons pu aider la Syrie dans la lutte contre le terrorisme international », a ajouté M. Poutine.
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« Nous, en Iran, n'avons pas de limite pour un renforcement des liens avec la Russie », a assuré M. Raïssi, qui a choisi la Russie pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonctions en août, soulignant que « ces liens ne seront pas temporaires, mais permanents et stratégiques ».
